Le prince Albert de Monaco et Mélanie-Antoinette de Massy ont assisté à la remise des prix du concours de langue monégasque dans la Cour d’honneur de la mairie de Monaco. (©@Monaco-Info-Mairie de Monaco – Charly Gallo)
MoreLe prince Albert de Monaco et Mélanie-Antoinette de Massy ont assisté à la remise des prix du concours de langue monégasque dans la Cour d’honneur de la mairie de Monaco. (©@Monaco-Info-Mairie de Monaco – Charly Gallo)
More
20 juin 2025 @ 09:35
Mélanie-Antoinette de Massy semble avoir énormément minci !
20 juin 2025 @ 09:51
Combien de personnes parlent le monégasque dans leur vie quotidienne ? Même pas Albert et Charlene, je parie.
20 juin 2025 @ 10:47
Charlène, ça ne risque pas…
20 juin 2025 @ 19:42
Détompez- vous. Les gens emaillent leurs conversations de phrases ou d’expressions monegasques, surtout quand ils ne veulent pas être compris des étrangers.
20 juin 2025 @ 10:15
Abstenez vous de parier.
Vous ne savez absolument rien.
20 juin 2025 @ 10:17
Albert parle t’il monégasque ? Idem pour ses enfants. L’ apprennent ils ?
Quant à Charlène…. vu qu’elle ne parle pas français ou si peu au bout de 25 ans…(10 ans de « fréquentation » d’avec Albert et 14 ans de mariage…
20 juin 2025 @ 10:58
Alors Bambou toujours pas candidate pour le poste de prof auprès de Charlène ? ? ? ?
20 juin 2025 @ 10:39
Sigismond il n’y a pas de « langue monégasque » il y a l’italien qu’on parle en Ligurie et spécialement à Gènes et qu’on appelle « Génois » , différent bien que parent de l’italien langue officielle de l’italie et qui est le Toscan.
Les vrais Monégasques , un petit nombre de familles descendantes de celles qui peuplaient le village de Monaco au début du 20e siècle, parlent deux langues comme les Corses: le Français naturellement et ce génois que depuis très peu de temps on apprend même dans les écoles; A Bastia aussi , de même qu à Calvi , vous pouvez entendre cette langue… il n’y a aucune différence avec ce qu’on parle à Monaco dans certaines familles traditionnelles.(est ce que Cosmo va me contredire?)
20 juin 2025 @ 16:57
Le génois est en effet un dialecte encore pratiqué en Ligurie (où il semblait en voie de disparition il y a quelques années) et en Corse. Mais, pour une raison que j’ignore, le mot « dialecte » semble banni en France, alors que le mot « dialetto » est d’usage courant en Italie, sans aucune connotation méprisante.
21 juin 2025 @ 13:42
La diversité, y compris celle des dialectes et des accents, est l’apanage et la richesse culturelle d’un pays qui a eu la chance de ne pas avoir été centralisé, aucune raison de s’en moquer bien au contraire.
21 juin 2025 @ 13:18
L’italien, c’est la base bien sûr.
Le « genovese » est à l’origine du corse et du monégasque ce qui est logique historiquement, mais beaucoup de mots et surtout la prononciation sont différentes.
Entre le corse et le monégasque , pareil. Les pronciations et le vocabulaire sont assez différents.
A Monaco, beaucoup de gens parlent un très bon italien. En Corse, à part les profs d’italien, ce n’est pas le cas : les Corses parlent corse aux touristes italiens en croyant parler italien(!) et la courtoisie italienne fait qu’ils ne manifestent pas leur surprise. On voit qu’ils décryptent ce qu’on leur dit, mais la grammaire italienne est égorgée, littéralement. Disons qu’ils se dépatouillent pour se faire comprendre…🙄
Une Corse, prof d’italien , me disait que l’étude de l’italien n’était pas très populaire , justement parce que les corses croient parler italien ( elle a dit » c’est un massacre! ») et que les parents préféraient que leurs enfants apprennent l’espagnol. Pourquoi, alors qu’il y a beaucoup d’ Italiens qui viennent en Corse en vacances et que beaucoup de Corses travailleront dans le tourisme? Les Espagnols ? Ils ne sont pas nombreux à venir, ne serait-ce que pour les prix : aller en Corse revient cher.
