Le musée de Saint Cloud accueille jusqu’au 12 décembre prochain une exposition consacrée à la princesse Marie Bonaparte, épouse du prince Georges de Grèce et de Danemark (1882-1962).
Née à Saint-Cloud, l’arrière-petite-nièce de l’empereur Napoléon est aussi connue pour avoir été une patiente et une proche de Sigmund Freud. Cette exposition retrace donc sa vie dans la localité, ses voyages, ses prises de position notamment en faveur de l’abolition de la peine de mort, sa vie de princesse européenne, son intérêt pour les sciences et son rôle de mécène vis-à-vis de l’Institut Pasteur. (Merci à Anais pour l’info – Copyright photo : DR)
Musée des Avelines – Musée d’Art et d’Histoire de Saint Cloud – 60, rue Gounod – 92210 Saint Cloud
8 octobre 2010 @ 09:28
Une princesse proche de notre temps ….
8 octobre 2010 @ 10:23
Bonjour à tous,
Qu’on l’ait peinte ou photographiée, la princesse Marie Bonaparte a toujours un regard malicieux, et plein d’intelligence. Et, même dans
cette image de profil, on ne voit que lui !
Il m’amuse toujours de penser que cette Bonaparte, et cela devait
la faire sourire aussi, se trouvait être la tante, par alliance, de Sa
Très Gracieuse Majesté. C’est à ce titre que, princesse Georges de Grèce, elle a assisté au couronnement d’Elisabeth II, en 1952. Je
crois même savoir qu’elle y avait pour voisin le représentant officiel du gouvernement français, un certain François Mitterrand. Ils ont
dû bien s’amuser ! Et on aimerait bien savoir ce qu’ils se sont dit.
Ont ils parlé monarchie ou psychanalyse ? Peut-être lui a-t-elle
raconté comment elle avait réussi à convaincre Sigmund de se
réfugier à Londres, et à organiser son départ…
Pour être l’arrière petite nièce de l’usurpateur, il faut préciser que
son titre de princesse n’avait rien d’impérial. Son ancêtre Lucien,
s’étant démarqué des ambitions « impériales » du petit frère, n’avait
pas profité de la redistribution générale des trônes européens, et
c’est le St Siège qui, plus tard, a gratifié cette ligne du titre de
prince.
Les Parisiens découvriront bientôt, juste en face du Conseil Economique et Social, un nouveau Palace *****, installé dans
l’Hotel particulier de Roland Bonaparte, le père de Marie. Très
bel immeuble, qui fut longtemps le siège du Centre Français du
Commerce Extérieur, et qui demain, recevra donc les touristes
du monde entier. Ils seront bien peu nombreux à imaginer
loger dans la maison familiale d’une tante de la reine d’Angleterre !
Au Plaisir de vous lire,
Phil.
8 octobre 2010 @ 10:27
A Anais,bien merci pour cette information interessante!La princesse Marie Bonaparte avait-elle des problemes de sante? Sinon,pourquoi etait-elle une patiente de Sigmund Freud?
8 octobre 2010 @ 10:42
J’ai vécu 45 ans à ST Cloud, et d’ici décembre je ne pense pas y aller , mais c’est tellement rare qu’on parle de ma ville.
8 octobre 2010 @ 10:53
Bonjour à tous,
je vous conseille en podcast la réecoute de l’émission « 2000 ans d’Histoire » sur France Inter consacrée à Marie Bonaparte la semaine dernière je crois.
