Le roi Fouad et la reine Fadila d’Egypte présentent leur deuxième enfant et première fille la princesse Fawzia Latifa née en février à Monaco. Le couple a déjà un fils le prince Muhammad Ali. (Point de Vue n° 1772 du 16 juillet 1982)
Archives : naissance de la princesse Fawzia Latifa d’Egypte
41 Comments
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16 mars 2010 @ 06:09
Qui peut me dire ce que la reine Fadila devient et leurs enfants?
Je sais que ce roi a eu un divorce compliqué , que se santé n’est pas bonne et qu’il vit en Suisse
16 mars 2010 @ 06:15
Un beau couple au temps du bonheur.
Depuis des années, presque plus de nouvelle, ou très peu, de cette famille divorcée.
Je crois me souvenir (merci PDV) que le roi a connu des moments très difficiles. Que devient-il, ainsi que ses enfants ?
Merci pour vos renseignements.
16 mars 2010 @ 06:23
Le roi Fouad et fadila d’Egypte ne seraient-ils pas divorcés à ce jour.
16 mars 2010 @ 07:46
Qui peut nous dire tous les details sur ce couple meconnu et sur leur descendance?Bien merci d’avance!
16 mars 2010 @ 07:53
ou la la !!!!
je me rappelle de ce point de vue comme si c’etait hier !!!!
que sont devenus les membres de cette famille ?
16 mars 2010 @ 08:03
c’était le temps du bonheur… j’aimerais bien savoir ce qu’ils deviennent ?
16 mars 2010 @ 08:12
une très jolie couverture ! Que devient la reine ?
16 mars 2010 @ 08:31
La même question que tout le monde, que deviennent-ils ? et leurs enfants ? quel âge ont-ils et que font-ils ?
16 mars 2010 @ 09:27
Très belle couverture de Point de Vue de l’époque. Le couple a divorcé avec fracas. J’avais lu dans un PDV mais il y a déjà assez longtemps que le roi était parti s’installer à Genève. La reine Fadila et les enfants étaient dans des ennuis financiers importants à Paris et le reine avait même sollicité l’aide du roi d’Arabie-Saoudite.
16 mars 2010 @ 10:09
le roi Fouad est né au CAire le 16 janvier 1952, fils du roi Farouk et de Narriman Sadek.
En 1976, il épouse à Paris, une jeune française, étudiante en litterature qu’il a rencontré en Suisse Dominique-France Picard Loeb, née le 23/11/1948 à Paris, fille de David Loeb et de Paule Picard et qui deviendra la reine Fadila.
le couple aura 3 enfants :
-Muhammad Ali (1979), né au Caire
-Fawzia Latifa (1982) née à Monaco
-Fakhrudin (1987) (un garçon) né au Maroc
le roi et la reine ont divorcé en 1996, divorce compliqué et le roi a fait une depression
16 mars 2010 @ 11:36
Ces princesses d’Egypte sont toujours d’une beauté, un peu comme les libanaises.
24 juillet 2013 @ 18:27
Elle est française de pure souche….
16 mars 2010 @ 12:23
CORENTINE,merci pour pour l’information de Fouad et Fadila d’Egypte.
16 mars 2010 @ 14:30
En revoyant cette couverture, on se demande comment Point de Vue pouvait rendre intéressants des gens qui l’étaient si peu. Il y a renoncé depuis.
16 mars 2010 @ 15:01
COLETTE C MESS 11
La reine FADILA n’était égyptienne que par le mariage. Elle est française et sauf erreur issue d’une famille d’origine alsacienne.
16 mars 2010 @ 15:11
Le roi d’Egypte est toujours très malade et son divorce l’a complétement anéanti physiquement et moralement.
Il vit très modestement grace à l’aide de certains proches, sans voir ses enfants.
Quant a son ex-epouse, elle a été expulsée de son logement de l’avenue Foch et continue ses manoeuvres deloyales et basses envers le roi.
