Que l’on soit un « fan » ou non de la princesse Diana, il est indéniable que son intérêt marqué pour certaines causes a permis de faire évoluer les mentalités et/ou d’attirer davantage l’attention de l’opinion publique. Des gestes qui aujourd’hui en 2017 sembleraient évidents, ne l’étaient pas dans les années 1980. Le fait que la princesse ait donné la main à une personne porteuse du virus du SIDA a réellement été plus efficace que n’importe quelle campagne d’information. Non, donner la main à un malade du SIDA n’est pas mortel. Dans les années 1980, c’était un acte fort. Idem pour les personnes souffrant de la lèpre.

La princesse de Galles avait insufflé une manière de faire différente : comme son fils le prince Harry, elle se mettait au niveau de ses interlocuteurs, n’hésitant pas à s’accroupir si besoin pour parler à un enfant. Pas de gants blancs non plus comme c’était alors de mise à la Cour.  Aujourd’hui, il semblerait totalement impensable qu’une reine, princesse n’embrasse pas l’enfant qui lui a tendu un bouquet. Lorsque Diana intégra la famille royale britannique en 1981, c’était pourtant ainsi. Autant de gestes simples d’attention et de délicatesse qui peuvent sembler anodins aujourd’hui.

Le SIDA, la lèpre, la boulimie et l’anorexie, les sans-abri, l’encadrement des personnes hospitalisées, les mines anti personnels, autant de combats largement médiatisés grâce à l’engagement de la princesse.