Il ne se passe désormais plus un jour sans que l’affaire «Noos » n’empoisonne et n’éclabousse l’image de la famille royale espagnole. Inaki Urdangarin, époux de l’Infante Cristina, est appelé à venir témoigner pour la deuxième fois chez le juge le 23 février prochain. Entre temps, lui et son ex-associé Diego Torres (qui charge Urdangarin au maximum et réciproquement) devaient déposer une caution de 8,2 millions d’euros à la justice. Ce montant n’a pas été déposé, ce qui implique que la justice peut désormais saisir des biens des deux intéressés. La procédure dans la pratique sera toutefois assez longue. L’avocat d’Urdangarin envisage de déposer un recours devant le Tribunal constitutionnel pour faire annuler toute la procédure en cours en raison de l’atteinte aux droits de la défense.

De son côté, la Cour royale espagnole après avoir écarté le mari de l’Infante des actes officiels auxquels il assistait d’habitude depuis 2011, puis de son site web, a indiqué à nouveau ne pas faire pression sur l’Infante pour qu’elle renonce à son titre d’Infante et au trône, voire même qu’elle mette un terme à son mariage comme cela circulait avec insistance dans la presse. L’avocat d’Urdangarin concède pour la première fois depuis le début de l’affaire que l’Infante est très préoccupée et qu’elle est allée à deux reprises en quelques jours à Madrid à La Zarzuela pour être auprès de sa mère la reine d’Espagne et y trouver du réconfort en cette période délicate.

Dans toute cette tourmente médiatico-judicaire, les autorités de Palma de Majorque ont débaptisé une rue qui portait le nom du duc et de la duchesse de Palma de Majorque en raison de la mauvaise publicité qui est faite en ce moment… (Merci à Anne P. – Copyright photo d’archives : Efe)