Charlotte Casiraghi, fille de la princesse Caroline de Monaco se lance dans une nouvelle aventure professionnelle, celle de la co-production cinématographique. On connaissait la jeune femme cavalière, image pour des marques comme Gucci, Yves Saint-Laurent et Montblanc, défenseuse du patrimoine (elle a soutenu la restauration du grand escalier du château de Fontainbleau), auteure et animatrice des rencontres philosophiques qu’elle avait elle-même initiées à Monaco.

En 2014, elle a acheté les droits du livre « Notre-Dame du Nil » écrit par Scholastique Mukosonga et qui fut récompensé en 2012 par le prix Renaudot. Le livre narre la vie de jeunes filles en 1973 inscrites dans un collège en vue d’y apprendre les meilleurs manières et se marier ensuite avec de riches hommes, le tout déjà sur toile de fond de la discrimination envers les Tutsis, qui finira par éclater lors du génocide de 1994.

Charlotte Casiraghi assure la co-production de ce film résolument très engagé. Son compagnon et père de son second fils Balthazar, le réalisateur Dimitri Rassam, fils de l’actrice Carole Bouquet, en est le producteur délégué. Le réalisateur est Atiq Rahimi, un Afghan qui a dû fuir son pays et qui connaît donc bien, comme le souligne Charlotte Casiraghi, la douleur de l’exil. Le tournage s’est terminé ces jours-ci au Rwanda. Les actrices sont des novices, recrutées parmi 900 candidates.

Pas de date quant à la sortie au cinéma du film mais déjà une grande étape de franchie comme le confiait Charlotte Casiraghi au magazine « Madame Figaro » : « Les obstacles sont nombreux. Il faut trouver le financement, les comédiens, le réalisateur, faire les repérages. Produire un film est très long. Il y a toujours des tonnes d’obstacles et mille raisons d’abandonner. Ça permet de mettre à l’épreuve son envie et son courage, mais, quand le film existe enfin, les sensations sont décuplées. » (merci à Anne)