L’intervention de JNG est très éclairante, merci à lui ou elle pour cette recherche.
24 juin 2025 @ 11:11
oui Mary , tout ce que vous dites est vrai ; tout cela est très complexe . Cela dépend aussi des touristes et des corses qu’ils rencontrent. Il peut par exemple y avoir des touristes italiens qui viennent de la vallée d’Aoste qui rencontrent des corses dont seulement le grand père avait émigré venant de cette région …et qui se rappellen t de ce qu’on parlait en famille …ils ont de la chance …les choses seraient différentes s’ils avaient rencontré un corse dont le père venait de Sicile !
26 juin 2025 @ 05:35
Oui, d’autant que dans le Val d’ Aoste, le Français est encore beaucoup parlé et bien des noms de familles sont Français.
Le Sicilien est incompréhensible pour moi, j’arrive à suivre un film Avec des acteurs qui parlent » Romain », mais c’est ma limite : plus bas, je suis larguée…
21 juin 2025 @ 21:00
Oh que non, dear K. Vous avez raison.
20 juin 2025 @ 11:11
Il y a au moins une semaine que le prince Albert n’a pas dévoilé une plaque « Sites Historiques Grimaldi de Monaco » : comment expliquer ce passage à vide alors que des milliers de communes attendent cet honneur ?
20 juin 2025 @ 11:30
Sans doute un patois niçois mais qui a son charme. Qui le parle ? OK, je sors !
24 juin 2025 @ 10:33
Non, le niçois vient du provençal, c’est très différent.
20 juin 2025 @ 12:20
Ce petit garçon aux côtés d’Albert est adorablement beau!
23 juin 2025 @ 19:35
Je l’ai remarqué aussi Milou : il ressemble à Gaston de France fils du comte de Paris.
20 juin 2025 @ 12:28
Historiquement, la langue monégasque prend effectivement ses origines dans le Génois.
En effet, lorsque les Génois prennent possession du Rocher de Monaco en
juin 1191 et s’y installent en 1215, « ils emportent dans leurs bagages leur
langue natale, qui va s’imposer sur ce bout de terre de façon pérenne »,
rappelle l’historien Claude Passet, secrétaire général de l’Académie des
langues dialectales, qui promeut la
langue et la culture monégasques.
Au fil du temps, la langue parlée à
Monaco prendra ses distances avec le
génois en s’enrichissant d’apports
allogènes. Les nouveaux arrivants
venus des vallées niçoises, d’Italie, du
Piémont et de Ligurie – surtout avec a
création de Monte-Carlo dès 1860 –
apportèrent chacun leur dialecte,
enrichissant une langue commune,
devenu un véritable dialecte identitaire.
(Source MonacoNow )
© Stephane Danna
Monaco connut le bilinguisme. Au XVe siècle, le monégasque du peuple cohabita avec l’italien, langue du pouvoir politique (généralement employé dans la réaction des actes officiels, au même titre que le latin) mais aussi avec le catalan, au moment de l’occupation militaire espagnole. C’est à partir de 1793 et de l’annexion de Monaco par la France que la langue française s’imposa. Depuis la Restauration des Grimaldi en 1814, seul le français est employé en Principauté dans les documents officiels et ordonnances souveraines. La Constitution de 1962 le reconnaît d’ailleurs comme unique langue officielle.
© Stéphane Danna
Jusqu’au XXe siècle, la langue monégasque fut seulement orale. Fondé en 1924 par des représentants des vieilles familles monégasques, le Comité National des Traditions Monégasques, qui a notamment pour missions la conservation et la promotion de la langue monégasque, lui fit passer le cap de l’écrit. En 1927, Louis Notari devint ainsi le père de la littérature monégasque avec « A Leganda de Santa Devota », premier ouvrage littéraire en langue monégasque. En 1960, Louis Frolla codifia la langue avec la publication de sa « Grammaire monégasque » puis du premier « Dictionnaire Monégasque–Français ».
