![]()
La Villa Empain (avenue Franklin Roosevelt, 67) à Bruxelles présente jusqu’à ce 2 novembre 2025 l’exposition « Echoes of Art Déco » dans le cadre de cette année du centenaire de l’Art Déco.
More![]()
La Villa Empain (avenue Franklin Roosevelt, 67) à Bruxelles présente jusqu’à ce 2 novembre 2025 l’exposition « Echoes of Art Déco » dans le cadre de cette année du centenaire de l’Art Déco.
More
31 octobre 2025 @ 09:18
Mon style préféré. Le canapé, le fauteuil, l’enfilade et la console sont magnifiques
Sur la 2e photo cette accumulation de postes radio n’est pas du meilleur effet et donne l’impression que ce n’est pas terminé.
3 novembre 2025 @ 12:15
Pour moi, la console est beaucoup plus belle, ma main à couper qu’elle est d’Eugène Printz. L’enfilade en ronce de noyer est superbe mais moins typée. La frise encadrant le plateau de par ses arrondis, n’est pas tout à fait dans l’esprit art déco, elle me rappelle un peu une commode portuaire. Cela ci dit, que de merveilles!
Bonne journée
31 octobre 2025 @ 10:37
Quand je vais chiner, je me laisse parfois tenter par un gueridon Art Déco. Suffit de les identifier, tout les marchands ne connaissent pas. Mon ordi est sur un bureau Art Deco et j’ai trouvé chez un tapissier la chaise de bureau appareillée . La génération de ma mère trouvait cela moche, et « grand-mère ».
1 novembre 2025 @ 10:29
Il y aurait tant à dire sur l’Art Deco.
A l’Exposition des Arts Decoratifs de 1925, devant le pavillon Lalique, s’élevait une très haute fontaine de 17 étages créée par le maître verrier qui était éclairée la nuit : « Les sources de France » avec, sur le pourtour, des petites statuettes en verre (femmes en 13 modèles différents), chacune symbolisant une source. De chacune jaillit un filet d’eau. Lalique avait créé 25 modèles de bouchons de radiateur : la « Libellule », « Victoria », visage de femme de profil avec une chevelure déployée, de 1928 pour fêter les 100 ans de la maison.
Le chef-d’oeuvre d’Armand-Albert Rateau est l’hôtel particulier de Jeanne Lanvin acheté en 1920, au 16, rue Barbet-de-Jouy (détruite en 1965). C’est lui qui, impressionné par les fouilles de Pompéi, en 1914, avait dessiné le flacon rond pour le parfum « Arpège ». Le prince de Polignac offrit au musée des Arts décoratifs l’installation complète de l’appartement comprenant les boiseries et les sols des trois pièces (salle de bain, chambre et boudoir), tel que sa fille l’avait conservé (en y ajoutant quelques meubles XVIII) depuis la disparition de sa mère en 1946, ainsi que la plus grande partie des meubles et objets décoratifs.
Pierre et Denise Lévy, collectionneurs passionnés d’art moderne, ont fait don à l’État d’une partie de leur collection, en 1976, à la condition qu’un musée soit créé à Troyes pour l’accueillir, c’est le musée d’art moderne.
Jean-Emile Ruhlmann s’associa avec Marie Laurencin pour créer des papiers peints. Elle réalisa un certain nombre d’objets textiles dont un tapis. Les oeuvres de Michel Dubost, comme « L’oiseau bleu », « Arabesque », « La Rose »… trouvent leur place au Musée des Tissus de Lyon (collection École de Tissage) et au Métropolitan Museum de New York.
Georges Barbier dessinait des bijoux pour Cartier et Lalique, imaginait des verreries pour Murano. Jean Dunand était un laqueur d’exception. On lui doit « Les baigneuses » de 1929, puis 5 panneaux de laque pour le paquebot « Normandie » pour le salon fumeurs 1re classe. Camille Fauré est connu pour son travail de conception d’émaux pour les porcelainiers de Limoges. Maurice Couët fabriquait des pendules pour Cartier, en 1927, en jade blanc sculpté, onyx, diamants, corail, nacre et or. Jean Goulden était un médecin et artiste décorateur spécialisé dans l’émail cloisonné et champlevé.
Le Musée « Au fil du papier » de Pont à Mousson en plein cœur de la ville, dans un hôtel Renaissance réaménagé, qualifié d’hôtel de la Monnaie, présente, sur deux niveaux, une collection unique en France d’objets laqués.
