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Thérésia durant la Révolution

Au printemps 1790, le marquis et la marquise de Fontenay donnent une fête champêtre dans leur château de Fontenay, en hommage à Jean-Jacques Rousseau. Des jeunes filles toutes de blanc vêtues, aux frais de la marquise, offraient des fleurs aux invités, à leur descente de voiture. Parmi ces invités, il y eut Chamfort (1740-1794) le poète moraliste, Mirabeau (1749-1791) le tribun, Barnave (1761-1793) le monarchiste révolutionnaire modéré, Robespierre (1758-1794) le futur tyran, Camille Desmoulins (1760-1794) le brillant orateur, Florian (1755-1794), l’auteur à la mode, venu en voisin. On joua des airs du “Devin du Village”, opéra dont Jean-Jacques écrivit le livret, Richard Coeur de Lion, opéra comique composé par André Grétry, “Castor et Pollux”  de Rameau. Puis on dîna dans le parc. Ce fut une vraie fête d’Ancien Régime, dont les invités étaient pourtant les acteurs principaux du drame qui venait de commencer. Un coup de vent, parait-il, frisa les perruques, dont celle de Robespierre. Dans ses mémoires, Thérésia écrivit : “Ce jour-là, j’étais Notre-Dame de Fontenay.”

Les premiers ennuis arrivèrent rapidement. Le père de Thérèsa, François Cabarrús connaissait des revers de fortune, comme il a été vu plus haut, Accusé de détournement de fonds, n’ayant pas la faveur du nouveau souverain,  Charles IV, il est arrêté le 24 juin 1790 et mis en prison. Puis il fut déclaré innocent par un jugement du tribunal, reçut une indemnisation considérable, accrut titres et possession et fut même nommé Gentilhomme de la Chambre du Roi en plus du titre de comte.

Mais en 1790, son arrestation inquiéta sa fille à la fois par le souci qu’elle se faisait de sa sûreté mais aussi parce que les millions de son père allaient faire défaut à un ménage au bord de la ruine. Monsieur de Fontenay avait non seulement dépensé tous les bénéfices de sa charge, mais aussi la dot de sa femme.

Mais les soucis n’empêchent pas Thérèsia de vouloir jouir de la vie et des hommes. Sa réputation se fait. C’est ainsi qu’en avril 1791, un échotier de “La Chronique Scandaleuse” n’hésite pas à écrire : “ Madame de Fontenay se donne complètement et avec ivresse à tous les familiers de sa maison”, desquels on peut exclure son mari. Vrai ou faux, il n’en reste pas moins que Thérèsia fait scandale.

Mais à quoi ressemblait Thérésia  ? Selon un contemporain : “Grande et élancée, elle avait déjà atteint toute sa taille et dépassait de la tête la plupart des femmes. Elle était souple comme un jonc. Surmontés de sourcils bien arqués qui leur donnaient un petit air impatienté mais adorable, les yeux étaient largement ouverts : il y avait du velours, de l’or, du diamant dans ces yeux à la fois bons et impérieux, angéliques et mutins. On se sentait tressaillir quand la belle enfant les laissait reposer sur vos yeux ou les effleurait seulement de son regard : oh ! ce regard !… une fascination. C’était à tomber à genoux devant.”

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Thérésia peinte par David

De façon plus sèche, voici sa description faite par ses geôliers lors de son incarcération en 1794 : « Thérèse Cabarrus, femme Fontenay, âgée de vingt ans, native de Madrid, en Espagne, sans état, demeurant à Versailles, taille cinq pieds quinze pouces, cheveux et sourcils bruns, front ordinaire, yeux bruns, nez moyen, bouche petite, menton rond.”