Afin de conserver ce patrimoine identitaire, le Prince Rainier III rendit obligatoire l’enseignement de la langue dans les écoles primaires publiques à partir de 1976, puis en 1988 dans les écoles privées. Elle est aujourd’hui enseignée jusqu’au collège et peut être présentée au baccalauréat français.
En savoir plus : https://www.traditions-monaco.com
© DR
Monaco, malgré – et sans doute à cause – des vicissitudes d’une histoire mouvementée qui l’a façonné au cours des 800 ans de son existence, a su préserver sur son Rocher isolé une identité culturelle sacralisée, cristallisée autour de la langue des origines, le génois, devenu le monégasque.
Claude Passet, auteur de la Bibliographie de la
20 juin 2025 @ 12:39
Je reprecise que rien n’est de moi, bien sur, (souces citées) mais que ces extraits traduisent bien la complexité et l’évolution de l’usage du monégasque et du français pour ceux qui sont intéressés par le sujet.
21 juin 2025 @ 13:21
Merci pour votre recherche qui remet les pendules à l’ heure!👏
24 juin 2025 @ 18:57
Merci JNG.
24 juin 2025 @ 19:03
Bravo à vous deux , une très belle journée , beaucoup de monde pour voir cette remise de prix de la langue monegasque
20 juin 2025 @ 13:36
Le monégasque , est- ce une ancienne langue ou simplement un patois ?
20 juin 2025 @ 15:15
Félicitations à ces jeunes.
20 juin 2025 @ 15:33
J’imagine bien sûr que le prince Albert de Monaco parle la langue ancestrale de son Rocher. Pour ce qui est de Charlène, vu qu’elle ne décroche toujours pas trois phrases en français, c’est définitivement fichu.
20 juin 2025 @ 15:47
J’imagine, j’espère, que le prince Albert de Monaco parle la langue de ses ancêtres et sujets. Pour Charlène qui ne décroche toujours pas trois phrases en français, c’est définitivement fichu…
21 juin 2025 @ 12:47
Bien sûr que oui !!!
20 juin 2025 @ 16:53
Sigismond Albert parle le monegasque comme ses sœurs.
Ils ont raison de parler cette langue pour honorer les ancêtres et l’histoire de Monaco et c’est un privilège aussi pour ceux qui l’apprennent
21 juin 2025 @ 09:01
Bambou , on s’abstient quand on ne sait rien Le prince Rainier parlait l’italien comme le français depuis l’enfance et Caroline parlait couramment avec son mari et ses beaux parents Casiraghi l’italien. Le « Monégasque » n’existe pas ; il suffit d’employer quelques autres mots pour parler « génois » au lieu de Toscan .
Lorsque le prince Rainier venait en Corse pour honorer sainte Dévote il affectait de parler quelques mots en Corse avec les officiels qui le recevaient qui lui répondaient volontiers: c’était la même langue!
Quant à Charlène vous n’en savez rien : il faut arrêter de suggérer qu’elle est tellement bête que depuis une quinzaine d’années elle n’a pas été capable d’apprendre le français.
21 juin 2025 @ 13:08
Klistea
Il ne faut pas vous faire d’illusion.
Elle va continuer à nous suggérer les même inepties lors de ses prochains commentaires.
Sauve qui peut.
21 juin 2025 @ 13:37
Dans son enfance, le prince Rainier était bilingue en anglais ! Il était pensionnaire en Angleterre ( et s’etait même enfui une fois tant il y était malheureux ) et son anglais était parfait. La princesse Grace aurait même dit qu’il était un très mauvais professeur de français…parce qu’il lui parlait tout le temps en anglais !