16 mars 2010 @ 18:01
Apres un peu de recherches il semble que le roi a en effet fait une dépression . La reine a perdu son titre dans le divorce , son mari étant la personne decernant ceux-ci c’était facile. D’autre part toute la famille royale d’Egypte vit péniblement a cause de soucis financiers majeurs. La Reine a la garde des enfants.
16 mars 2010 @ 19:21
Cela est bien triste ! Une des soeurs du roi d’Egypte qui était un soutien pour ce dernier, vient de mourir.
16 mars 2010 @ 20:36
a Charles
je vous très sévère vis a vis de la reine qui s’occupe de façon exemplaire de ses enfants Elle n’a eue d’autre solution que de trouver un emploi de secrétaire pour subsister. Le roi a fuit en Suisse pour échapper au créanciers selon les infos que j’ai.
16 mars 2010 @ 22:03
Cette ex-Reine ne mérite aucune compassion, c’était une arriviste rien de plus. Au vu de certains articles dans la presse, son attitude envers le Roi et sa famille furent vraiment indignes.
16 mars 2010 @ 22:05
Et effectivement, elle n’avait dans ses origines aucun sang arabe. Elle savait parfaitement jouer un jeu qui ne la grandit pas. C’est triste.
16 mars 2010 @ 22:27
Le couple a divorcé avec beaucoup de fracas.
Le Roi Fouad s’est installé en Suisse avec ses soeurs et s’est retrouvé dans une situation financière très indélicate ainsi qu’une forte dépression.
Il a retiré tous les titres accordés à son ex-épouse d’origine française (Fadila était le prénom qu’elle avait reçue lors de son mariage qui avait eu lieu à Monaco) mais depuis on ne la voit plus guère, je ne sais pas ce qu’elle est devenue.
16 mars 2010 @ 23:31
J’ignorais qu’ il avait eu un autre roi après Farouk en Égypte! Et ces la première fois que j’entends parler du roi Fouad, Dans qu’elle pays vit-il maintenant?
17 mars 2010 @ 09:44
Nicole B
Debut des années 50, Farouk s’étair remarié. Sa femme, soeur du shah d Iran, ne lui avait donné que des filles.
Alors il a épousé une Egyptienne de 17 ans, Narimann je crois,et l’a obligée de grossir avant le mariage. Il aimait les femmes bien en chair. Narimann a donc grossi et s’est mariée et a donné le fils tant désiré à son mari. Mais quand Farouk a perdu son trone,peu de temps après la naissance de Fouad, elle a quitté son mari et s’est remariée très vite avec un Egyptien. Fouad etait encore un bébé. Je ne sais si à ce moment il est resté avec sa mère.
Je crois que le prince Rainier a été son tuteur, parce que Farouk est mort encore jeune. Ce pauvre Fouad a du trouver pas mal de reconfort auprès de ses grandes soeurs.
Au début des années 50, la presse italienne parlait beaucoup de Farouk.
Mes amies internautes trouveront sans doute bizarre l’histoire du poids de Narimann, mais je suis sure de ce que j’avance, parce que c’était tellement bizarre meme à l’époque que ca s’est imprimé dans ma mémoire d’enfant.
8 août 2013 @ 14:52
Le Roi Farouk était marié en premières noce à Safinaz Zulfikar , et non à la soeur du Shah d’Iran, Safinaz Zulfikar prit par la suite le nouveau nom de Farida conformément à la tradition de la famille royale selon laquelle les membres de la famille doivent porter les initiales « F », .
La sœur du roi Farouk Princesse Fawzia fut la première épouse du Shah d’Iran et eu une fille avec lui : Shahnaz Pahlavi
17 mars 2010 @ 20:56
Corentine, il me semble que le mariage du roi Fouad d’Egypte et de Dominique France Picard Loeb a été célébré à Monaco (un reportage figurait dans PdV à cette époque).
Claude-Patricia, je partage votre opinion. Les soeurs du roi l’avaient dissuadé d’épouser celle qui deviendra la reine Fadila. Dans un ancien n° de PdV, le roi expliquait que son épouse n’en voulait qu’à son argent. Lors de son divorce, elle a changé à plusieurs reprises d’avocat. Elle a tout fait pour que ses trois enfants ne voient plus leur père. Quelle tristesse !