Il y a aussi un point dont on n’est pas totalement sûr, c’est son appartenance à une loge maçonnique. La princesse de Chimay dans son ouvrage, cité plus haut, relate une lettre écrite par Monsieur d’Espinchal écrite à Thérèsa : “Si la Révolution n’avait pas fait disparaître les archives de la respectable “loge olympique” on y relirait avec intérêt le procès-verbal de la reception de la soeur Thérésia Cabarrús. Jamais novice plus jolie, plus aimable, plus spirituèle ne s’était présentée. L’adoption se fit pas acclamation et tous ceux qui y assistèrent ont d’autant plus de plaisir à s’en souvenir que depuis cette époque, soeur Cabarrús fidèle à son serment et au vrai principe de la maçonnerie, n’a cessé de secourir, d’aider, de servir ses frères et soeurs”. Le témoignage de la princesse de Chimay fait foi mais, comme il est écrit, nous n’avons plus aucune archive de la loge en question. Plusieurs autres témoignages renforcent celui de la princesse de Chimay.

Le 14 juillet 1790, à la Fête de la Fédération, à laquelle elle assistait, plus en mondaine qu’en citoyenne, elle mit les yeux pour la première fois sur Jean-Lambert Tallien qui prononça un discours du haut de la Tribune.

Tallien fut très applaudi et Thérèsia interrogeant son voisin sur l’identité de l’orateur , qu’elle avoua plus tard trouver à son goût, s’entendit répondre : “ Il est le fils du maître d’hôtel du marquis de Bercy qui lui a payé ses études , ce qui lui a permis d’être clerc de notaire puis employé à un poste subalterne dans l’administration. Mais depuis le début de la Révolution, il a abandonné sa situation et s’essaie dans la presse.”

Il n’y eut rien de remarquable au cours de l’année 1791 dans la vie de Thérèsia, mais la fuite à Varennes les 20 juin, puis le retour ignominieux à Paris le 21 juin avait fait monter la tension entre le monarque, l’assemblée et le peuple.

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 Assaut des Tuileries le 10 août 1792

Le 10 août 1792, l’assaut des Tuileries par les sans-culottes met un terme à ces dissensions. Le roi est déposé, puis envoyé à la prison du Temple avec sa famille. La monarchie est abolie et la république proclamée le 21 septembre. Tallien a participé à l’assaut du 10 août, a défendu, voire organisé, les massacres de septembre dans toutes le prisons de Paris. Parmi les nombreuses victimes, il y eut la princesse de Lamballe.

 

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Massacre de Septembre

Tallien a même recommandé, en sa nouvelle qualité de secrétaire greffier de la commune insurrectionnelle de Paris, d’en faire autant en province. Puis, membre de la Montagne, élu au Comité de Sûreté Générale, il demande la mise en accusation de Louis XVI et vota la mort du roi.

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Louis XVI devant la Convention

30 000 émigrés avaient quitté la France avant août 1792. A partir de septembre, leurs biens sont confisqués. Eux-mêmes furent bannis et toute personne suspect de collusion avec eux ou avec l’ennemi, fut susceptible d’être emprisonnée et condamnée à la guillotine. Le 7 octobre 1792, un décret de la Convention ordonne qu’ils soient exécutés dans les 24 heures de leur jugement.   La Terreur avait commencé. Elle ne finira qu’à la mort de Robespierre, le 28 juillet 1794.

Le marquis et la marquise de Fontenay, désormais le Citoyen et la Citoyenne Fontenay, sont eux aussi suspects malgré leurs dons patriotiques faits à la commune de Fontenay le 21 février 1793, lui 20 000 livres et elle 9 000 livres.

La plupart de leurs amis étaient partis, il ne leur restait qu’à les imiter. Ils décidèrent de partir pour Bordeaux et de là tenter de quitter la France. Le 30 novembre 1792, ils avaient commencé une procédure de divorce mais ils partirent ensemble. Elle avait l’intention de rejoindre sa famille en Espagne, où son père avait retrouvé la faveur de la Cour, lui en Martinique, le plus loin possible. Leur fils Théodore et deux domestiques les accompagnent. A Bordeaux habitait l’oncle de Thérésia, Maximilien Galabert.

