Le Prince Jean de France, Duc de Vendôme, a assisté le 4 juillet dernier en tant qu’invité d’honneur à une cérémonie au musée d’Art et d’Histoire de Dreux à l’occasion du retour et de la mise en place d’un important portrait du Roi Louis-Philippe. Ce portrait en pied, nommé « Louis-Philippe, Roi des Français prête serment sur la charte« , réintègre sa place au musée après deux ans de restauration.
Ce tableau de grande dimension réalisé en 1833 par Louis-Joseph Noyal serait une copie du célèbre portrait de Louis-Philippe réalisé par le baron Gérard. Lors de cette visite le Duc de Vendôme a eu la surprise de découvrir une peinture de sa fille aînée la Princesse Antoinette qui participe chaque mercredi à un atelier peinture pour enfants au musée de Dreux. (Merci à Charles – Photo Jennifer RTV)
11 juillet 2017 @ 03:00
Notre futur roi est sur tous les fronts, que d’activites..et quelle prestance avec ca !!!
11 juillet 2017 @ 12:37
Je suis ravi également de voir les récentes activités du duc de Vendôme, un prince qui a de classe
11 juillet 2017 @ 12:40
Futur roi ? Comme vous y allez !
11 juillet 2017 @ 12:51
C’est super que noblesse et royautés en parle si souvent
11 juillet 2017 @ 12:53
Futur roi ?
Comment peut-on y croire encore ?
12 juillet 2017 @ 13:56
Mais peu de personnes en France, très, très peu, ont envie de voir rétablie la monarchie ! Vous rêvez ! De plus, quand on voit ce qu’est devenue la famille d’Orléans, on n’a vraiment pas envie de les voir s’installer au pouvoir !
Par pitié, non !
11 juillet 2017 @ 13:18
Notre futur roi ? Je suppose que c’est du 2nd degré ?.
11 juillet 2017 @ 14:38
« Notre futur roi »…. Dans vos rêves !
11 juillet 2017 @ 19:41
Futur roi ? … certainement pas !
Pour ça, il faudrait qu’il connaisse les règles d’une monarchie moderne, et celle de garder pour lui ses opinons personnelles notamment. Y’a du boulot.
11 juillet 2017 @ 20:28
Ne rêvez pas Prassara, nos institutions sont solides, je ne crois pas que le Duc de Vendôme sera un jour roi et je m’en réjouis !
12 juillet 2017 @ 10:31
À moins que vous parliez de vous en employant le nous royal, votre commentaire est très optimiste. En dehors des rêves des quelques milliers de royalistes, la France n’est vraiment pas prête à rétablir la royauté. Mais comme diraient certains internautes : espérance, espérance…
11 juillet 2017 @ 05:41
En plein dans son rôle de descendant et de prétendant.
Pourquoi le comte de Paris n’est-il pas là ?j’espère qu’il va bien.
11 juillet 2017 @ 20:26
Mais tout simplement parce que le père et le fils ne s’entendent pas et se battent pour être le prétendant en titre, tiens !
12 juillet 2017 @ 13:06
FAUX
Le Duc de Vendôme est l’héritier de la Maison de France et son père lui a octroyé le titre de Dauphin dès le décès du défunt Comte de Paris en 1999. Jean n’a jamais revendiqué d’être le prétendant en titre.
13 juillet 2017 @ 13:44
C’est faux !
L’actuel comte de Paris a du remettre les pendules à l’heure face à l’empressement de son fils Jean, et à clairement désigné son fils ainé François comme son successeur.
http://www.noblesseetroyautes.com/comte-de-paris-regle-succession/
A son décès, c’est bien le prince François qui deviendra comte de Paris !
16 juillet 2017 @ 11:28
Jean sera régent de François, donc dans les faits, il portera la fonction. Dans tous les cas, au décès de son frère, il deviendra lui-même « Comte de Paris », prétendant au trône de France, etc. Cette querelle n’a donc aucun sens et d’ailleurs, il m’est avis qu’elle est surtout entretenue par les « fans ».
11 juillet 2017 @ 06:43
Amusante anecdocte…mais quel vieux papa il fait!
ml
11 juillet 2017 @ 10:43
Oui Marialuisa, le roi Louis-Philippe a eu ses enfants assez tard, mais son ménage était heureux, et sa vie de famille harmonieuse.
Et puis, vous et moi ne nous offusquons pas pour des détails si « petit bourgeois ». Pas vrai ?
