Le 19 décembre prochain à Amsterdam, la princesse Béatrix des Pays-Bas assistera à la première de la comédie musicale « Juliana, moeder van het volk » (Juliana, mère du peuple ».
Comédie musicale « Juliana, moeder van het volk »
13 Comments
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27 novembre 2015 @ 08:01
Vu le caractère ouvert des Hollandais, je suis certaine que cette comédie musicale sera jouée dans une ambiance joyeuse et bon enfant!
27 novembre 2015 @ 12:21
Ce croquis la représente bien.
27 novembre 2015 @ 12:37
Oui, mais je doute qu’on restera réaliste. D’accord pour voir la reine comme mère du peuple (moeder van het volk). Ou comme mère tout court, ou comme épouse aimant son mari. Mais je crois qu’elle a été plus aimée de son peuple que de son mari qui l’avait épousée par intérêt. Juliana : l’amour conjugal à sens unique.
28 novembre 2015 @ 08:36
Ami des Bataves,
Serait-elle la première ?
28 novembre 2015 @ 11:26
Exactement ce que je voulais écrire Gibbs .
28 novembre 2015 @ 20:58
Elle est ni la première ni la dernière mais je suis d’accord avec l’Ami des Bataves. Elle a beaucoup aimé un mari qui en plus de son indifférence lui a fait l’injure de tremper dans l’affaire Lockheed. Avoir un mari qui mène une double vie avec avec naissance d’enfants illégitimes c’est déjà pas facile à accepter mais quand en plus on sait qu’il est accusé publiquement de corruption, la couleuvre doit être très difficile à avaler.
29 novembre 2015 @ 10:23
Merci, Hermione. Je ne veux pas jouer les pères La Vertu, mais quand un homme mène une double ou une triple vie, et qu’il n’a pas de fortune personnelle, il trempe toujours dans des compromissions, des trafics d’influence. Bernhard monnayait ses interventions auprès de grosses firmes. Il avait des bouches à nourrir. Donc il vivait comme un hypocrite et sa femme qui l’aimait ne méritait pas ça. C est ce qu’on appelle vouloir le beurre et l’argent du beurre. Quand on fait un mariage d’intérêt il faut en accepter les inconvénients, on ne peut avoir.
Je ne sais plus quel homme politique français racontait dans ses mémoires qu’après une visite officielle du couple fin des années 40 à Paris, celui-ci en prenant congé était monté dans un avion dans un aéroport français. Mais l’avion avait atterri très vite dans un autre aéroport français, un peu comme s’envoler d’Orly et atterrir au Bourget. Le prince est descendu et sa femme a continué seule vers la Hollande. L’homme politique français s’est demandé ce qu’il avait bien pu raconter à sa femme pour justifier de rester seul à Paris.
Déjà en Angleterre pendant la guerre il avait une double vie.
L’argent est le nerf de la guerre, mais aussi de l’adultère et de la paternité illégitime. Il faut entretenir tout ce petit monde.
29 novembre 2015 @ 10:23
désolé, je voulais dire « on ne peut tout avoir »
29 novembre 2015 @ 22:31
Juliana était folle de lui c’était une sainte, elle devait être heureuse quand il était là et le peuple aimait le prince et son courage.
27 novembre 2015 @ 13:34
Mère du peuple : c’est cela ! j’aimerais la voir à la TV + sous-titres …
29 novembre 2015 @ 18:43
C’est une comédie musicale framboiz07… pas un documentaire réaliste et pointu sur la vie de Juliana; personnellement je ne ferais pas de spécial pour assister à ce spectacle. FdC
27 novembre 2015 @ 15:37
Pourquoi un tel spectacle ? anniversaire, fête, évènement… ?
30 novembre 2015 @ 07:42
A Gérard
Le peuple aimait le prince, c’est vrai. Parce qu’on lui cachait tout. La double et triple vie du prince, il l’ignorait. Dans un pays protestant, cela n’aurait pas plu du tout.
Les turpitudes du prince ne sont « sorties » qu’avec l’affaire Lockheed. Les Néerlandais ont été abasourdis, et le prince a dû démissionner de toutes sortes d’activités honorifiques. Après sa mort, on a fait le décompte de ses enfants illégitimes et on a parlé de ses escapades conjugales en Angleterre pendant la guerre.
On dirait que ça vous déplait que je parle mal d’une personne titrée. Mais il y a des hommes cavaleurs dans tous les milieux. Rois ou manants.
Il y a des femmes qui sont dans le déni, comme la reine Juliana qui ne voulait pas « voir ». ..
Je répète que quand on fait un mariage d’intérêt ou de convenances, il respecter son contrat. Représenter (il l’a fait), être fidèle (il ne l’a pas fait) et être honnête (il ne l’était pas).