Le ci-devant marquis de Fontenay n’avait pas d’argent pour payer son passage aux Amériques. La ci-devant marquise de Fontenay lui offrit ce qui lui restait de ses bijoux. Elle l’aida même à obtenir son passeport. Il partit abandonnant femme et enfant, qui ne semblaient pas regretter son départ. La ci-devant marquise redevint la Citoyenne Cabarrús. Elle loua un appartement à l’hôtel Franklin et même désargentée recommença la vie mondaine qui lui était chère. Il est probable que le nom de Cabarrys y Galabert a du aider à ouvrir certaines portes et surtout à obtenir les crédits qui lui permettaient de survivre le plus luxueusement possible.

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Hôtel Franklin à Bordeaux

L’hôtel Franklin, dénommé l’hôtel d’Angleterre avant 1793, avait déjà reçu des hôtes de marque comme Arthut Young, l’économiste, ou le prince Frédéric-Auguste, fils du roi d’Angleterre, Georges III.

Thérésia s’est donc installée avec son fils et ses deux domestiques dans un très bel immeuble du XVIIIe, caractéristique de l’architecture bordelaise, en plein coeur de la la ville. Bordeaux et ses Girondins est loin de l’esprit de la Montagne qui sévit à Paris. Bordeaux est la ville du grand négoce, celui du vin et celui, très fructueux, de la traite des noirs. Des fortunes immenses s’y sont bâties au cours des siècles, dont jouissent leurs propriétaires sans l’ombre d’un scrupule.

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Tallien durant la Révolution

Lorsque Thérésia y arrive, Bordeaux ne connait pas la Terreur et elle y recommence la vie mondaine qui est la sienne depuis son arrivée en France. Mais en septembre 1793 arrive celui qui a fait tomber les Girondins, à la Convention en juin 1793 au profit des Montagnards et donc de Robespierre. Sa mission est de mettre fin aux idées libérales de la ville et de sa société. Le jacobinisme veut éradiquer toute velléité de fédéralisme. Paris contre la province. Tallien fait arrêter près de mille personnes, trois cents sont condamnées à mort. Il s’en prend à la fortune des bordelais qu’il spolie au profit des sans-culottes, sans s’oublier au passage. Il écrivit à la Convention : “…Les sans-culottes sont sorties en foule au devant de nous, des branches de laurier à la main et nous ont accompagnés aux cris de Vive la République ! Vive la Montagne ! Tous les témoignages publics d’allégresse ont été prodigués…Jaloux de compléter notre ouvrage en abattant les têtes orgueilleuses qui ont voulu fonder ici un empire autre que celui de nos saintes lois, nous avons publié dès le lendemain de notre arrivée, un arrêté dont nous vous demandons la confirmation. Le désarmement ordonné dans cet arrêté s’exécute aujourd’hui avec un zèle incroyable, et donnera des armes superbes et en grande quantité à nos chers sans-culottes. Il y a des fusils garnis en or. L’or ira à la monnaie, les fusils aux sans-culottes et les fédéralistes à la guillotine.”

Mais son geste vint aux oreilles des Jacobins.

« La voilà ! la voilà! cria la populace encourant à elle. La voilà, celle qui a sauvé les aristocrates! »

Et sans plus parlementer, les plus décidés se jetèrent sur elle et l’entraînèrent dans le flot hurlant, loin de son oncle et de ses amis.Pendant que l’un lui arrachait sa mantille, l’autre tentait de la fouiller pour avoir la liste de ceux qu’elle venait de sauver. En ce temps-là, on était accoutumé à toutes les formes de l’émeute. Aussi M’‘“’ de Fontenay ne s’effraya-t-elle pas. Elle était d’ailleurs vaillante et aventureuse. a Que me voulez-vous? dit-elle. Je ne suis pasune ennemie du peuple. Vous voyez par ma cocarde que je suis une patriote. »

