Traditionnelle commémoration qui rassemble toutes les mouvances bonapartistes et autres associations du souvenir, le prince Jean-Christophe Napoléon, le 7ème du nom pour les fidèles de l’empire, a quitté les bancs de la City londonienne où il exerce ses talents de banquier pour présider la cérémonie d’hommage en l’honneur de cet jeune officier qui un jour de 18 brumaire 1799, mit fin à l’anarchie révolutionnaire et à son Directoire corrompu . Une célébration qu’il ne saurait manquer au vu de son importance symbolique.

Orgues, orchestre militaire dans la cour du prestigieux hôtel des invalides, ce sont des centaines de personnes, un foule plus nombreuse que d’habitude, curieux ou passionnés, qui ont accompagné ce descendant de Louis XIV (par sa mère) venu honorer la mémoire d’un homme qui aura marqué le XIXème siècle et profondément changé le visage de l’Europe.

 

Gerbe déposée devant le tombeau quartzite aventurine rouge où repose officiellement le corps de l’empereur et sous le son d’une musique solennelle, le prince Jean-Christophe Napoléon a été accueilli par le général d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l’Armée, et par Emilie Robbe, conservateur qui l’on mené à travers les couloirs de l’hôtel des invalides à la découverte de l’exposition « Napoléon Stratège» nous indique le point presse du Musée de l’armée.

Se pliant aux photos où chacun se pressait pour le saluer et lui glisser un mot , le prince Jean-Christophe Napoléon a été aperçu discutant de l’idée bonapartiste avec le leader du mouvement France Bonapartiste, David Saforcada. Mouvement qui compte quelques élus, anciennement proche du parti Debout La France.

Divers membres de la famille impériale étaient présents à cette cérémonie parmi lesquels le prince Pierre Murat, le prince Joachim Murat prince de Pontecorvo, représentant S.A.R le prince Murat, la princesse douairière Alix de Foresta (grand-mère du prince Jean-Christophe) ou encore la princesse Béatrice de Bourbon-Siciles, mère du prince impérial.

Jean-Christophe Napoléon assume le titre de chef de la maison impériale depuis 1997 suite à la décision testamentaire de son grand-père, le prince Louis Napoléon. C’est en 2013 que la querelle dynastique a pris fin avec la reconnaissance des droits au trône du jeune prince de 32 ans par son père, le prince Charles Napoléon. Bien qu’expatrié au Royaume-Uni ou demeurent encore enterrés les corps de Napoléon III et de son fils le prince Louis Napoléon dans à l’abbaye de Chislehurst , le prince Jean-Christophe Napoléon a évoqué à diverses reprises , lors d’interviews, sa volonté de s’impliquer rapidement en politique française, n’excluant pas à court terme de se présenter à une élection dès lors qu’il se sentirait prêt. (Merci à Frédéric de Natal –  photos : courtoisie du Musée de l’Armée, François De Rolleboise, Marin Menzin et David Saforcada que Frédéric de Natal remercie vivement pour leur travail au quotidien. A la rentrée prochaine, la Revue Napoléon III publiera un article complet sur l’histoire du bonapartisme que j’ai écrit. Un grand merci à David Chanteranne)