Ce jeudi 5 mars 2015 est inaugurée à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat une exposition consacrée à l’histoire marocaine de la famille de Chaponay au XXème siècle : « La famille de Chaponay au Maroc : une histoire d’amitié et d’engagement« . L’exposition sera inaugurée en présence d’Henryane de Chaponay, fille de la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983) et du marquis Antoine de Chaponay (1893-1956), petite-fille du duc et de la duchesse de Vendôme, née princesse Henriette de Belgique. L’exposition ouverte du 6 mars au 31 mars 2015 à l’espace d’exposition de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (Avenue Ibn Khaldoun, Rabat). Cliquez ici pour consulter le site de la bibliothèque. (Merci à Alexandre Cousin)
5 mars 2015 @ 12:36
Henryane de Chaponnay-Morancé aura près de 90 ans lors de l’inauguration de cette exposition : elle est née le 08/05/1926.
Elle avait un unique frère, Pierre-Emanuel comte de Chaponnay-Morancé, né le 24/01/1925, décédé au champ d’honneur dans le golfe du Mexique le 02/10/1943.
Tous deux, sans alliance. PM
5 mars 2015 @ 12:37
avec mes excuses : près de 89 ans.
5 mars 2015 @ 21:25
La seule descendante française du duc de Nemours, le fils de Louis Philippe.
Une vente Orléans à venir !
6 mars 2015 @ 15:51
Ses héritiers, les Bourbon du Zimbabwe, vendront surement ce que l’État français leur laissera.
6 mars 2015 @ 00:15
Madame Henryane de Chaponay a fêté l’an dernier ses 90 ans car elle est née le 8 mai 1924 et pas en 1926 comme l’affirment à tort plusieurs sites internet. Elle aura 91 ans en mai 2015.
6 mars 2015 @ 11:37
Bonjour Stanislas
Je pense qu’il y a un petit souci, j’avais consulté un ouvrage de Daniel Manach sur la descendance de Louis-Philippe Ier, roi des Français (date indiquée 08/05/1926), par contre je viens de rechercher dans un autre de mes livres : le « petit gotha » de Chantal de Badts de Cugnac et de Guy Coutant de Saisseval, ils donnent comme date de naissance 1924, sans autre précision.
Ce qui m’interpelle, même si cela n’est pas impossible, c’est l’intervalle entre les naissances du frère et de la sœur : 08/05/1924 et 24/01/1925 soit 8 mois et demi.
Personnellement j’ai connu 2 cas de naissances très rapprochées, la première où les deux frères ont vus le jour la même année en janvier et en novembre, ce qui posait problème pour les cartes de rationnement, car dans un premier temps il y avait incrédulité, lorsque la fille de mon arrière-grande-tante annonçait les deux naissances distinctes la même année, et la deuxième où la sœur et le frère avaient 10 mois d’écart.
Vous avez sans doute des sources plus fiables ?
6 mars 2015 @ 13:39
Cher Meyer,
À chaque fois qu’un reportage est consacré à Henryane et que son âge est donc donné, il apparaît qu’elle est née en 1924 et non pas en 1926. Ses amis disent de même.
C’est également 1924 qui figure sur un document qu’on peut consulter sur Internet et qui est très exhaustif sur cette famille, le tableau généalogique est en fin d’ouvrage : http://cg69-jpg2.naoned systemes.fr/accounts/mnesys_cg69/datas/medias/IR_pour_internet/44%20J.pdfT.
Au demeurant ici même notre ami Dominique Charenton qui est un généalogiste très scrupuleux nous a précisé en 2012 : « Henryane de Chaponay n’était pas la dernière enfant du couple mais l’aînée, étant née le 1er mai 1924 au château St-Michel à Cannes et baptisée le 18 dans la chapelle du château son grand père le marquis de Chaponay étant le parrain et S.A.R Madame la Duchesse de Vendôme la marraine, soit à peine 9 mois avant son frère ! Cela a dû choquer le 1er généalogiste auteur de cette erreur qui s’est répétée bien souvent ! Source : Chérubin de Renaix, Descendance de Charles de Ligne, feuillet 100 imprimé le 15 octobre 1924 ».