11 juillet 2017 @ 12:41
Si vous parlez du prince Jean, ce n’est pas un problème compte tenu de la durée de vie aujourd’hui, je pense que ces 4 enfants ont beaucoup de chance au contraire d’être nés dans cette famille
11 juillet 2017 @ 08:05
Encore tourné vers la passé !
Il fait vraiment très vieux monsieur, quel âge a t il?
11 juillet 2017 @ 10:44
60 ans en 1833
11 juillet 2017 @ 11:15
Ce qui lui fait aujourd’hui en 2017 ?
12 juillet 2017 @ 19:31
:D
11 juillet 2017 @ 12:45
Vous plaisantez?
Comment un père de quatre jeunes enfants peut-il être tourné vers le passé? Votre allégeance au volumineux prince Louis vous aveugle.
16 juillet 2017 @ 11:30
Il est possible de ne pas agréer la famille Orléans, sans pour autant être pro Louis-Alphonse.
11 juillet 2017 @ 08:10
Le prince Jean, est de plus en plus actif, ce qui est pour le mieux. Continuez Monseigneur à faire parler de vous et de votre famille. Les Français ne vous connaissent pas ou mal! Il est temps que les Français fassent mieux connaissance avec la famille royale.
Réponse
11 juillet 2017 @ 08:15
Le Duc de Vendôme est aujourd’hui encore parfaitement dans son rôle d’héritier de la tradition Royale française.
12 juillet 2017 @ 10:56
La vérité historique oblige à préciser que Jean d’Orléans est effectivement dans son rôle d’héritier du roi des Français quand il rend hommage à son ancêtre à la 6ème génération Louis-Philippe d’Orléans qui utilisa comme marchepied les barricades dressées par le peuple en 1830 pour se hisser sur un trône dressé pour lui par la bourgeoisie d’affaires de l’époque, toutes choses qui, à l’évidence, n’ont rien à voir avec « tradition royale française »
AUDOUIN
19 juillet 2017 @ 09:45
Commentaire orienté.
L’histoire de notre pays est paradoxale : Louis-Philippe a régné entre 1830 et 1848 et on peut certes contester sa « légitimité dynastique », mais les Bourbons-Orléans dont il fait partie sont devenus « légitimes » à la mort du Comte de Chambord (dans les années 1880). Dommage que ce soit au moment où la France a tourné le dos à ses rois !
11 juillet 2017 @ 08:55
la petite princesse Antoinette : une future artiste peintre !….comme beaucoup de princes et princesses d’Orléans .
voilà un article qui serait intéressant Régine : les artistes dans la descendance de Louis-Philippe : peinture, dessin, photo, sculpture, musique….
si je trouve un peu de temps…..
11 juillet 2017 @ 10:33
Rien que dans la descendance des défunts Comte et Comtesse de Paris, ils sont déjà très nombreux.
11 juillet 2017 @ 12:47
Ce serait interessant effectivement de faire un récapitulatif de tous les princes artistes qui descendent de Louis-Philippe Ier
12 juillet 2017 @ 14:21
Le soir de cette cérémonie, le Duc et la Duchesse de Vendôme ont assisté à une représentation musicale du Prince Gaston au conservatoire de Dreux.
13 juillet 2017 @ 19:03
En d’autre termes il a du faire son audition de fin d’année au milieu des autres bambins de l’école de musique .
11 juillet 2017 @ 09:06
Gérard, roi des peintres, peintre des rois, fut au dix-neuvième siècle l’un des plus copiés (moins que Winterhalter cependant) car il excellait à représenter les Princes en posture régalienne.
13 juillet 2017 @ 14:48
Oui c’est pourquoi sans doute les copistes ne signaient pas la toile car la commande était faite par le peintre lui-même qui ne pouvait pas reproduire à l’infini un tableau officiel.
11 juillet 2017 @ 10:22
Bravo au duc de Vendôme d’être plus présent et de représenter si bien les Capétiens.
11 juillet 2017 @ 11:08
Article parut dans l’echo républicain, il est mentionné que Jean d’Orléans est le descendant du roi Louis-Philippe et qu’il est le fils du prétendant au trône. (je ne rentre pas dans la querelle dynastique), mais croyez vous que les gens se sont dit à tient les descendants des rois de France sont encore là, la France va mal depuis 200 ans, pourquoi pas essayer une autre alternative? et bien non… mouton mouton mouton, on croit à des menteurs et on recommence tous les 5 ans…
11 juillet 2017 @ 12:38
J’apprécie de plus en plus le duc de Vendôme, un homme sur qui l’on peut compter
11 juillet 2017 @ 12:49
Le duc de Vendôme devient très actif
Merci à Charles d’en faire état régulièrement
11 juillet 2017 @ 13:02
Jean d’Orléans se comporte comme s’il était le « comte de Paris ».Or,si j’ai bien suivi les commentaires exprimés ici par le fan-club de cette ancienne famille royale,le tenant du titre est encore en vie et son héritier direct,également,même si pour d’évidentes raisons,ce dernier ne pourra pas reprendre le flambeau…
Je pense que monopoliser le peu d’espace dévolu à la cause monarchiste finit,justement par desservir ladite cause…qui n’intéresse pas grand-monde.