Bonne soirée à tous.
17 mars 2010 @ 22:29
Charles et les autres internautes m apprennent ce qu’est devenu Fouad. Je suis triste qu il soit malade et ne puisse voir ses enfants. Cela ne plaide pas en faveur de son ex-femme.
18 mars 2010 @ 00:48
Bonjour Palatine
Sur la reine Narriman :
» Ayant donc divorcé le 17 novembre 1948, Farouk se remarie le 06 mai 1951 avec Narriman Sadek, fille d’un important fonctionnaire. C’était une ravissante personne
et le Roi l’avait remarqué très peu de mois avant son divorce. Il avait souhaité la revoir. Bien qu’elle fût déjà fiancée avec le dr.Hashem Zaki, un jeune diplomate égyptien, sa famille accepta d’organiser une rencontre. Cette rencontre eut lieu dans une bijouterie du Caire
où, bien entendu, le Roi était entré par hasard. Avec une naïveté touchante et dans un style enfantin, la reine Narriman a donné le récit de cette entrevue.
Elle se défend d’avoir été littéralement enlevée par le Roi à Hashem Zaki. Si elle considérait ce dernier comme un homme de haute culture et dont l’avenir politique était certain, bien qu’il fût républicain et ne s’en cachât guère, elle affirme qu’il n’avait aucun titre à se considérer comme son fiancé. Elle reconnait cependant qu’il était promis à une carrière diplomatique
brillante et qu’elle rêvait d’être un jour, à Paris ou à Madrid, « » Madame l’Ambassadrice d’Egypte » ». Mais le roi vint à passer et la première image qu’elle eut de son souverain, de son futur maître, dans l’arrière boutique du joaillier, lui produisit une impression irrésistible : « » Ses épaules, ses bras et ses poignets couverts de poils….. » » De quoi faire rêver, en effet, une jeune fille en fleur de lotus. On ne résiste pas, paraît-il, quand in est une Egyptienne de seize ans, à un système pileux aussi abondant et aussi royal. On ne résiste pas davantage à la couronne d’Egypte.
De quelle manière Farouk obtint-il que Hashem Zaki s’effaçât devant lui et lui laissät la jolie Narriman ? On ne sait trop. Bien des versions ont été données de ce conflit entre le Roi et son très humble sujet. Pressions; menaces, promesses ?….Il restq ue ce fut le Roi qui, tout simplement, Narriman étant consentante, effaça Hashem de son chemin en même
temps que du coeur de la jeune fille. Celui-ci, fièrement, renonça à une si odieuse compétition. Il est actuellement fonctionnaire à la Délégation Egyptienne de l’O.N.U.
Lorsque Farouk abdiqua, il ne cacha pas sa satisfaction qu’il était « » bien content que Farouk ne fût plus qu’un homme comme les autres » » à qui il pourrait enfin adresser l’expression de son plus profond mépris.
Narriman a révélé que son ancien fiancé se voyait volontiers Président de la République d’Egypte. Boutade ou prémonition ? Laissons cela, mais avouons-le, ce serait une belle revanche du fiancé balayé contre le roi chassé de son trône. Narriman, ce jour-là, peut-être, aurait enfin quelque regret. Qui sait ? …
Le mariage fut célébré au Caire, en grand cérémonial, le 06 mai 1951. Pour sa reine numéro deux, Farouk fit aussi largement les choses que pour sa reine numéro un. Une fois de plus, les cadeaux officiels affluèrent au Palais de Koubbey. Une fois de plus, la foule applaudit à l’événement et se pressa sur le passage du cortège. Mais la foule égyptienne est friande de spectacles et ses manifestations sont généralement tapageuses.
Qu’un humble fonctionnaire traverse quelque bourgade et voici toute une population qui s’assemble, agite les mains et mène grand tumulte.
