
En se promenant au Caire ou à Alexandrie, la notion de la grandeur est omniprésente. Une grandeur, toute autre au Caire, avec son passé pharaonique, islamique, khédivial, royal et grand bourgeois.
Ci-dessus, le Palais du Prince Halim (dit palais Champollion), Rue Champollion au Caire.

Al Manyal, le palais du Prince Mohamed Aly Tewfik, grand collectionneur.

Place Talaat Harb, au Caire. Au rez-de-chaussée, la fameuse pâtisserie Groppi, en cours de réfection.
Au premier étage le Cercle Grec et son balcon avec vue panoramique. Une grandeur entièrement différente à Alexandrie, ou deux pôles s’imposent.
Le passé antique grec et romain et l’ empreinte de la faune internationale, quasiment importée par Mohamed Aly depuis 1810 dans une ville reconstruite après son bombardement par les Anglais en 1882.

Alexandrie, Rue Fouad, le Cercle Mohamed Aly, le club jadis le plus fermé de la ville, aujourd’hui centre culturel pour la jeunesse.

Hôtel particulier de Menasce à Alexandri, aujourd’hui librairie américaine Jefferson.
La nostalgie d’un certain passé, très présente pendant des décennies dans toutes le communautés qui ont du fuir l’ Égypte, et parmi aussi des tranches de population pas dupes des propagandes subies par les régimes successifs, commence à se répandre parmi les générations actuelles, pouvant en fin faire le tri parmi les narrations proposées.
Trois livres largement autobiographiques ont paru après 2020 aux librairies, tous les trois en langue Anglaise.
Autre signe des temps, la Francophonie régresse : c’est une cause aussi au service de laquelle le site de Régine reste une bastion parmi d’autres de cette langue raffinée.

La biographie de la princesse Neslishah, dernière princesse Ottomane, princesse Abdel Moneim d’Egypte.

Journaux intimes de la princesse Névine Abbas Halim et de sa mère princesse Tawhida.

Le récit de Samia Sérageldin est complètement inondé par l’histoire de sa famille de façon que réalité et fiction ne font qu’un. Je vous recommande une visite au Musée des Bijoux Royaux d’Alexandrie. Cliquez ici. (Merci à Iankal 21)
26 novembre 2025 @ 10:05
Impressionnant! Une photo a retenu mon attention: le sol de la salle de bain, recouvert d’ une mosaïque de nuances gris, bleu et or.
26 novembre 2025 @ 10:23
Superbe article. La visite du musée des bijoux d’Alexandrie est un vrai bonheur. Un grand merci à lankal21 pour nous avoir permis de découvrir de telles merveilles. C’est autre chose que les inaugurations de chrysanthèmes qui rythment cet automne morose…
26 novembre 2025 @ 10:31
Merci, lankal 21, j’ai un souvenir mythique d’un séjour d’un mois à Alexandrie avec ma mère chez des cousins qui y vivaient. Années 50, j’étais jeune fille, mais le raffinement, le luxe, l’élégance, la gentillesse et la culture de la famille de nos hôtes ont fait de ce séjour une expérience inoubliable. Tout ça est disparu, ils ont été forcés à l’exilé, ce monde a été effacé. Vous avez ouvert la boîte de mes mémoires ce matin, encore merci.
26 novembre 2025 @ 11:00
Merci Lanka 21
J’ai vu récemment , un reportage qui m’a navrée sur , hélas, la pollution du Nil et de son delta . Celui qui a convaincu les pêcheurs de se convertir en ramasseurs de déchets, c’est Alban de Ménonville, un Français. Il a lancé Very Nile il y a cinq ans et monté cette usine de tri, bien décidé à agir contre la pollution plastique. Chaque jour, une tonne de déchets est amenée dans le delta . Ce fleuve mythique mérite mieux . Encore merci.