C’est un livre qui risque de faire parler dans les palais comme dans les librairies. À paraître le 5 août 2025, la biographie signée Meryle Secrest intitulée « Princess Margaret and the Curse : An Inquiry into a Royal Life », s’annonce comme une relecture dérangeante, mais profondément humaine, de la vie de la sœur cadette d’Élizabeth II.
Connue pour ses biographies fouillées de figures aussi diverses que Frank Lloyd Wright ou Elsa Schiaparelli,
Meryle Secrest délaisse ici l’architecture et la couture pour s’attaquer à un mythe plus délicat : celui de la
princesse rebelle, trop libre pour le carcan royal, trop dépendante de son statut pour s’en échapper.
Mais loin des portraits paresseux d’une Margaret frivole ou tragique, l’autrice propose une hypothèse inattendue. Et si l’origine du mal-être de la princesse remontait à sa naissance – ou même avant ?
Meryle Secrest explore une piste peu abordée : l’éventuelle influence de l’alcool sur la grossesse de la duchesse d’York, future reine mère, issue d’une famille écossaise où les verres de sherry et de whisky faisaient partie du quotidien.
Sans jamais sombrer dans le sensationnalisme, elle s’appuie sur des recherches médicales modernes pour suggérer que Margaret aurait pu souffrir de troubles développementaux légers, liés à une exposition prénatale à l’alcool.
Taille très inférieure à la moyenne, problèmes de santé fréquents, caractère impulsif, difficultés d’adaptation : autant d’éléments que l’auteur interprète à l’aune de cette possible fragilité originelle.
Plus qu’une simple biographie, l’enquête de Secrest devient un plaidoyer pour une relecture empathique de la vie de Margaret. Non, elle n’était pas seulement une princesse capricieuse, fumeuse invétérée et mondaine. Elle était aussi une femme en lutte contre elle-même, dans une famille où l’on ne parlait pas de vulnérabilité. Une figure profondément moderne, prise au piège d’une époque et d’un protocole où il ne faisait pas bon être différente.
« Princess Margaret and the Curse » sera publié le 5 août 2025 par Skyhorse Publishing. Une façon de revisiter les coulisses d’un destin royal à la lumière d’une question troublante : et si le scandale n’était pas Margaret, mais ce qu’on lui a refusé de comprendre ? (Merci à Bertrand Meyer)
24 juin 2025 @ 08:05
« Voilà pourquoi votre fille est muette ! » dirait Molière. L’Irlande est pleine d’enfants d’alcooliques qui vivent normalement. Certains sont devenus des écrivains.
Faire de la mère de Margaret une alcoolique est un peu tiré par les cheveux. Pourquoi ne pas accepter une fait tout simple et vérifiable ? Margaret était égoïste. Ne pensait qu’à elle-même et n’avait pas la fibre maternelle. Elle savourait les avantages de son statut et en était même imbue : qd ses amis de bamboche devenaient trop familier elle leur rappelait qui elle était.
Quand elle se faisait inviter elle et Tony en week end chez des aristocrates, elle les faisait attendre le soir pour diner, car elle descendait de sa chambre quand ça lui chantait et elle manquait de savoir vivre.
Elle a décidé d’épouser un homme moralement peu recommandable, mais à la mode, pour damer le pion à Townsend qui se mariait avec une jeune Belge. Les mariages motivés par le dépit ne marchent pas. Tony la trompait déjà avant le mariage et a continué après. Ce n’est pas le supposé alcoolisme de la future reine mère qui a causé toutes les avanies de Margaret.
24 juin 2025 @ 08:37
C est connu & démontré par des recherches que l alcool , même peu, durant la grossesse laissent des séquelles sur le fœtus & dans la vie du jeune enfant
24 juin 2025 @ 08:41
Suis d’accord avec vous.
Margaret avait une vie vaine.
24 juin 2025 @ 08:41
Suis d’accord avec vous.
Margaret avait une vie vaine.
24 juin 2025 @ 08:47
La théorie de l’autrice de cette biographie me laisse un peu dubitative. Et je partage globalement l’ensemble de vos observations Robin sur la princesse Margaret. Ce n’est pas offenser sa mémoire de reconnaître qu’elle était alcoolique, capricieuse, exigeante et gâtée. Quant à sa vie conjugale, elle eut elle aussi des liaisons dès le milieu des années soixante. Il semble même que son premier amant d’alors a été un ami de son mari, Anthony Barton, parrain de Sarah Armstrong-Jones. Et peu après, Robin Douglas-Home, un temps lié à la princesse Margaretha de Suède.
24 juin 2025 @ 08:29
Quelle taille faisait-elle pour être nettement inférieure à la moyenne ?
La nouvelle grille de lecture de sa vie semble intéressante et éclairante .
Effectivement la connaissance des ravages de l’alcool in utero permet d’appréhender différemment les aspects de sa personnalité.
24 juin 2025 @ 08:33
Comment a t elle été conçue ?
24 juin 2025 @ 08:53
Je ne sais pas pourquoi les membres de cette famille Windsor peuvent accepter tout ceci.
Pourquoi l’histoire de cette princesse morte depuis longtemps, est écrit, réécrit ?
Et la famille royale reste comme toujours sans riposter ?
Incroyable
Le pire, c’est qu’il y des gens qui vont acheter ces ( livres) les lire, croire !