12 juillet 2017 @ 13:26
C’est exactement ça Milena K.
12 juillet 2017 @ 14:02
Vous avez parfaitement raison, Milena, le Duc de Vendôme n’est que le régent du Dauphin, rien de plus ! Et le comte de Paris dont on ne parle jamais ici est encore de ce monde que je sache et c’est lui l’héritier, enfin héritier avec des guillemets, naturellement !
16 juillet 2017 @ 11:40
Le régent du Dauphin… et son héritier immédiat. Lorsque François sera « Comte de Paris », chef de la « Maison royale de France », etc, etc, Jean sera Dauphin de France.
Je n’agrée pas cette famille en tant que prétendante à un trône utopique mais ses membres ont le mérite d’être assez clairs sur qui est et fait (fera) quoi. Ils ont parfaitement le droit de croire à leur retour et de faire en sorte que cet espoir vive.
11 juillet 2017 @ 14:31
Le prince Jean prend désormais son rôle très à cœur et c’est très bien ainsi
11 juillet 2017 @ 15:58
Oui, bravo au Duc de Vendôme de se faire connaitre par ces manifestations à l’ensemble des français, il faut qu’il continu comme ça ! …..
11 juillet 2017 @ 16:47
Heureuse d’avoir des nouvelles régulières du prince Jean de France.
11 juillet 2017 @ 21:18
Heureusement qu’il y a Dreux sinon ils s’ennuieraient !
12 juillet 2017 @ 11:59
Désormais le Duc de Vendôme conduit régulièrement son épouse et ses enfants dans les nombreuses régions françaises qu’il connait très bien. Une façon de mieux connaitre encore la France, ses monuments et ses habitants. Donc rien à voir avec le prétendant dissident qui vit en Espagne et qui vient seulement en France trois jours par an contraint et forcé pour des visites organisées par l’autoritaire groupuscule pseudo-légitimiste. On voit alors le faux duc d’Anjou, faire la moue 2 heures de temps dans la patrie d’Hugues Capet, billet d’avion dans la poche, valise à roulette dans la voiture du Prince de Bauffremont prêt à regagner l’aéroport en direction Madrid pour retrouver sa famille et ses amis. Le catho-tradi visage fermé de Paris n’est plus le même une fois arrivé à Madrid, l’ainé des Bourbons d’Espagne reprend sa vie bien loin des préceptes pseudo-légitimistes. Loin de cette imposture française, le faux prétendant semble revivre à Madrid sa partie puisqu’il a juré fidélité au drapeau espagnol et au Roi d’Espagne lors de son service militaire.
13 juillet 2017 @ 14:07
Votre commentaire fleure bon la modernité et la tolérance!C’est quelque chose!
Et vous évoquez le faux duc d’Anjou….le titre de duc de Vendôme est tout aussi faux,au regard de l’actuel Droit français.Donc un partout ,balle au centre.Les prétentions monarchistes des uns et des autres sont tout aussi ridicules.
12 juillet 2017 @ 00:07
Le musée d’art et d’histoire de Dreux.. sans vouloir blesser personne… mais que ça a l’air ennuyeux! Ils vont finir par ce fossiliser ces Orléans à la fin.
12 juillet 2017 @ 09:07
Le prince Jean est parfait dans son rôle de descendant royal .Merci à Charles de nous tenir informer de toutes ses activités .Lui et sa charmante famille méritent d’être mieux connu des Français.
12 juillet 2017 @ 13:09
C’est un plaisir milleroses
12 juillet 2017 @ 19:16
Le Musée d’Art et d’Histoire de Dreux est installé dans une chapelle datant de vers 1894 de même que l’école Saint-Martin voisine. C’était au début la chapelle de l’école, alors pensionnat Saint-Pierre dirigé par les Frères des Écoles chrétiennes.
