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C’est le samedi 10 septembre 2016 qu’a eu lieu l’entretien de Noblesse et Royautés avec le prince Léka II des Albanais et sa future épouse Elia Zaharia à l’hôtel Rogner à Tirana.C’est l’un des lieux de rendez-vous prisés pour des réunions dans la capitale albanaise. Une exposition permanente de photos de la famille royale albanaise depuis le règne du roi Zog s’y tient en permanence. Sur cette photo, à l’arrière-plan, les noces du roi Zog et de la reine Géraldine célébrées le 27 avril 1938.

Noblesse et Royautés remercie Messieurs Skender Zogu et Sulejman Gjana pour leur aimable collaboration en vue de mettre en place cet entretien.

La rencontre avec le prince Léka et sa future épouse a duré plus de deux heures. L’exil, le retour en Albanie, le statut de la famille royale, la rencontre entre les futurs époux, les raisons de si longues fiançailles, des souvenirs familiaux, la fondation reine Géraldine, les préparatifs du mariage qui sera célébré le 8 octobre mais aussi les hobbies et la facette plus intime du couple vous seront dévoilés au fil de 5 parties de ce lundi à vendredi.

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Mais avant tout, une mise en contexte de cet entretien. Le prince Léka et la future princesse Elia étaient déjà présents dans les jardins de l’hôtel Rogner par une fin de matinée ensoleillée. Le premier contact fut absolument charmant et tout le monde se sentit immédiatement à l’aise. Le prince s’exprime dans un anglais académique, tandis que la future princesse Elia parle couramment le français. L’entretien se déroule dans les deux langues.

D’emblée, le prince se montre tel qu’il est : une personne très naturelle, empathique, à l’écoute, parlant de manière posée. Bref, une personnalité que l’on sent aussi à jamais marquée par les pertes successives des êtres chers qui constituèrent sa sphère familiale : sa grand-mère la reine Géraldine en 2002, sa mère la reine Susan en 2004 et son père le roi Léka en 2011. Le prince les évoque avec beaucoup de tendresse, d’admiration et de d’émotion.

Un prince qui a naturellement voué sa destinée à son pays dont il a foulé le sol lorsqu’il avait 20 ans en 2002. Un prince qui aujourd’hui se montre plus fier que jamais d’une Albanie en pleine mutation, en plein essor mais qui connaît aussi encore des difficultés sociales auxquelles la fondation Reine Géraldine tente de s’attaquer au mieux.

Le prince Léka forme un duo très fusionnel avec sa future épouse. A les voir, on comprend qu’un regard vaut mille paroles. Ils sont extrêmement unis et complémentaires. Au cours de l’entretien qui a commencé par des questions au prince, la future princesse Elia écoute attentivement et bien patiemment, ensuite c’est le contraire, le tout toujours avec beaucoup de douceur entre eux.

Lorsque l’on question l’homme de la rue à Tirana sur le prince, la future princesse et le mariage, les commentaires sont très positifs ou neutres. En tous les cas, les personnes interrogées (dans des restaurants, hôtels, taxis, musées,…) ne sont absolument pas hostiles au prince.

On loue avant tout sa grande simplicité. Peu de personnes interrogées par Noblesse et Royautés de manière informelle, connaisse en fait réellement le prince mais la plupart a un jour vu le prince à côté de lui dans un café, en rue,…Certes, le prince mesure presque 2 mètres et ne passe donc pas inaperçu.

Ce qui revient constamment, c’est le sobriété de mode de vie du prince, loin du bling bling. Un jeune homme qui se rendait à pied à son travail lorsqu’il faisait partie de cabinets ministériels en tant que conseiller.

Il en est de même pour la future princesse Elia issue d’une importante famille dans le monde artistique albanais. Elia Zaharia est une personnalité connue dans le milieu théâtral où elle continue à se produire après avoir connu un succès certain en France. Une future princesse très attentive aux autres, un appui indéfectible au prince Léka depuis 8 années et qui s’investit avec énergie au sein de la Fondation Reine Géraldine.

L’entretien que Noblesse et Royautés vous présentera tout au long de cette semaine, vous permettra de mieux connaître le couple princier, un peu à l’image du prince Alexandre et de la princesse Katherine de Serbie, même si le statut de la famille royale albanaise diffère de celui de la famille royale de Serbie.

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Le dictateur albanais Enver Hoxha est décédé en 1985. 30 ans plus tard, un mariage princier sera célébré à Tirana. A l’époque, cela aura relevé de la plus pure des utopies. Un mariage qui intéresse les Albanais. Le magazine avec le plus grand tirage du pays faisait d’ailleurs à ce moment-là sa Une avec le couple princier.

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Celles et ceux qui ont un jour eu l’occasion de croiser, de parler avec le roi Baudouin, gardaient la même impression : le regard attentif du Roi et son écoute. Malgré qu’il n’ait que la petite trentaine, le prince Léka est un homme mûr, qui a su aller de l’avant malgré les épreuves, très conscient de l’héritage moral familial, d’une fine intelligence et d’une approche qui n’est pas sans rappeler justement celle de son parrain le roi Baudouin.

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