2 novembre 2025 @ 08:22
Merci Passiflore pour vos commentaires toujours aussi intéressants.
2 novembre 2025 @ 08:43
Quelle production prolifique !!!!!
Vous avez raison, la génération de nos parents n’appréciait pas ce mobilier aujourd’hui réhabilité à juste titre.
Pour les amateurs d’Art Déco et pour nos amis belges, je recommande de visiter la villa Empain mais aussi la villa Von Burren, et évidemment les expositions parisiennes actuelles pour le centenaire de l’exposition de 1925….
2 novembre 2025 @ 11:49
Philippe H.
Oui! Le musée van Buuren et ses splendides jardins. Il y a, aussi, une expo aussi confidentielle que captivante des pièces art Déco appartenant à la Fondation Roi Baudouin. Ceci au musée BELvue.
31 octobre 2025 @ 12:54
Une pensée pour le Baron Empain.
1 novembre 2025 @ 09:03
L’exposition qui se termine le 2-11 se tient dans les sous-sols de la villa et dans une ambiance musicale d’époque . En même temps au rez- de-chaussée et au premier étage se tient l’exposition « fire »
1 novembre 2025 @ 09:10
Oui, Particule, c’était très émouvant, le drame que vécut Edouard-Jean Ampain (1937-2018) qui était, alors, PDG du groupe Empain-Schneider. Il avait été enlevé, le 23 janvier 1978, devant son domicile parisien, amputé d’une phalange de l’auriculaire gauche (envoyé à sa famille) et libéré le 26 mars. Il raconta qu’il avait, d’abord, été emmené dans une maison en ruines sans eau ni électricité, enchaîné par le cou puis, ensuite, enfermé dans une tente de camping orange installée dans une ancienne carrière de l’Oise. Après des révélations de la presse sur sa vie privée, il avait été mal accueilli par sa femme, Silvana, dont il divorcera un an après.
Très déçu par son entourage, il quitta la France pour aller vivre six mois aux États-Unis « avec un jean et un sac à dos », pour se changer les idées. Lors du procès de ses 8 ravisseurs encore en vie, le 2 décembre 1982, il annonça publiquement qu’il leur avait pardonné. Il s’était remarié, en 1990 à Monaco, avec Jacqueline Ragonaux, un ancien mannequin.
1 novembre 2025 @ 13:54
En dehors de cette exposition, je me permets de continuer sur l’Art Deco. Je m’arrête après !
A Paris, lors de l’exposition de 1925, le pont Alexandre-III avait été couvert dans toute sa longueur par deux galeries d’une largeur de 5 m. 50 abritant quarante boutiques, occupées par les industries de luxe. Le couturier Heim avait présenté sa boutique avec les tissus e Sonia Delaunay.
On avait installé le studium-Louvre, atelier d’art décoratif moderne des Grands Magasins du Louvre, avec le mobilier qui allait être en vente. Il y avait un salon de thé, à l’étage avec des porcelaines décoratives de Jo Bourgeois et une ferronerie d’Edgar Brandt.
Beaucoup de créativité chez les Italiens : Umberto Bellotto avait reçu une commande du ministère de la Justice et de et de la Marine à Rome pour leur décoration, en 1927-28. Duilio Cambellotti exposait, en 1923, ses œuvres à la Biannale de Monza : Meuble en noyer, ébène, incrustation d’ivoire, lutrin.
Federico Tesio était un dandy passionné de chevaux. Il avait le tour du monde et fondé un élevage à côté du lac Majeur, le haras Dormello. Il s’adonnait à l’ébénisterie en créant le mobilier de son domicile, certaines de ses pièces figurant dans les collections du Musée d’Orsay. Son fauteuil-rocking-chair appelé «l’œuf », de 1922, avait été attribué par erreur, jusqu’en 1987, à Hoffmann.
Des carrosseries avaient été dessinées par Gropius.
Edmund Rumpler construisait des avions militaires. Il créa une « voiture goutte d’eau » (avec l’idée de pénétrer dans l’air mais pas de place pour les passagers et les bagages) en 100 exemplaires. Pierre Massot dessinait des affiches de train, ainsi que Francis Jourdain. Les trains roulaient, déjà, à 200, 230, 250 km/h. Etc… Etc…