Cent un coups de canon tonnent dans le ciel de la ville. Précédée par les cadets militaires
et leur fanfare, la fiancée gagne le Palais d’Abdine.
Narriman est accompagnée de la princesse Fawzia, l’aînée des soeurs de Farouk, qui fut naguère impératrice d’Iran mais que son frère tyrannique obligea à divorcer au jour et à l’heure que lui même avait choisi pour son propre divorce – ce qui déchaîna de la part des ennemis du Palais un flot
d’hypothèses malveillantes où la calomnie, sans doute, jouait largement son vilain rôle.
Quatre mille soldats font la haie d’honneur sur le passage de Mlle Narriman Sadek. Celle-ci
est accueillie au Palais, au nom du Roi, par le très vieux et très distingué Mohamed-Ali. Les
pensées de ce prince doivent en cet instant, se trouver toutes embuées de nostalgie. Si le roi Fouad n’avait pas eu de fils, c’était lui qui devenait l’héritier du trône , en sa qualité de dernier fils d’Ismaïl. La naissance de Farouk lui a enlevé tout espoir d’être jamais roi d’Egypte. Mais, Farouk n’ayant pas de fils, il était redevenu son successeur naturel. Et voilà
que Farouk se remariait….En effet, moins d’un an plus tard, Narriman allait donner à Farouk cet héritier mâle que Farida n’avait pu mettre au monde et qui enlevait au vieux prince à barbiche blanche, définitivement, cette fois, sa dernière chance de régner.
Puis ce sont encore les réceptions, les banquets, les feux d’artifice, les felouques illuminées sur le Nil. Au centre de cette nouvelle féerie pour un mariage royal, Narriman resplendit dans une robe qui acoûté, dit-on, plusieurs millions. Elle est couverte de bijoux,
comme l’avait été Farida.Comme elle, elle frémit d’espoir.
Quatorze mois après, pourtant, Narriman ne sera plus que la femme d’un exilé.
Le voyage de noces des souverains fut particulièrement fastueux. Ils partirent à bord de ce yacht dont Farouk avait fait son palais flottant d’une richesse extraordinaire. Palaces et hostelleries des côtes européennes furent noyés sous un flot d’or. Le Roi dépensait huit cent mille francs par jour, ce qui inspira à un hôtelier français et clairvoyant cette remarque pleine de bon sens : « » Des clients à huit cent mille francs par jour, ça ne peut pas durer…. » »
Le roi, tout entier, adonné à son nouveau bonheur, allait-il se reprendre ? Très vulgairement :
« » s’acheter une conduite « » ? Quelque conseiller avisé, au début de son règne, lorsque Farouk commença à sombrer dans tous les abandons, aurait pu lui rappeler le conseil de Burrhus à Néron : « » C’est à vous de choisir, vous êtes encore maître, Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être….. » »
Mais, aujourd’hui, le Roi parvenant au seuil d’une nouvelle étape de ce règne pouvait encore
tout sauver et se sauver lui-même. Et Burrhus eût repris la suite de son conseil, si mal
suivi jadis par son impérial élève :
« » …Vous n’avez qu’à marcher de vertus en vertus,
Mais si de vos flatteurs vous suivez la maxime,
Il vous faudra, seigneur, courir de crime en crime… » » »
Huit mois plus tard, c’était l’incendie du Caire, réplique à Néron pour l’incendie de Rome.
Burrhus avait préché dans le désert.
Dernière chance, dernier espoir : un héritier pour le trône. Cette naissance tant espérée
allait-elle tout changer ? Non, car il y avait quelque chose de pourri au royaume d’Egypte.