On criait à tue-tête: « Qu’elle nous donne la liste! qu’elle nous donne la liste! »

Elle avait compris. a On vous a trompés, citoyens ; ceux qui se sont embarqués ne sont pas des contre-révolutionnaires. — Eh bien, donne nous la liste, puisque tu l’as dans ton sein. »

Et, sans mettre de gants, le plus brutal de la bande faillit déchirer le corsage de madame de Fontenay,Mais elle le repoussa avec une énergie toute romaine, rougissant d’indignation autant que de pudeur. Et comme c’était un caractère viril,que cette femme alors si délicate, toute de nerfs et de feu, elle prit elle-même la liste dans son corsage, elle la montra aux sans-culottes,et elle leur dit, comme pour les défier: « Je ne vous donnerai pas cette liste. Si vous voulez me la prendre, tuez-moi. » Et elle mordit la liste de ses belles dents.

Thérésia, dont l’influence est toujours grande, essaie d’en user pour aider ses amis. Elle aide ceux qui ont tout perdu grâce à l’argent dont elle dispose encore.

Voici que raconte une de ses filles, Madame du Hallay, d’après le récit de sa mère :

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 Hôtel Franklin détail de la façade

 “Elle apprend qu’un navire anglais est sur le point de prendre la mer avec plus de trois cents passagers, familles nobles, familles parlementaires, familles royalistes de Bordeaux, qui n’échapperont pas au tribunal révolutionnaire. Mais le capitaine anglais, qui n’est pas un sauveur pour l’amour de Dieu et de son prochain, mais par amour de l’or, ne veut pas mettre à la voile faute de trois mille francs qui manquent à la somme consignée par les émigrants.M‘“” de Fontenay s’indigne devant son oncle. Quoi ! s’écrie-t-elle, tant de monde périrait faute de trois poignées d’or  »

Et, sans vouloir écouter ni son mari ni son oncle, elle monte en voiture, elle va trouver le capitaine et lui compte la somme imposée.Le capitaine veut lui donner un reçu. « Non, lui dit-elle ; je ne vous demande que la liste de vos passagers. »

Le capitaine se contente de copier à la hâte les vingt principaux noms. Madame de Fontenay revint toute joyeuse et s’arrêta devant le théâtre, à la rencontre de son oncle, s’écriant : “Ah ! que je suis contente de m’être arrêtée à Bordeaux! »

Telle était le caractère de Thérésia ! Bien peu de choses l’arrêtaient. Et elle n’avait peur de rien ni de personne.

Pour aider son amie Justine Boyer-Fonfrède, dont le mari, un des plus riches armateurs de Bordeaux guillotiné à Paris pour ses convictions girondines, en essayant de lui faire rendre ses biens, elle intervient directement auprès de Tallien le nouveau maître de la ville. Elle l’a croisé à l’opéra, a échangé quelques mots avec lui et a compris tout de suite l’effet que la femme avait fait sur l’homme.

L’envoi du billet à Tallien eut pour effet de la faire arrêter. En effet, Jean-Lambert n’avait pas que des amis et recevoir un billet de la ci-devant Fontenay pouvait signifier une collusion avec l’ennemi girondin. Tout en elle, son nom, sa fortune supposée, sa famille la désignaient à la vindicte des représentants du peuple. Deux d’entre eux, Matte et Héron, virent là l’occasion de se débarrasser de Tallien qu’ils détestent.

Début décembre 1793, elle est enfermée à la prison du fort du Hâ, bâtisse du XVe siècle dont la “Tour des Anglais” est considérée comme sûre par les révolutionnaires. C’est l’antichambre de la guillotine à Bordeaux. Incarcérée, Thérésia y subit les pire conditions. Elle n’avait que 18 ans. Et sa jeunesse n’acceptait pas ce destin. Thérésia avait du charme et des charmes. Elle s’en était déjà servi sous les ors de l’Ancien Régime, elle sut s’en servir à partir d’une prison. Se souvenant de l’effet qu’elle avait fait à Tallien, lors de leur rencontre, elle demanda à ses geôliers de le rencontrer. Il accepta. Il est probable que chacun des deux, l’une en écrivant et l’autre en acceptant la rencontre, savait ce qui allait se passer.

