Comment Arcachon est-elle devenue l’une des stations balnéaires les plus prisées de la Côte Atlantique ? Cette exposition revient sur les origines de la Ville et sur celles et ceux qui ont œuvré à sa création.
Elle met en avant les grandes figures de l’histoire arcachonnaise : les fondateurs, les promoteurs, les médecins pionniers des bains de mer, mais aussi les médecins militaires, dont l’action a marqué l’histoire locale.
Le rôle décisif de Napoléon III, ses visites sur le Bassin et le Décret impérial officialisant la naissance de la commune sont également au cœur de l’exposition qui n’aurait pu voir le jour sans le précieux concours des associations historiques locales et des archives municipales. (Merci à Passiflore)
15 septembre 2025 @ 09:03
Le second en pire.
15 septembre 2025 @ 09:32
Qui est né ou qui aime,- les deux sont compatibles- le Bassin d’Arcachon ne peut qu’adhérer à cette exposition . Elle évoque les débuts de la station avec ses forêts de pins, ses villas arcachonnaises , et ce Casino Mauresque – pourquoi détruit , une honte pour ma part , car il faisait partie du Patrimoine National.
J’y ai couru enfant, misé quelques billets adultes … flâné plus que souvent … en rêveries solitaire ou accompagnée … fait connaitre à mes enfants, … et toute la lignée suivante , à chaque saison, ses couleurs, son odeur. et sans cesse ce plaisir intense d’appartenir à cette terre d’Aquitaine.
15 septembre 2025 @ 09:45
Napoléon III et la famille impériale vinrent à Arcachon, en 1859, pour rendre visite à la maréchale de Saint-Arnaud, veuve du vainqueur de l’Alma. La villa fut, ensuite, rehaussée d’un étage par l’architecte Jules de Miramont (qui ajouta les lambrequins dentelés de la villa « Toledo », une des plus belles de la Ville d’hiver). Le 4 octobre 1863, l’empereur, voulant connaître le premier des quatre quartiers de la station, fondé par les banquiers Pereire, fut reçu dans leur « châlet », vendu par la famille en 1959, puis détruit.
« J’évoquerai un jour cette France de l’Atlantique, je rendrai grâces à cette terre d’exil qui me fut terre d’abri », écrit Gabriele D’Annunzio, qui, fuyant ses créanciers et ses maîtresses, s’exila en France en 1910 et loua la villa « Saint Dominique » jusqu’en 1915.