Le 16 janvier 1952, pourtant, un communiqué du Palais annonçait l »heureux événement : « » La jeune reine d’Egypte a donné naissance ce matin à un enfant de sexe masculin qui se nommera Prince Ahmed Fouad, du nom dre son grand père le roi Fouad. Cette naissance
a été saluée de cent un coups de canon qui ont marqué le commencement de journées de liesse, car premier enfant mâle du roi Farouk, le petit prince devient héritier de la couronne égyptienne. « »
Une fois encore la foule s’assemble sous les fenêtres du Palais. Elle acclame Ahmed Fouad, « »Prince du Haut Nil » », qui vient de naître pour assurer la suite d’une dynastie âgée déjà de cent cinquante ans. La garde royale a révêtu son uniforme de parade avec la tarbouche écarlate et les gants blancs. Les fanions s’agitent au fer des lances étincelantes. Un flot de fleurs coule à travers les rues du Caire et inonde la Palais. L’air est peuplé d’ondes sonores répercutées des rives du Nil à la citadelle et jusqu’au pied du Sphinx et des proches Pyramides. C’est d’abord l’hymne national puis, sans cesse répété, le commentaire
officiel de la naissance : « » Allah tout puissant a voulu qu’à huit heures ce matin un enfant naquit au Roi et à la Reine. Cet événement annonce une ère nouvelle dans l’histoire de l’Egypte. L’Egypte et le Soudan se réjouiront de cet heureux présage. Le
prince Ahmed Fouad sera un grand roi comme son père. La nation a un fils autour duquel nous nous rassemblerons dans la joie ! « »
in Jean Bernard-Derosne, Farouk, février 1953, pages 140 à 146
Cordialement
18 mars 2010 @ 00:58
Bonjour
Sur le roi Farouk (1920-1965)
« Le 31 décembre [ 1949], chez les Henri Claudel, le général Macready, qui a servi, avant la guerre, dans l’armée égyptienne nous dit ceci :
– Farouk se réveille un jour le front soucieux, appelle son devin familier et lui déclare avoir été
poursuivi en rêve par un lion.
– Très mauvais, dit l’homme qui interprète les songes, il faut faire quelque chose immédiatement,
sans tarder, aujourd’hui même.
– Mais quoi ?
– Il faut que Votre Majesté, dans l’heure qui suive, tue un lion !
Mais où trouver un lion à tuer sur le champ ? Il n’y en a pas près du Caire et il faudrait s’enfoncer trop loin dans le désert. Sa Majesté se frappe la tête.
En grande pompe, Farouk se rend au jardin zoologique, découvre non pas un seul lion, mais un lion
et deux lionnes en cage, et les abat tous trois.
Un riche Egyptien, qui avait prêté sa résidence au roi pour un week-end, eut la surprise de découvrie,
en rentrant chez lui, que les ampoules du lustre avaient éclaté et que le plafond était criblé de balles
comme une cible….Le souverain, et ses compagnons de fête, s’étaient plu à organiser un concours
de tir dans le salon.
Le même Farouk, dans les premières années de son règne, lorsqu’il raffolait des torpédos de grand luxe, s’amusait à caramboler légèrement la voiture arrêtée devant la sienne. L’automobiliste tamponné descendait en gesticulant et s’approchait de Farouk qui murmurait simplement : « » Je suis le roi » », provoquant ainsi d’humbles excuses entrecoupées de profonds saluts. »
in Robert de Saint Jean, Journal d’un journaliste, 1974, pages 287 et 288
************
» Joueur, je [Jacques Chazot ] ne le suis pas vraiment. Je suis enchanté de jouer comme on a envie d’aller au cinéma. J’ignore les salles de jeu des casinos. Le Baccara, la roulette et la boule, ne m’amusent pas, mais il m’est arrivé d’y accompagner Françoise [Sagan] . Entre elle et le roi Farouk cela se passait à Monte-Carlo , il y a eu une merveilleuse partie de baccara. Je ne sais si maintenant c’est pareil, mais à ce moment-là on n’avait pas besoin de tirer. Les cartes de baccara ne sont pas marquées et Françoise s’est trompée dans son compte, elle a dit : « » Pas de carte « » Il y avait un énorme pot, des millions. Farouk répond « »carte » » Il abat 1, elle 2. Françoise a tout raflé, on a cru qu’il allait la tuer.