on apprend notamment que Freud était atteint d’un cancer de la bouche et que Marie Bonaparte le faisait soigner par le Dr Lacassagne (qui a donné son nom à une clinique de Nice )
8 octobre 2010 @ 11:07
le tableau présenté ici est fort joli, j’aime ce style un peu romantique
personnalité originale que cette princesse Marie, mariée à un prince grec… qui avait plutôt une attirance pour son oncle danois
voici la descendance de la princesse Marie :
2 enfants :
-Pierre (1908-1980)(ethnologue) marié à Irene Ovchinikov (sans descendance)
-Eugénie (1910-19889) mariée 1) prince Dominik Radziwill (div) d’où 2 enfants :
1)Tatiana (1939) mariée à John Fruchaud (le couple assistait au mariage du prince Nicolas de Grèce). Ils ont eu 2 enfants :
-Fabiola (1967) mariée à Thierry Hermann d’où une fille Tatiana (1996)
-Alexis (1969) marié à Natalie Chandle d’où une fille Thalia (2008)
2)Georges-André (1942-2001) marié à Françoise Lageat (sans descendance)
la princesse Eugénie de Grece a épousé en 2nd noces le prince Raimondo de Thurn et Taxis d’où un fils Charles-André (1952) marié à Véronique Lantz d’où 3 enfants : Dimitri (1977à), Maximilien (1979), Constance (1989)
quelques mots sur l’ascendance de la princesse Marie.
Elle est la fille du prince Roland Bonaparte (1858-1924), fils du prince Pierre et d’Eleonore Raffin, petit fils de Lucien (frère de Napoléon).
le prince Roland était officier d’infanterie, il avait fait St Cyr, et anthropologue. Il était memebre de l’Institut des Sciences, président de la Société de géographie.
Il a publié plusieurs ouvrages sur ses nombreux voyages et travaux de recherche comme par exemple « Première nouvelle de l’éruption du Krakatau » ou encore « Mesures de vriation de longueur des glaciers du Dauphiné », et aussi « une excursion en Corse », « la Nouvelle Guinée », « le Mexique au début du XXeme siècle »…
le prince Roland avait une soeur la princesse Jeanne Bonapare (1861-1910) mariée au marquis Christian de Villeneuve Esclapon d’où 5 enfants Pierre, Jeanne, Romeo, Lucien et Roselyne d’où descendance.
La mère de la princesse Marie Bonaparte se nommait Marie Blanc (1859-1882) décédée à 22ans un mois après la naissance de sa fille.
Marie Blanc était la fille de François Blanc et d’une allemande Marie Hensel.
François Blanc (1806-1877) était propriétaire d’une maison de jeux et fondateur de la Société des bains de mer et du casino de Monaco.
de son mariage avec Marie Hensel, François Blanc aura 3 enfants :
-Marie, princesse Bonaparte
-Edmond , député des Hautes Pyrénées, titré comte romain par le pape Léon XIII
-Louise mariée au prince Constantin Radziwill.
Le prince Constantin Radziwill et son épouse Louise Blanc auront deux enfants un fils Léon et une fille Louise qui épousera Armand de la Rochefoucauld, duc de Doudeauville.
Armand et Louise de la Rochefoucauld seront parents de 4 enfants : deux fils Sosthène et Armand et deux filles : Hedwige mariée au prince Sixte de Bourbon Parme; et Marie-Françoise mariée à Henri de Noailles, duc de Mouchy et grand-mère d’Alexis de Noailles, époux de la princesse Diane d’Orleans.
8 octobre 2010 @ 11:28
Merci, Anais, ce doit être intéressant!
8 octobre 2010 @ 12:06
Qui sont les parents de Marie Bonaparte ?
8 octobre 2010 @ 12:11
Merci Anais et Régine pour cet article. Maintenant que je vais redevenir parisienne, j’irai certainement visiter cette exposition sur ce personnage hors du commun.
8 octobre 2010 @ 12:19
Les parents de Marie Bonaparte était le prince Roland (fils de Pierre, fils de Lucien, frère de Napoléon) et Marie Blanc, richissime héritière des casinos de Monte-Carlo et de la Société des Bains de Mer de Monaco.
8 octobre 2010 @ 12:25
Le 1er époux de la princesse Eugénie de Grèce était le fils du prince Hyéronnimus Radziwill et de l’archiduchesse Renata d’Autriche (nièce de la reine Marie-Christine d’Espagne). Une alliance (il y en a peu) ente descendants de monarchies orthodoxes et catholiques
8 octobre 2010 @ 12:30
La comtesse Lucien de Villeneuve-Esclapon, belle-fille de la princesse Jeanne Bonaparte, a légué de nombreuses parures du 1er empire au musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau dans les années 50.
