La Cour d’appel de Bruxelles a rendu le 25 octobre dernier un arrêt établissant que Jacques Boël n’est pas le père légal de Delphine Boël. Par ailleurs, le tribunal ordonne au roi Albert II de se soumettre à un test ADN dans les trois mois pour déterminer s’il est le père biologique de Delphine Boël née en 1968.

La Cour d’appel a chargé une experte de l’ULB-Hôpital Erasme pour procéder à ce test. Un pourvoi en cassation peut être introduit par les avocats du roi Albert II contre la décision relative à la contestation de paternité mais pas pour ce qui concerne le test ADN lui-même ».

Le communiqué des avocats de Delphine Boël conclut : « Nous, avocats de Delphine Boël, nous réjouissons de cette décision qui est une affirmation sereine et forte des principes selon lesquels il faut toujours privilégier l’intérêt de l’enfant. Cette décision est une étape importante dans le combat difficile qu’a engagé Delphine Boël, après l’échec de toutes les démarches amiables pour que son identité, comme celle de ses enfants, soit enfin légalement reconnue ».

Reste que le roi Albert II peut très bien refuser d’effectuer ce test ordonné par la justice. On ne peut l’y contraindre mais ce refus constituerait alors une présomption négative pour le roi et donnerait encore du poids au dossier de Delphine Boël. (merci à Pierre et Anne – Copyright photo d’archives : O.Polet)