Un autre soir à Genève, Farouk jouait très fort, selon son habitude, devant lui une femme très belle perdait une cinquante de millions calmement. Cette dame demande un verre, pas de valet de pied, elle prend une cigarette, pas de feu. Farouk lui jette un briquet Fabergé enrichi d’émeraudes, de rubis et de brillants,
un briquet des Mille et une nuits ! Elle allume sa cigarette et lui tend le briquet. Il lui fait signe « »cadeau » ». Elle le jette sur la table vers le croupier et dit :
– pour le personnel ….
Ce qui est moins joli, c’est qu’on a donné cent francs au croupier et repris le briquet.
On n’a jamais su si c’était Farouk ou la dame »
in Chazot Jacques par Jacques Chazot, 1975, pages 20 et 21
*********
Dans » Farouk, la déchéance d’un roi « de Jean Bernard-Derosne paru en février 1953, on peut lire ce passage sur Fatima Chirine(1923-1990) épouse de Joao prince
d’Orléans et Bragance, frère cadet de la feue comtesse de Paris, pages 134 et 135 :
» Quelques unes de ses liaisons [ du roi Farouk ] furent cependant trop retentissantes pour n’avoir pas laissé de traces certaines. Elles portent des noms et ces noms sont étalés avec acharnement dans la presse quotidienne égyptienne. Fatma , c’était cette
belle princesse dont le roi s’éprit avec férocité. Il exigeait qu’elle divorçât et lui proposait de la faire reine d’Egypte. Elle refusa. Cependant, sur une route de France, la voiture de son mari s’écrasant contre un arbre, la fit veuve. Quand elle ramena à Alexandrie, à bord d’un navire, le corps du prince, Farouk , fort jovial et ne cachant même pas sa satisfaction, l’attendait sur le quai. Même les menaces royales demeurèrent sans effet sur la ravissante éplorée. Elle repoussa Farouk, pour épouser le [ frère du ] prétendant sans espoir au trône du Brésil. Farouk en conçut une colère et un désappointement furieux. »
**********
Farouk, avait une ascendance française :
François Sevoz
né à condamine La Doye (Ain)
épouse Catherine Baudet
d’où
Anthelme Seve
*26 07 1754 à Lhuis (Ain)
épouse le 30 11 1786 Antoinette Julliet
fille de Louis Juillet et de Antoinette Desergues
d’où
Joseph Seve, devenu Soliman Pacha (voir son portrait par H Vernet)
né le 17 05 1788 à Lyon
décédé le 12 03 1860 à Le Caire
épouse Maryam Hanem (+20 03 1895 à Le Caire)
d’où
Nazli Hanem
épouse en 1856
El Sayed Mohamed Chérif Pacha, 1er ministre :
né en 1826 à Constantinople
décédé en 1887 à Graz
d’où
Jewficka Hanem
épouse Abdel Rehim Sabry , pacha, gouverneur du Caire (+27 08 1930 )
d’où
Nazli
décédée le 01 06 1978 à Los Angeles
épouse le 24 05 1919
Ahmed Fouad Ier, sultan d’Egypte le 09 10 1917 puis roi d’Egypte le 15 03 1922
né le 26 03 1868 au palais de Guizeh
décédé le 28 04 1936 au palais de Koubbeh
d’où
Farouk Ier (1920-1965)
18 mars 2010 @ 10:31
Dominique Charenton,
Merci pour vos interventions.
Je vous contacterai prochainement via votre mail.
A bientot
Charles
18 mars 2010 @ 16:26
Bonjour Laurent, bonjour à tous,
Dominique-France Loeb-Picard, ex-reine Fadila d’Egypte, s’est conduite on ne peut plus mal.
Laurent je ne sais pas si je t’ai raconté la fois où je l’ai rencontrée à la réception de la fête nationale tunisienne au pavillon Armenonville. Je l’ai vue faire des courbettes et donner sa carte de visite à… Frédéric Mitterrand !!! C’était pathétique.