La chapelle fut livrée au culte en 1895, mais pendant huit ans seulement car le pensionnat fut fermé lors de la séparation de l’Église et de l’État. L’école et la chapelle furent vendues en 1908 à la commune qui les utilisa pour des expériences scientifiques. La chapelle fut très endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1950, Maurice Viollette (1870-1960), qui fut ministre d’État et maire de Dreux, y fit installer le Musée. En 1977, le musée prit le nom de Marcel Dessal, qui en avait été le fondateur puis le conservateur jusqu’à sa mort.
Le musée évoque tous les périodes de l’histoire de Dreux depuis l’Antiquité. Il conserve des trésors comme l’Étude de glycines de Claude Monet et le premier gisant en marbre de la duchesse d’Alençon par le sculpteur Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
On se souvient que ce premier gisant était relégué dans les cryptes voûtées de la chapelle royale et qu’il a rejoint le musée en 2012 en présence du comte de Paris et après restauration. La duchesse y est représentée dans l’horreur de sa mort, échevelée, les pieds croisés, les mains crispées à côté d’une poutre calcinée. Le gisant fut remplacé en 1910 après la mort du duc d’Alençon (et celle de Barrias) par une sculpture plus classique de Charles-Albert Walhain.
Le musée présente des œuvres religieuses du Moyen-Âge et de la Renaissance, avec notamment des chapiteaux romans historiés uniques qui furent offerts à la ville par Henri VI, comte de Paris, et qui sont classés : la Nativité, L’Annonce aux bergers, une Vierge allaitant l’Enfant Jésus… Ils proviennent de l’ancienne collégiale Saint-Etienne de Dreux détruite à la Révolution et sur l’emplacement de laquelle fut construite la chapelle royale Saint-Louis.
Le musée conserve aussi 82 fragments des vitraux de cette collégiale, des XIIIe et XIVe siècles, où l’on trouve l’Enfance du Christ, l’Histoire de saint Nicolas, le Miracle de Théophile, la Légende de saint Eustache, l’Annonciation etc.
De récentes acquisitions réalisées grâce aux Amis du musée, à l’État et à la Région Centre ont permis d’acquérir une série d’assiettes en faïence fine de Choisy qui présentent le couple royal des Français avec ses nombreux enfants, un service en porcelaine de Sèvres, destiné à l’usage domestique du château de Dreux, au chiffre de Louis-Philippe et tamponné « Château de Dreux ».
Le grand portrait de Louis-Philippe remis en place le 4 juillet en présence du duc de Vendôme et de Christophe Le Dorven, adjoint à la culture et au patrimoine, aurait été peint vers 1833 par le peintre Louis-Joseph Noyal. On sait peu de choses de ce peintre qui reproduisit souvent des œuvres de Gérard. On connaît aussi de lui un tableau intitulé Louis-Philippe Ier (1773-1850) duc d’Orléans en uniforme de colonel-général des Hussards, représenté en 1817, d’après Gérard. L’original par Gérard est à Versailles comme un portrait par Gérard de la reine Marie-Amélie qui a également été reproduit par Noyal.
Le conservateur du musée, Damien Chantrenne, a rappelé que François Gérard, dit le baron Gérard, fut portraitiste de Napoléon Ier, de Louis XVIII, de Charles X et de Louis-Philippe Ier.
Ce tableau est entré au musée en 1952 après avoir fait partie des collections royales à Versailles, il fut ensuite mis en dépôt à Compiègne avant Dreux, le fief des Orléans.
La toile était oxydée et flottante. Le vernis sur la peinture avait jauni et notamment au niveau de la Charte et du pantalon de Louis-Philippe. On trouvait également quelques traces d’une inondation passée.
Emmanuel Joyerot, restaurateur support et Yolanta Mendili, restaurateur couche picturale, se sont chargés de ce travail au sein du C2RMF. La restauration a coûté 7 050 €. Des subventions ont été obtenues, à hauteur de 50 %, auprès de l’État et de la Région Centre-Val de Loire.
La restauration a consisté à installer une seconde toile au dos de l’œuvre, ainsi qu’une plaque en polycarbonate, afin de renforcer le tableau, d’assurer son étanchéité et de le protéger de la poussière.
Le prince Jean a rappelé que ce portrait rappelle un moment important de l’histoire de France où le droit constitutionnel a remplacé le droit divin.
Le prince a également souligné que le conseil d’administration de la Fondation Saint-Louis, propriétaire de la chapelle royale, s’était tenu à Dreux le vendredi précédent.
« C’est la première fois depuis bien longtemps et le décès de mon grand-père, Henri d’Orléans », a précisé le prince qui a ajouté : « C’est un signe fort qui montre que la Fondation s’intéresse de près à la chapelle et à son développement. »