Il a sans doute appris l’Italien plus tard, mais il n’a jamais étudié en Italie.
21 juin 2025 @ 15:05
Vous avez raison Kalistea, plein de bon sens dans votre commentaire et une approche impartiale.
24 juin 2025 @ 12:32
Je crois que vous avez tort sur votre dernier paragraphe. De toute évidence Charlène ne parle toujours pas le français et ne le parlera jamais.
22 juin 2025 @ 23:57
È un bene conservare la propria lingua ,inclusi i dialetti Traduzione di Google: Il est bon de préserver sa propre langue, y compris les dialectes Traduction google
24 juin 2025 @ 10:51
chère carolibri , il parait que ses frères dirent un jour à Napoléon que leur mère ferait bien de se taire car non seulement elle ne savait pas le français (au contraire de leur père qui le parlait couramment) , mais elle ne parlait pas bien l’Italien non plus. Naoleon s’emporta : « notre mère parle l’Italien qu’on parle en Corse , voilà tout ! » Il avait déjà raison , il y a deux siècles.
De nos jours hélas , le corse qu’on parle dans la rue et les familles est souvent un charabia mêlé de mots français. Un jour , j’étais dans un avion qui partait pour « le continent ». Le commandant de bord prit le micro et nous fit ce savoureux accueil : » amici corsi vi (prononcé bi) SOUHAITEMU un bon viaggiu (un u , au lieu d’un o en italien ) (et les autres , les « pinzuti » , eh bien tant pis ! me suis je dit .)
Je riais bien et je me disais « eh bien c’est cela finalement le corse : Vi SOUHAITEMU forgé sur souhait un mot français… et il faut remarquer que s’il avait dit « vi AUGUREMU , il tombait dans l’italien !
24 juin 2025 @ 20:58
Mary , vous savez bien que les familles princières ont toutes sortes de précepteurs dans les palais pour apprendre des tas de choses aux enfants princiers et naturellement les langues car ils vont devoir s’en servir plus tard.La reine Elizabeth d’Angleterre n’avait jamais mis les pieds dans une école en Angleterre et encore moins en France. Et pourtant elle parlait français couramment . Le prince Philip parlait français couramment.Lui c’était différent car il avait habité à saint cloud chez son oncle Georges de Grèce et sa tante Marie Bonaparte.
26 juin 2025 @ 06:13
Kalistea, je ne doute pas que le prince Rainier n’ait étudié l’Italien, mais je ne sais pas s’il a jamais donné d’interviews en Italien. En Anglais, oui, et sans accent français.
La reine Elisabeth a étudié le Français, mais on l’a surtout entendue LIRE des discours en Français, avec un accent anglais et lors d’un reportage sur une visite officielle, elle a fait répéter au président Chirac une phrase toute simple » Comment va votre mari ? ». Peut- être était- elle un peu sourde, mais Chirac a répété et elle a répondu » Oh, il va bien, merci « .
Je crois au Français du duc d’Edimbourg qui a vécu à Paris et qui allait à l’école et quand on parle avec des camarades de classe, rien de tel pour apprendre une langue.
Qui n’a pas fait de progrès après un séjour linguistique ?
La reine Elisabeth n’a jamais eu de camarades de classe, à part peut- être sa sœur et encore, 4 ans de différence, c’est beaucoup pour des leçons. L’ aînée était forcément plus avancée que la cadette.
Elle avait étudié le Français oui, mais le pratiquait–elle souvent ? C’est possible, je n’en sais rien. On n’en a jamais eu l’écho en tout cas.
27 juin 2025 @ 10:54
Je crois que si l’histoire de Chirac est vraie la reine aurait compris tout de suite s’il avait dit: » comment va son altesse royale votre époux? »… j’ai lu aussi (mais les journalistes écrivent tant de choses de leur invention…)U’Elizabeth et Philip communiquaient en français quand ils voulaient se dire quelque chose sans que leurs enfants encore jeunes comprennent , ou d’autres personnes présentes .