Quand les gens ne sont (plus) rien, ils en font hélas toujours des tonnes…
18 mars 2010 @ 16:42
Dominique (Charenton)
merci pour ce travail de longue haleine. Vous avez rempli un puzzle dont je n avais que quelques pièces. Quel homme étonnant ce Farouk , un vrai personnage de roman. Encore une fois on a raison de dire que la réalité dépasse la fiction. Aucun romancier n’oserait imaginer un tel personnage.
Je savais que c’était un flambeur et qu’il dépensait sans compter. Et en femme raisonnable que je suis, je le regrette bien pour son pauvre fils et ses petits-enfants.
Quant à Narriman, c’est bien ce que je pensais, elle a été éblouie par le statut de son prétendant. Mais quand le « statut » s’est évanoui, elle a préféré un autre mari et j’espère pour elle que cette fois il s’agissait d un mariage d’incliation.
Elle avait je crois une mère tres envahissante et qui exigeait qu’on la traite meme apres l’abdication comme une reine.
Je n ai jamais su qui s ‘est occupè du pauvre bébé.
Merci encore 1000 fois pour vos précisions, j’avoue que je me suis bien divertie.
Palatine
18 mars 2010 @ 19:55
Damien ,
J’espère que tu vas bien ?
Ce que tu ecris ne m’étonne guère de la part de cette femme qui a littéralement détruit son mari.
18 mars 2010 @ 20:16
Un grand merci à Dominique Charenton pour toutes ces informations sur le roi Farouk et sa famille.
Je connaissais le côté joueur et amateur de jolies femmes du roi, mais j’ignorais que c’était à ce point.
19 mars 2010 @ 00:39
Maurice Mességué avait séjourné dans le palais du roi Farouk. Il le raconte dans « Des hommes et des plantes ». Il avait été reçu … royalement. N’ayant plus ce livre depuis longtemps, je ne peux donner des détails, ayant tout oublié, sauf le coté « amateur de jolies femmes » comme dit joliment Shandila.
20 mars 2010 @ 18:02
Bonjour Palatine
Maurice Mésségué racontait aussi qu’un jour le prince Ali Khan, père de l’actuel chef des Ismaeliens, était venu le consulter en lui idsant qu’il connaissait quelques problèmes dans son activité sexuelle. Alors Mésségué lui demanda quelles étaient les fréquences de ses rapports. Ali Khan, lui répondit : » un le matin, un l’après midi et un le soir ! » Alors Mésségué, lui dit « Monseigneur c’est moi qui doit venir vous consulter ! »
Cordialement
21 mars 2010 @ 09:56
dominique msg 34
Ouiiiiiii ! Dominique, je me rappelle tout de meme cette anecdote parce qu’elle était… étonnante.
Après ce livre, je n’ai plus jamais considéré feu le prince Ali Khan du meme oeil.
Vous avez bien fait de parler du prince parce que je pense que cela égayera nos amis internautes. Il fait gris ce matin et rire nous fera du bien.
10 novembre 2010 @ 16:28
J’ai eu le plaisir de connaitre Fadila Farouk (Dominique >LOEB) qui était bien en peine en 2007-2010 gentille personne… vos écrits
m’interpellent…????!!!
10 février 2011 @ 02:58
Bonjour,
Les enfants du roi Ahmed Fouad et de son ex épouse ont aujourd’hui 23, 28 et 30 ans. Ils revoient leur père depuis de nombreuses années, étant donné qu’ils sont adultes. Le roi Ahmed Fouad est connu pour sa grande culture et son amour pour l’Égypte, qu’il partage avec eux. Pour le reste,cela ne nous regarde pas vraiment.
21 septembre 2011 @ 19:42
je suis une grande admiratrice de la famille royale d egypte et notement du roi farouk et j apprecis bcp son fils le roi ahmed fouad2 je ss desoancelee pour lui que dieu soit avec lui je ss issue d une famille noble d algerie c est ca les nobles n ont jamais eu de chance
30 octobre 2012 @ 21:21
bonjour je voudrais s’avoire les nouvelles de la pricesse fawzia fouad2 merci