8 octobre 2010 @ 12:33
Elle a eu le courage de quitter un mari homosexuel. A l’époque, on taisait ce genre de choses et on serrait les coudes… ou les dents.
Evidemment une grande fortune maternelle, cela aide aussi à reprendre son indépendance.
8 octobre 2010 @ 12:44
Philippe,
J’ai hate de découvrir les salons de réception du prince Roland Bonaparte, lorsque le nouveau palace ouvrira ses portes début 2011.
Bien à vous,
Charles
8 octobre 2010 @ 13:09
J ai vu,il y a qques années un tétéfilm,où,Catherine Deneuve jouait Marie!Intéresante et actuelle cette princesse!
8 octobre 2010 @ 13:45
Elle a quitté son mari ? j’ai du louper un épisode. Elle a fermé les yeux sur la relation que Georges entretenait avec Valdemar mais elle n’a pas pour autant quitté son mari.
8 octobre 2010 @ 14:00
A Palatine,
La princesse Marie Bonaparte n’a pas quitté son mari. Une grande complicité les a toujours unis. Quant à l’homosexualité du prince Georges de Grèce, elle était connue et acceptée de tous, les familles royales de l’époque, et encore aujourd’hui, n’ayant pas la même attitude sur le sujet que la bourgeoisie bien-pensante.
8 octobre 2010 @ 14:21
Bonjour Palatine,
La princesse Marie de Grèce n’a jamais quitté officiellement son mari le prince Georges de Grèce. Certes, elle découvrit très vite la liaison que ce dernier entretenait avec le prince Valdemar de Danemark (époux de la princesse Marie d’Orléans) qui n’était autre que son oncle.
Après la naissance de leurs deux enfants, ils vécurent plutôt comme de vieux amis, jusqu’à la mort du prince Georges en 1957. La princesse Marie a raconté tout cela dans un recueil de souvenirs, intitulé « Le vieux compagnon », resté inédit à ce jour si je ne m’abuse (voir sa biographie par Célia Bertin).
Bien à vous,
Alexis.
8 octobre 2010 @ 14:27
Palatine,
Marie Bonaparte n’a jamais quitté son mari, qui certes était amoureux de son oncle valdemar de danemark marié à marie d’orléans, soeur du comte de guise. Et grâce à la fortune de sa femme, il a pu jouir d’une vie agréable, elle a d’ailleurs hébergé la famille du prince André de grèce, frère de georges, et père du duc d’édimbourg.
Elle a eu de nombreux amants dont aristide briand.
Elle s’est réalisée dans la psychanalyse.
8 octobre 2010 @ 17:58
Chère Palatine, dire que la princesse Marie a quitté son mari est excessif. Ils se sont certes éloignés menant des vies séparées car ayant des gouts forts disparates mais ont continués à « se produire » ensemble au sein du gotha. Une certaine tendresse existait entre la princesse et son époux, notamment à la fin de la vie du prince. L’excellente biographie sur la Princesse » le montre fort bien. Et malgré ses exubérances et sa « carrière » de psychanaliste, elle sut tenir son rang au sein du gotha. Les mariages de sa fille et la place qu’occupent encore sa petite-fille auprès des familles royales grecques et espagnoles, montrent que la Princesse Marie et ses descendants ne furent pas mis au ban de la bonne société. Elle y était plutôt considérée comme une princesse fantasque, un peu au même titre que la reine Elisabeth de Belgique.
8 octobre 2010 @ 18:14
C’est vrai, Philippe, que Lucien Bonaparte, frère de Napoleon devint tout de meme prince (de Canino) grace aux bontés du pape de l’époque.
C’est un homme étonnant qui a preferé garder sa femme que devenir un roi de quelque chose dans l’empire napoléonien. Son frere Jerome n’a pas eu ce genre de scrupules et a tourné le dos à sa femme americaine, une demoiselle Patterson, je crois, pour faire ce que son frere Napoléon attendait de lui.
