Seuls et inaccessibles, l’aride Rocher et le port semblent condamnés. Pourtant, de ces écueils, Charles III, descendant des Grimaldi, va faire des atouts.
Entre tradition et modernité, le petit pays se fraie un chemin, toujours avec l’appui des régimes qui, en France, se succèdent.
Ce récit est aussi celui d’une série de personnages visionnaires : la famille Blanc fondatrice d’un empire, Monte-Carlo et sa Société des Bains de Mer ; Albert Ier, prince savant fondateur de l’océanographie ; Serge de Diaghilev, créateur des Ballets russes ; Raoul Gunsbourg et René Blum, frère de Léon, qui président aux destinées de l’opéra et du théâtre…
De Charles Garnier à Jean Cocteau, d’Albert Santos-Dumont à Jacques-Yves Cousteau, artistes, sportifs, scientifiques contribuent à cette aura improbable et mythique. Une histoire inédite fondée sur des archives françaises et monégasques jusque-là inexploitées ».
« Histoire de Monaco », Pierre Fabry, Passés/Composés, 2025, 416 p.
10 mai 2025 @ 01:51
Il n’y a pas de particule avant Diaghilev.
Sinon, autant écrire Charles de Garnier et Jean de Cocteau…
10 mai 2025 @ 02:11
J’ai lu un pavé sur Monaco je ne vois pas ce que je vais apprendre de nouveau.
10 mai 2025 @ 05:15
Par le traité de Turin du 24 mars 1860, et après consultation populaire, la Savoie et Nice étaient rattachés à la France. Les villes libres de Menton et de Roquebrune, par leur vote en faveur de la France, furent rattachées au département des Alpes-Maritimes.
le Prince Charles III protestera vigoureusement auprès de la France pour son ingérence mais, devant les résultats de la consultation populaire (883 voix pour le rattachement à la France contre 54), il préféra négocier avec Napoléon III la cession de ses Communes, qui avaient été achetées par son ancêtre Charles Ier en 1346 et 1355. Et par le traité du 2 février 1861, Menton et Roquebrune furent vendues à la France.
10 mai 2025 @ 09:05
Le Prince Charles III fut le « bâtisseur » de la célébrité de Monaco, modeste rocher auquel personne ne s’intéressait jusque là.
En effet, sa mère, la Princesse Caroline de Monaco, épouse du Prince Florestan, née Gilbert, une famille bourgeoise, fut sa conseillère très avisée pour « lancer » Monte Carlo: construction de l’opéra, réplique de celui de Paris, construction de l’Hotel de Paris et du Casino, permettant de développer une vie mondaine attirant les célébrités. La richesse commença alors à affluer à Monaco qui sortit de sa léthargie. La « Belle Epoque » fut le point de départ. Le Prince de Galles, fils de la Reine Victoria, futur Edouard VII, y faisait de longs séjours en galante compagnie. Les « années folles » confirmèrent que Monaco pouvait être un refuge d’exilés, comme l’étaient les nombreux aristocrates et bourgeois « Russes Blancs ».
A l’aube du XXe siècle, la famille Grimaldi faillit perdre le Rocher, que la France convoitait. A la succession d’Albert Ier, Louis II,célibataire, reconnut Charlotte, née en 1897, hors mariage, pour en faire son héritière. Elle ne régna jamais, puisque, à la mort de Louis II, Rainier, fils de Charlotte et du Prince Pierre de Polignac, devint Prince Souverain.
Finalement, toute l’histoire de Monaco est faite de rebondissements depuis qu’un moine (monaco en Italien) échoua sur ce rocher.
10 mai 2025 @ 12:57
l’histoire de Monaco est inépuisable….
10 mai 2025 @ 16:08
Je vais soit acheter le livre soit me le faire offrir
10 mai 2025 @ 16:43
Les livres sur Monaco, Grâce Rainier : cela sature !
10 mai 2025 @ 19:00
Merci pour ces précisions que j’ignorais ch-re Passiflore.
19 mai 2025 @ 16:03
D’accord avec GIHA.
L’histoire de Monaco est inépuisable parce que très riche (à tous les points de vue)….