Voici la carte postale de Durban par Guizmo. « Durban (anciennement Post-Natal jusqu’en 1835) est une ville d’Afrique du Sud située dans la province du KwaZulu-Natal au bord de l’océan Indien. Elle est l’ancienne capitale de la colonie et de la province du Natal.

Le 25 décembre 1497, à la recherche de la route des Indes, le navigateur portugais Vasco de Gama est le premier Européen connu à accoster sur la côte dans un port naturel qu’il baptise « Rio De Natal » renommé plus tard Post-Natal sur la côte africaine au bord de l’océan Indien. De même, il donna le nom de « Natal » (Noël) à la côte. La Côte est peu explorée durant les deux siècles suivants.

 

En 1823, le navire Salisbury, commandée par le Lieutenant britannique F. G. Farewell, accoste dans la baie de Rio de Natal et effectue un relevé topographique. Farewell trouve l’endroit idéal pour y construire un avant-poste commercial et obtient du Cap l’envoi de 25 hommes pour construire un port.

Le 23 juin 1835, les 35 résidents de Port Natal décident de faire de la localité la capitale de la région et la rebaptisent « d’Urban » en l’honneur de Sir Benjamin d’Urban, alors gouverneur de la colonie du Cap. A partir de ce moment la population de la ville ne cesse d’augmenter et le 15 mai 1854, le township administratif de Durban devient un arrondissement divisé en 4 quartiers. En 1855 commence à se développer la culture de la canne à sucre dans la région. Ville anglophone, libérale, indienne et zoulou durant tout le XXe siècle, la ville éclipse toutes ses rivales d’Afrique subsaharienne pour devenir le plus grand port du sous-continent ainsi qu’une destination touristique très prisée des habitants du Transvaal. La ville se caractérise par une hostilité globale à la politique d’apartheid et par les mauvais résultats électoraux qu’y réalise le parti national au pouvoir.

En 1986, Morris Fynn, descendant de Henry Francis Fynn, mène campagne pour abattre les panneaux d’apartheid sur les plages de Durban afin de protester contre la politique du conseil municipal qui a accepté d’y appliquer la ségrégation raciale. Ils sont démantelés en 1990 lors de l’abrogation de la loi sur les commodités séparés[6].

En 1992, lors du référendum sur l’approbation de la politique de domination blanche en Afrique du Sud, Durban se distingue par l’un des plus hauts scores du pays (84 %) en faveur de la politique de négociation avec le congrès national africain pour établir une nouvelle constitution sud-africaine.

Dans les années 1990, Durban supplante Le Cap comme seconde plus grande ville d’Afrique du Sud en nombre d’habitants derrière Johannesburg.

En 2001, la ville accueille la Conférence sur le racisme organisé par l’ONU et fin 2011, elle accueille la conférence de l’ONU sur le changement climatique[.

Durban est le plus grand centre de l’océan Indien et le plus grand port d’importation et d’exportation d’Afrique du Sud. Durban est le plus grand port sucrier au monde. C’est une ville industrielle réputée pour ses raffineries de sucre, son industrie textile et ses usines de fabrication de peintures, de savon et de conserveries.

La plage la plus populaire est la Golden Mile, qui s’étend de South Beach à North Beach. En plus d’être une magnifique étendue de sable, elle compte également de quoi s’amuser avec des parcs d’attractions ouverts tard le soir.

Le quartier historique est agencé autour de l’hôtel de ville, le grand théâtre et le Old Courthouse Muséum. Le Old court Muséum est l’ancien palais de justice. C’est le plus vieux bâtiment public du  quartier central des affaires. Il témoigne à la fois des guerres d’Afrique du Sud et de l’insurrection de Bhambatha. Pendant la seconde guerre mondiale il fut utilisé comme centre de recrutement  puis plus tard comme une bibliothèque, avant d’être transformé en Musée d’histoire Il dispose de deux étages d’espace d’exposition illustrant les aspects de l’histoire ancienne de la région.Vestige de la présence britannique, la Salisbury House est un joli bâtiment de 1900 rénové dans les années 1980.

La Saint Paul Church qui est une Eglise anglicane. L’église gothique Renaissance Edwardian inaugurée en 1853 a été reconstruite après un incendiée en 1906. L’église possède un magnifique plafond en bois, des vitraux magnifiquement ciselé et une grande nef. Une grande partie de l’histoire ancienne de la ville a été gravée sur des plaques commémoratives dans ses murs.

Plus loin dans le Francis Farewell Square, se tient un marché très animé. Le quartier indien  est très important. Les premiers indiens sont arrivés en 1870 et la réputation commerciale des Indiens n’est plus à faire. Dans  le Victoria Street Market  vous trouverez un nombre important d’épices notamment une épice nommée «  exterminateur de belle-mère » !

Nous avons aussi visité le marché des sorciers. On trouve aussi tout ce qu’il faut pour faire de la sorcellerie et jeter des sorts : bouts d’intestins, sabots, os d’animaux. Un lieu très dépaysant pour nous et…qui ne sent pas très bon.

Le Jardin Botanique est clairement incontournable. Établi en 1849 comme un site expérimental pour la culture des plantes tropicales, il s’agit de l’un des plus vieux jardins botaniques d’Afrique, qui abrite une incroyable collection de spécimens typiques de la flore sud-africaine.

Ses petites ruelles sont parfaites pour une promenade, et ses grandes étendues d’herbes accueillent régulièrement des évènements de toutes sortes.

Attention cependant aux gros moustiques et aux babouins qui n’hésiteront pas à vous voler votre pique-nique ! Le babouin du Cap (chacma baboon) est un  singe coquin, amateur de fruits, graines, herbes, mais aussi d’insectes et petits lézards, a élu résidence partout dans le pays. S’ils sont très amusants à regarder, ils peuvent parfois se révéler méchants, surtout quand ils sont accompagnés par leur progéniture. Le jardin botanique de Durban est ouvert toute l’année, sauf certains jours fériés. L’entrée est gratuite. »