unnameduii

Disparu à l’âge de 44 ans, le peintre russe Pavel  Viktorevitch Rizhenko a laissé une empreinte profonde dans l’histoire de l’art de son pays. Il est considéré comme un des plus brillants représentant du réalisme russe classique. Sa peinture reflète ses convictions monarchistes et sa foi orthodoxe.

Une superbe rétrospective vient de lui être consacrée à Moscou. De la bataille de Koulikovo en 1380, qui chassa les Mongols de Turquie, à la tragédie de la maison Ipatiev, en passant par le Tsar Alexis 1er, ce sont 5 siècles de l’histoire de la Russie qui prennent vie sous les pinceaux de l’artiste.

Ci-dessus,  La bataille de Koulikovo, le Prince Dimitri 1er combattant les Mongols

unnamedyo

Le tsar Alexis 1er, Père de Pierre le Grand

unnamedtop

L’adieu à l’escorte, premier tableau de la série intitulée « Le Golgotha impérial »

 unnamedtii

Deuxième tableau : l’emprisonnement au palais Alexandre. La toile représente le petit Alexis, qui vient d’être victime d’une crise d’hémophilie. La Tsarine, probablement épuisée de l’avoir veillé jours et nuits, s’est endormie tandis que le Tsar Nicolas II, le visage marqué par l’angoisse, se tient debout à ses côtés.

 unnameddrop

Le dernier tableau, intitulé « la maison Ipatiev après ». Les jouets renversés traduisent la violence du massacre qui vient de s’y dérouler. Au pied du fauteuil, le béret de marin du Standard (le yacht impérial) évoque le tsarévitch Alexis. Cependant, la présence de ces jouets dans le maison Ipatiev ne sont que le fruit de l’imagination de l’artiste.

 unnamedgi

Pâques à Paris. Les Russes en exil, devenus ouvriers chez Renault, célèbrent Pâques selon leurs coutumes, avec les deux gâteaux traditionnels, le koulitch (sorte de brioche surmontée d’une bougie) et le pashka (gâteau de fromage blanc pyramidal ornée des initiales XB signifiant en russe « Christ est ressuscité »). Au mur, un portrait du tsar Nicolas II. (Merci à la Baronne Manno pour ce reportage)