A peine libérée, ou même avant selon certains, elle se donna à lui. Probablement pour sauver sa vie, mais aussi parce qu’il lui plaisait. Tallien était bel homme, avait de la prestance et il exerçait le pouvoir. Tout pour séduire Thérésia, qui ne se cacha jamais de son appétit des hommes, du pouvoir et de l’argent. Mais d’une nature profondément bonne, elle sut toujours utiliser ses charmes pour aider les autres. Thérésia était une nature amoureuse et cette nature s’étendait bien au-delà de sa propre personne et des avantages qu’elle pouvait en tirer. Elle allait jusqu’à aider, sans contrepartie, ceux qui avaient besoin d’elle. Elle le prouva toute sa vie, même une fois assagie.

Maîtresse de Tallien, maîtresse de Bordeaux, la Cabarrús, ainsi nommée par les contemporains, eut un train de vie scandaleux. Rien n’était assez beau ni assez cher pour elle. Ils n’habitent pas ensemble mais ils s’affichent partout, à l’opéra, dans les salons, en calèche.

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te de l’Etre Suprême à Bordeaux

Peu après sa libération elle écrivit le “Discours sur l’éducation, qui fut lu dans la séance tenue au temple de la Raison de Bordeaux, le 1er décadi du mois de nivôse, jour de la fête nationale, célébrée à l’occasion de la reprise de Toulon par les armes de la république. Il s’agit d’une esquisse d’un plan d’éducation pour la jeunesse, mais c’est surtout pour Tallien l’occasion d’afficher une splendide créature, somptueusement habillée, une Déesse de la Raison en chair et en os, et pour elle le plaisir de triompher.

Le 17 février 1794, elle incarne à nouveau la Déesse de la Raison, en une cérémonie qui célèbre l’abolition de l’esclavage. Vêtue d’un péplum blanc, chaussée de cothurnes, une pique à la main, coiffée d’un bonnet phrygien, elle traverse la ville sur un char doré, tiré par des jeunes gens.

 

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Thérésia peinte par Marie-Geneviève Bouliard

Peut-on parler d’amour dans ce couple qui exhibe ses folies, à l’unisson toutefois de l’ambiance révolutionnaire ? C’est un amour assez étrange qui eut des effets surprenants et bénéfiques. Il est certain qu’il l’aima, il est possible qu’elle lui rendit son amour. Non seulement il ne lui refusait ni or ni argent, mais il en lui refusa pas non plus les vies qu’elle lui demanda de sauver. Certains l’ont accusée d’avoir vendu ses aides. Rien ne le prouve et la princesse de Chimay rapporte les propos du comte de Paroy : “ Les Bordelais auraient dû lui ériger une statue pour les grands services qu’elle a rendus, elle ne reçut que de l’ingratitude dans le champ immense de ses bienfaits. J’ai été témoin de tous le bien qu’elle a fait, je l’ai vue tourmentée de celui qu’elle n’a pas pu faire…”  Pour le comte de Ségur : “ Peu de familles, à Bordeaux, peuvent lui refuser un souvenir d’admiration et de reconnaissance. Je suis du nombre de ceux dont elle a brisé les fers.”

Mais train de vie tapageur, liaison d’un bon républicain et d’une ci-devant, guillotine fonctionnant au ralenti (102 exécutions en sept mois alors qu’il y eut 1379 arrestations) , éveillent les soupçons de Paris, soupçons alimentés par les dénonciations des ennemis de Tallien.

Il ne fait pas bon être appelée “Notre-Dame de Bon Secours” et d’être celui qui aide à justifier cette appellation. A suivre… (Merci à Patrick Germain pour cette 2ème partie)