Quel caractère il devait avoir, Lucien ! J’aime bien les hommes qui ne changent pas de femme ou de religion par interet.
8 octobre 2010 @ 18:16
Laurent F,
je ne connais pas le musée de Bois-Préau. Pouvez-vous m’en dire quelque chose ? Merci.
8 octobre 2010 @ 19:08
On parle souvent des Empereurs Bonaparte Ier et III, du petit Aiglon Napoleon « II » mais rarement des femmes de la Famille Impériale de France et de certains autres princes qui pourtant jouèrent un rôle non négligeable voire de premier ordre dans les sciences et les arts.
Pour les figures féminines et pour leur remarquable et extravagante nature qui firent une impression inoubliable dans toutes l’Europe outre Marie citons Pauline soeur de Napoléon, Mathilde Bonarparte, Mathilde de Morny (l’amie de Colette, celle qui dit cette phrase célèbre : « Il n’y a pas une jolie femme à Paris que mon frère et moi n’ayons eu ») et pourquoi pas La Princesse Alix Napoléon.
A noter que la Princesse Marie Bonarparte était extrêment proche d’une Orléans, la Princesse Marie d’Orléans comme de son époux le Prince Waldemar du Danemark, en effet leurs époux étaient amants au moins sublimés.
8 octobre 2010 @ 19:29
Caroline,
Si vous êtes la Caroline qui disait, il y a quelques temps, venir d’un famille de médecins, votre question sur la santé de Marie Bonaparte est surprenante, car vous donnez l’impression de ne pas savoir quelle était la spécialité de Freud, et donc la raison pour laquelle Marie était sa patiente.
On n’a pas besoin d’avoir des problèmes de santé (physique) pour entreprendre une psychanalyse.
8 octobre 2010 @ 21:36
Merci Corentine, toujours merveilleusement informée qui a compléter mes connaissances. Merci encore.
8 octobre 2010 @ 22:57
Je ne peux que recommander l’excellent ouvrage de Célia BERTIN, pâru en 1982, intitulé « La dernière Bonaparte », consacré à Marie Bonaparte, à la Librairie Académique PERRIN.
Marie Bonaparte a été la première traductrice des oeuvres de Freud, en français,1935, notamment « Cinq psychanalyses », en collaboration avec R. LOEWENSTEIN.
Enfin, Michel de Grèce écrit, dans « Mémoires insolites » un chapitre sur sa tante, expliquant qu’elle avait débarqué spontanèment chez Freud »
,pour lui demander de l’instruire, parce que ses parents avaient réussi à lui faire renoncer à faire ses études de Médecine
Et encore enfin, c’est Michel de Grèce qui écrit que sa tante avait eu l’idée saugrenue de vouloir faire frire les amygadales que lechirurgien venait d’enlever chez son fils « pour voir quel goût avait la chair humaine »…..
9 octobre 2010 @ 11:33
Alix a tout a fait raison . Les personnalités féminines chez les Napoléon sont souvent très fortes, et ce dés l’origine. Je pense évidemment à la mère et aux soeurs (Caroline mais surtout Elisa qui fut un véritable chef d’état). Les générations suivantes n’ont pas été en reste qu’elles soient issues du sang ou alliées. Je pense ici à la Princesse Clémentine qui persista une dizaine d’années dans son intention d’épouser le Prince Victor et aggrava la détérioration de ses relations avec son père le roi des Belges. Et effectivement la Princesse Alix ne dépare pas dans le tableau.
9 octobre 2010 @ 11:59
Je fais amende honorable pour le terme « quitter ». Je pensais surtout que Marie avait mené grace à sa grande fortune une vie independante, avec amants, et sejours à l’étranger sans son mari. Restant princesse de Grèce et de Danemark en titre parce que cela lui convenait. Cela me fait penser au couple d’Edwina Mountbattent et son mari. Ils n’ont jamais divorcé mais je pense qu’ils etaient unis par le titre de l’un et la fortune de l’autre et sans doute une grande amitié.
