Le prince héritier Haakon de Norvège a commémoré à New York les 200 ans de la première vague d’émigration norvégienne aux Etats-Unis avec l’entrée dans le port du voilier « Restauration ».
MoreHaakon de Norvège à New York
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11 octobre 2025 @ 09:18
Le navire « Restauration » est une réplique du bateau construit en 1801 qui avait transporté, en 1825, 52 personnes vers l’Amérique, au départ de Stavanger. Le prince héritier est accompagné dans ce voyage, qui l’a mené de l’Iowa au Minnesota puis à New York, du ministre norvégien des affaires étrangères, Espen Barth Eide, et la ministre du commerce et de l’industrie, Cecilie Myrseth, ainsi qu’une délégation d’entreprises norvégiennes. Cette réplique du voilier (inaugurée en 2010) est utilisée dans un but éducatif. Le 4 juillet, la famille royale avait assisté à Stavanger aux célébrations organisées pour le bicentenaire du départ du voilier. Liv Ullmann (née en 1938) est la marraine du voyage commémoratif du « Restauration ».
11 octobre 2025 @ 11:57
Merci Passiflore pour vos explications très intéressantes.
11 octobre 2025 @ 13:42
De par la vocation éducative actuelle du « Restauration », il me fait penser au « Belem ». Ce navire de 51 m de long, qui avait été lancé en juin 1896, fut acheté successivement par le duc de Westminster (en 1914), le brasseur Guinness (en 1921), La Fondation Cini (en 1951), l’Union nationale des Caisses d’Epargne (1979) et classé Monument Historique, en 1984. Actuellement, il embarque des jeunes en insertion pour un à trois jours en mer. Objectif : leur transmettre des valeurs d’entraide et de solidarité, et leur donner confiance en eux. « Le Belem est un outil pédagogique hyperadapté pour la découverte de la vie en collectivité », assure son capitaine, Mathieu Combot. « Les 300 jeunes en insertion que nous avons accueillis à bord depuis le début de l’année 2023 sont comme n’importe quel stagiaire : ils font partie de l’équipage. » De toute façon, les seize marins professionnels du Belem, seuls, ne pourraient pas manœuvrer ce géant à la voile.
Il a transporté la flamme olympique depuis la Grèce, en 12 jours (d’après « Le Pélerin »).