Nouvelle expérience immersive inédite au château de Versailles : les Jardins disparus du Roi-Soleil. Descriptif : « Pour la première fois, le château de Versailles ouvre ses portes pour un extraordinaire voyage dans le temps en réalité virtuelle ! GEDEON Experiences, Small Creative HTC VIVE Arts, et le Château de Versailles s’associent pour donner vie à une expérience immersive inédite.
« Versailles : les Jardins disparus du Roi-Soleil » est une expérience immersive et interactive en réalité virtuelle qui redonne vie à trois espaces disparus des jardins de Versailles au XVIIe siècle.
Pour la première fois, les visiteurs pourront explorer ces lieux oubliés et mieux appréhender la façon dont Louis XIV a utilisé l’art, l’architecture et la nature pour affirmer son pouvoir et magnifier son règne.
Grâce à une reconstitution scientifique, historique et artistique minutieuse, les visiteurs découvriront la Ménagerie Royale, le Bosquet du Labyrinthe et la Grotte de Téthys – trois lieux extraordinaires qui ont façonné la vision du Roi-Soleil pour Versailles ».
Du
25 mars 2025 au 6 janvier 2026, cliquez
ici pour les réservations.
15 mars 2025 @ 09:51
Riche idée qui donne envire d’acheter des billets.
15 mars 2025 @ 15:14
Certainement fort intéressant de pouvoir découvrir ces sites aujourd’hui disparus ou dont il ne reste que quelques vestiges.
Le Bosquet du Labyrinthe était un dédale de 24 hectares, peut–être inspiré par Charles Perrault, rien ne permet de l’affirmer, mais en 1677 il avait publié un recueil intitulé : « Labyrinthe de Versailles »
La Grotte de Thétys, édifiée en 1666, Charles Perrault, encore lui, avec son frère Claude fut chargé de l’élaboration de la grotte d’après un passage des « Métamorphoses » d’Ovide . Allégorie du repos d’Apollon après sa course diurne, près de la déesse Thétys, épouse d’Océan, qui selon la mythologie grecque reçoit chaque soir le Soleil au terme de son voyage céleste.
La Ménagerie, à l’extrémité sud du Grand Canal a été en partie détruite à la Révolution puis définitivement au tout début du XXè siècle. Certainement une des pertes les plus regrettables des aménagements voulus par le Roi Soleil.
C’est le Vau qui en fit la construction en 1663.
Elle accueillait un grand nombre d’animaux exotiques comme le voulait une tradition solidement établie depuis l’Antiquité qui voulait que près du souverain résident des collections d’animaux paisibles ou féroces.
Un balcon situé au premier étage du pavillon central permettait au roi mais aussi aux scientifiques d’étudier les animaux.
D’après les documents parvenus jusqu’à nous, il y avait des poules sultanes, des demoiselles de Namibie (sortes de grues, à ne pas confondre avec le roman de Mohamed Leftah … ) des mangoustes, des casoars d’Indonésie, mais aussi des castors du Canada etc
Certains étaient des cadeaux de souverains étrangers, par exemple l’éléphant offert par Pierre du Portugal en 1668 ou la tigresse donnée par le Sultan du Maroc en 1682.
La Ménagerie( ou Zoo ) de Shönbrunn voulue par l’empereur François 1er a été construite sur son modèle.
16 mars 2025 @ 10:20
Le bosquet du labyrinthe est inspiré des fables d’Esope. Il était très difficile à entretenir mais il nous reste quelques élément, ce bosquet a fait l’objet d’une très belle exposition au château il y a trois ou quatre ans.
17 mars 2025 @ 22:10
Merci Carolibri pour cette précision.
18 mars 2025 @ 20:50
Avec plaisir
16 mars 2025 @ 22:14
Louis XIV aimait par ordre décroissant : les poules, les canards, les autruches.
Mystère en ce qui concerne l’éléphante de Louis XIV. D’après un conservateur du patrimoine du château de Versailles, elle s’était échappée de son enclos et s’était noyée dans le Grand Canal, en 1681. Naturalisée, elle avait été offerte par Napoléon au museum de Pavie lors des guerres d’Italie, mais on mentionne le squelette de l’éléphante au Museum d’histoire naturelle de Paris…
17 mars 2025 @ 22:47
Passiflore,
Le grand canal n’est pas profond comment un éléphant a pu se noyer. ? C’est très étrange cette histoire ?
18 mars 2025 @ 12:31
Oui, Val, j’ai été très étonnée quand le conférencier nous a raconté cela mais personne n’a posé de question.
18 mars 2025 @ 13:43
Oups ! il y a quelques petites confusions entre les deux pachydermes de la Ménagerie de Versailles !
Celui de Louis XIV, un spécimen africain est mort en 1681. A la fin de sa vie l’animal avait perdu une grande partie de sa masse musculaire et devait être mis sur ses pattes à l’aide d’une grue, donc impossible d’être allé se noyer ici ou là.
Disséqué sur place à Versailles en présence du roi, c’est là que l’on s’aperçut qu’il s’agissait de Madame Eléphant et non de Monsieur comme pensé jusqu’alors….
C’est son squelette qui est exposé au Museum d’Histoire Naturelle de Paris.
En 2013, un individu s’est attaqué à l’une de ses défenses à l’aide d’une tronçonneuse !
Passons à présent au second pachyderme de Versailles, offert à Louis XV par le gouverneur de Chandernagor en 1772, un éléphant d’Asie donc, enfin une éléphante entre temps, les études d’anatomie avaient progressé.
On la dit facétieuse, sachant ouvrir les bouteilles de champagne et arrosant ses visiteurs. Elle vécut 12 ans dans la Cour des Pélicans où elle procédait à ses ablutions dans un bassin. Un peu turbulente, une nuit de 1782 elle brisa ses chaînes, détruisit la porte de son enclos et alla batifoler dans la pénombre jusqu’à tomber dans un canal (pas le Grand Canal) et se noyer.
Sa peau conservée sera offerte à l’Université de Pavie par Napoléon, elle y est toujours et a été prêtée à Versailles pour l’exposition de 2021 : » Les Animaux du Roi »
C’est de la brochure de cette exposition que j’ai extrait tous ces renseignements.
20 mars 2025 @ 19:46
A voir absolument !