Les enfants retours de couche comme on dit.
6 mars 2015 @ 18:29
Bonsoir Gérard
Je vous remercie pour votre réponse et pour les éléments explicatifs.
Bonne fin de semaine.
5 mars 2015 @ 16:14
La famille Chaponay est noble (ANF 1937) et très discrète car elle n’est pas sur mon vieux Bottin.
On peut lire sur « internet » que « la famille de Chaponay (est) réputée pour être la plus ancienne ou l’une des plus anciennes de Lyon (et qu’elle s’est) enrichi(e) à la faveur des alliances matrimoniales »,
et sur un autre site consacré à la noblesse du comtat Venaissin :
« La famille consulaire des Chaponay, de Lyon, qui occupait une place considérable dans les annales de cette ville, à partir de Ponce de Chaponay, négociant riche & puissant, vivant en 1209. S’il existe deux familles de ce nom, il faut convenir que leur séparation est fort ancienne, la généalogie des Chaponay, de Dauphiné, remontant au père de Humbert de Chaponay, dit Passerat, seigneur de Ponsonas, châtelain de Saint-André-de-Briord, qui paraît en cette qualité dans l’acte du transport du Dauphiné au fils du roi de France, en 1343. »
Les spécialistes vont nous donner plus de détails.
Il serait intéressant que cette exposition vienne à la Bibliothèque nationale à Paris ou – à défaut – soit montrée à Lyon.
5 mars 2015 @ 16:49
Heureuse de connaître l ‘ascendance d’Henryane de Champonay.
5 mars 2015 @ 18:17
moi aussi. J’ai mis longtemps à reconnaître cette dame si discrète sur les photos de la Famille de France.
5 mars 2015 @ 21:56
Clémentine
Cette dame est fort discrète, aux obsèques du Comte de Paris je l’ai remarqué dans le long cortège de la famille et des royautés marcher au côté de sa cousine l’archiduchesse Robert d’Autriche-Este.
5 mars 2015 @ 22:53
J’ai eu le plaisir de souper avec Madame lors d’un séjour à Paris. C’est une femme encore très active et qui a plein de projets de recherche et de voyages. Elle vit dans le moment présent et parle peu de son passé et de sa famille, bien qu’elle a passé une partie de son enfance au Château d’Eu.
6 mars 2015 @ 08:53
et pourtant, avec une vie aussi intéressante et riche que la sienne, elle en a, des souvenirs à raconter !
6 mars 2015 @ 10:02
Le Maroc et sa famille royale peuvent dire leur gratitude à cette famille. Les Chaponay – Orléans furent de ceux qui remuèrent la conscience française contre le sort fait à Mohamed V et au Maroc par les français justement. Jean Lacouture raconte très bien cela dans la biographie qu’il consacrât à François Mauriac.
6 mars 2015 @ 10:37
En effet la famille de Chaponay est éteinte. Cette famille du Lyonnais qui a fait ses preuves de noblesse sur titre de 1498 d’entrée à la Chambre des comptes de Grenoble et qui a été admise aux honneurs de la cour, est éteinte depuis le 9 septembre 1956 avec le décès d’Antoine, marquis de Chaponay à Rabat et avec le décès en 1983 de son épouse la princesse Geneviève d’Orléans. Mais les espoirs de poursuite de cette famille avaient pris fin au décès de leur fils, le seul frère d’Henryanne, laquelle ne s’est pas mariée au demeurant, le comte de Chaponay, Pierre, né le 24 janvier 1925 à Paris et mort pour la France, perdu en mer dans le Golfe du Mexique au large de la Nouvelle-Orléans le 2 octobre 1943, titulaire de la médaille de la Résistance.
7 mars 2015 @ 04:45
Dominique Paoli dans sa biographie d’Henriette, Duchesse de Vendôme 1870-1948, donne bien Cannes le 8 mai 1924 pour Henryane.
Le duc d’Orléans avait donné son accord au mariage de ses parents et avait conservé à sa cousine Geneviève ses titres de princesse d’Orléans et altesse royale.
