Jeune, il se nourrit de savoirs géographiques et historiques, puis voyagea bien plus que ses contemporains, du sud européen aux confins de l’Asie.
Au pouvoir, il tenta de réorganiser le Continent autour de la France, créant un vaste Empire, redessinant les frontières et imposant ses lois. Ce règne retentit sur la planète entière, par la guerre maritime avec l’Angleterre, les luttes coloniales, l’émancipation de l’Amérique du Sud ou la naissance de la puissance américaine.
L’ambition de Napoléon finit pourtant par se heurter aux réalités géopolitiques, économiques et militaires. Après douze ans d’ascension fulgurante, lui et son Empire chutèrent.
Mort sur une île lointaine, l’empereur déchu semblait destiné à l’oubli. Mais dès les années qui suivirent, sa mémoire ressurgit partout et sous toutes les formes, dans les arts, la littérature et même la politique. Son autoritarisme devint la garantie de l’ordre et de la liberté, ses campagnes furent glorifiées et son exil mythifié. Sa figure imprégna durablement l’imaginaire collectif, en France comme dans le monde entier.
Le XIXe siècle fut le sien, et le suivant ne put l’effacer. Malgré critiques et révisions historiques, son empreinte perdure. Chateaubriand l’avait bien compris : « Vivant, il a manqué le monde ; mort, il le possède. »
« Napoléon et le monde », Thierry Lentz, Belin, 2025, 560 p.
28 octobre 2025 @ 10:36
Noël approche…..😉
28 octobre 2025 @ 12:29
Ouvrage sûrement intéressant
28 octobre 2025 @ 14:20
Encore un honteux panégyrique de l’innommable.
28 octobre 2025 @ 14:33
Et encore un livre de + sur Napoléon !
Je me demande combien de livres ont été publiés en tout ? car je me souviens en avoir lu déjà plusieurs quand j’étais au collège et au lycée il y a bien longtemps 😊
29 octobre 2025 @ 07:32
Puisqu’on parle de Chateaubriand…
Chateaubriand devint célébre avec « Atala » (publié en 1801) qu’Elisa Bonaparte fit lire à son frère. Et ce fut grâce à son intermédiaire que l’écrivain fut rayé de la liste des émigrés. Son « Génie du christianisme » (1802) intéressa le Premier Consul qui venait de signer le Concordat avec la Papauté, considérant qu’« une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole ». Lucien Bonaparte organisa une rencontre entre les deux hommes, le 22 avril 1802, lors d’un bal à l’hôtel de Brienne. Chateaubriand fut nommé secrétaire d’ambassade à Rome, le 4 mai 1803, mais commit des impairs vis-à-vis de l’ambassadeur, le cardinal Fesch, oncle de Napoléon. Par ailleurs, l’exécution du duc d’Enghien, le 21 mars 1804, révulsa le vicomte qui démissionna. Elu à l’Académie française, le 20 février 1811, il refusa de corriger le discours « incendiaire » contre l’Empereur qu’il avait écrit pour sa réception à l’Académie et il ne put occuper son siège que sous la Restauration.
(d’après Pierre Téqui, conservateur à la Maison de Chateaubriand)
29 octobre 2025 @ 07:35
Encore un ! Avec Elisabeth d’Autriche et Marie-Antoinette, Napoléon enrichit les maisons d’édition.
Que peut-on apprendre de plus sur ces personnages dont la vie a été racontée et analysée en long, en large, en travers, en haut en bas et en tridimensionnel ?
Et ce même si l’auteur est reconnu pour sa connaissance du sujet avec 26 ouvrages consacrés à l’empereur.
29 octobre 2025 @ 10:20
On peut se fier à Thierry Lentz pour être captivant .