9 octobre 2010 @ 15:30
Lorsque l’on se rend à la Malmaison, le château de Joséphine est à droite et celui de de Bois-Préau à gauche lorsqu’on arrive au bout de l’allée mais Bois-Préau ne se voit pas de la route contrairement à la Malmaison. Le château en lui-même n’a rien d’exceptionnel mais il renferme beaucoup de souvenirs napoléoniens fort émouvants dès qu’il s’agit de l’impératrice.
9 octobre 2010 @ 17:58
merci pour le renseignement Laurent F. Sans vous je n’aurais jamais connu l’existence de Bois-Préau.
9 octobre 2010 @ 20:54
Intéressante exposition en perspective au sujet d’une princesse atypique: Princesse et intellectuelle.
En effet, le film inspiré de sa vie (« Princesse Marie ») de Benoît Jacquot avec Catherine Deneuve (excellente) dans le rôle-titre était excellent: on y voit son enfance solitaire, son mariage mué en profonde amitié pour son époux, ses enfants, et les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à la psychanalyse de Freud (réponse à Caroline) qui seraient notamment (à en croire le film)…la frigidité de la Princesse, la protection appportée à Freud pour quitter Vienne.
L’anecdote de la discussion de la Princesse avec F.Mitterrand pendant le couronnement d’Elisabeth II -elle le psychanalysait- m’a toujours amusée.
L’anecdote
9 octobre 2010 @ 22:09
Cecil[mess 24],au contraire,je connais trop bien ce Sigmund Freud,neurologue et psychiatre,mondialement connu comme le pere de la psychanalyse! Simplement,nous n’aimons pas les psychiatres pour des raisons personnelles!Il y avait meme deux connaissances qui etaient invites chez nous,des psychiatres qui se sont suicides!
10 octobre 2010 @ 12:37
Ah!Caroline!Moi aussi je suis d une famille de médecin,père,beau-père,mari,fils…et parler ainsi des psychiatres démontre certainement votre appartenance a la religion catholique intégriste…je m excuse mais il fallait que je réagisse…surtout que les psychiatres ont sauvés,autour de moi,bien des êtres chers sans compter leur charisme…et leur suicide n est que la preuve de leur lucidité et de leur intelligence!!!!!
10 octobre 2010 @ 22:05
L’oeuvre de Célia Bertin est essentielle pour comprendre la place éminente de Marie Bonaparte dans la psychanalyse en France. Elle permit à son fondateur de de quitter l’Autriche en 1938 et de se réfugier en Angleterre. Elle fut la première traductrice en français des oeuvres de Freud et joua véritablement un rôle de pionnière. D’un certain point de vue, on peut la considérer, comme la plus grande des Bonaparte. Elle eut une relation amoureuse avec Aristide Briand, l’un des hommes politiques français les plus inspirés de la IIIème République. Briand, fait unique parmi les politiques français, fut récompensé par le Prix Nobel de la Paix. A découvrir.
11 octobre 2010 @ 18:08
Pour m’être rendu au musée de Saint-Cloud, je ne puis que recommander à ceux d’entre nous qui le pourraient de visiter cette très intéressante exposition consacrée à une femme peu banale. Ils y trouveront des témoignages de l’affection très profonde qui la liait à son époux qu’elle avait surnommé « le vieux compagnon » et auquel elle donnait le petit nom de « sucre d’orge ».
En ce qui concerne les rapports du prince Georges de Grèce et de son oncle Waldemar de Danemark (de onze ans seulement son aîné), Marie Bonaparte en souffrit mais fut toujours persuadée qu’ils étaient restés platoniques.
11 octobre 2010 @ 19:31
Philippe (2)
Savez vous que l’immeuble jouxtant celui du prince Roland, avenue d’Iena, était avant guerre, la résidence de l’ambassadeur des EU, avant que celui ne s’installe, apres 45 dans l’hotel d’Edond de Rothschild rue du Fg St Honoré ?
François