Le comte de Chaponay, Antoine (1893-1956) devint marquis de Chaponay-Morancé à la mort de son père en 1941, François-Pierre époux de Constance Schneider. Antoine était veuf de Diane Victurnienne de Cossé-Brissac, fille du duc de Brissac et de Mathilde de Crussol d’Uzès. Sa famille était ancienne et déjà Philippe avait accepté le mariage de sa cousine Marguerite avec le duc de Magenta, fils du maréchal de Mac-Mahon.
Pierre Emmanuel François Henri Baudouin de Chaponay-Morancé,
Pierre Emmanuel, « notre cher magnifique Manny a été tué en Floride à l’école d’aviation, à 17 ans !!! » écrit sa grand-mère au duc de Nemours son fils. Les Chaponay avaient décidé de s’installer à Dalburry au nord de New York chez la princesse Marie-Louise leur tante et son mari le dévoué Walter Kingsland. Puis Manny alla au Canada poursuivre ses études au collège Stanislas de Montréal. Son cousin germain Charles-Henry de Lévis-Mirepoix (1912-1987, inspecteur général de l’aviation civile et militaire, père de l’actuel duc et fils d’Antoine, duc de Lévis-Mirepoix, duc de San Fernando Luis, de l’Académie française, et de Nicole de Chaponay) arriva alors et lui parla du projet de former une escadrille aéronavale de la France Libre, Pierre Emmanuel très enthousiaste obtint d’entrer à l’École militaire de Pensacola en Floride, s’engagea dans la France Libre en juillet 1943 et fut affecté à la Marine de guerre (FNFL), élève pilote aéro, il partit en hydravion avec une trentaine de camarades. L’hydravion s’abîma dans le golfe du Mexique. Henryane était rentrée au Maroc retrouver ses parents et les aider dans l’épreuve. Elle devait devenir interprète dans l’aviation libre et sous-lieutenant et ne cessa de se dévouer pour les autres avec efficacité.
Clémentine de Belgique aurait aimé qu’Henryane soit sa bru et Henriette l’aurait bien vue aussi en princesse Napoléon mais Louis épousera Alix de Foresta.
La duchesse de Vendôme bientôt n’aspirera plus qu’à rejoindre « son cher mari, sa Sophie (sa fille tant aimée qu’une naissance difficile avait diminuée pour la vie), son cher Manny, ses parents (le comte et la comtesse de Flandre) et ses frères (Baudouin et Albert Ier) ».
La partie française des archives des Vendôme fut laissée à la marquise de Chaponay qui la donna aux Archives nationales, l’autre partie alla au duc de Nemours et la duchesse la vendit à l’État belge.
7 mars 2015 @ 15:53
Merci Gérard; j’apprécie que des personnes telles que vous fassiez la lumière lorsque des erreurs se produisent sur Wikipédia et ailleurs sur le web.
Stanislas est un excellent choix; tout le gratin passe par là.
Alix de Foresta était aussi un excellent choix… Kalistéa sera sans doute d’accord ;-))
Amitiés, FdC
12 juin 2017 @ 08:50
Bonjour auriez vous un exemple de la signature du marquis de chaponay, je possède une aquarelle peinte de sa part le 15 juin 1893 ma boite mail dadou260177@yahoo.fr
Merci
8 mars 2015 @ 16:17
Merci Chère Francine. Oui la princesse Alix était moins anticonformiste et plus religieuse que Mademoiselle de Chaponay.
15 mai 2015 @ 07:22
L’idée de reproduire l’exposition à LYON est sans doute très bonne. Gérard COLLOMB, Maire de Lyon, connait Henryane de Chaponay, qui a impulsé les « Dialogues en humanité », manifestation annuelle se tenant à Lyon et présidée par Gérard Collomb. Mais le Maire de Lyon ne connait peut-être pas l’existence de cette exposition de Rabat ??? Si parmi les abonnés de ce site, certains sont « introduits » auprès de la Mairie de Lyon, peut-être pourraient-ils suggérer à Gérard Collomb ou à ses services de s’intéresser à cette exposition…