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Jusqu’au 13 septembre 2015, exposition « Les Belges. Une histoire de mode inattendue » au Bozar à Bruxelles. Gros plan sur les créateurs belges qui ont révolutionné le monde de la mode non seulement dans leur pays mais au-delà. A l’honneur, le Groupe des Six d’Anvers dont faisait partie Dries Van Noten qui habille aujourd’hui de plus en plus fréquemment la reine Mathilde.

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Delvaux, le maroquinier fournisseur de la Cour ne pouvait manquer avec ses accessoires. Tout comme le créateur de chapeau Elvis Pompilio (ci-dessous)

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Egalement présente, Diane von Fürstenberg qui ets Belge de naissance et qui est devenue mondialement célèbre avec sa fameuse robe drapée.

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Le visiteur pourra aussi découvrir des prototypes et des travaux de fin de stage des élèves de l’Académie de la Cambre.

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Si la scénographie est bien mise en valeur, on regrettera néanmoins que l’on ait pas mis davantage à l’honneur des créateurs comme Gérald Watelet qui fut le seul Belge à présenter une collection de Haute Couture à Paris. Bien qu’il n’ait plus de maison de couture actuellement, Watelet a connu une grande notoriété dans le monde de la mode en Belgique. Parmi ses clients, la reine Mathilde, la reine Fabiola, la reine Paola, la princesse de Ligne ou encore la princesse Sibilla de Luxembourg.

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Egalement mis un peu sur le côté Edouard Vermeulen (2 créations exposées) qui s’est imposé ces 15 dernières années comme le couturier du Gotha avec de fidèles clients comme la reine Mathilde mais aussi la reine Maxima des Pays-Bas ou la reine Silvia de Suède.

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Des films font revivre la féérie des défilés de Dries Van Noten. Notons aussi l’absence d’olivier Strelli qui habilla la reine Paola le jour de la prestation de serment du roi Albert II.

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L’exposition fait plutôt la part belle aux stylistes issus de l’école d’Anvers et met à l’honneur Raf Simons qui est à présent aux commandes des collections de la maison Dior et dont la princesse Charlène de Monaco admire les créations.

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Pas de trace non plus d’Yves Dooms qui habilla à quelques reprises la reine Mathilde pour des robes de soirée ou la maison Mademoiselle Lucien qui créa la sensation avec un tailleur pantalon en toile de Joy pour la princesse Claire de Belgique.

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On imagine bien que recréer une synthèse de l’évolution de la mode belge en une seule exposition est quasiment mission impossible mais il convient malgré tout de souligner ces absences ou à tout le moins cette moindre mise en avant de certains créateurs qui ont aussi marqué le style de la mode belge dans une démarche plus classique et donc moins avant-gardiste. L’exposition au final vaut bien évidemment le détour et permet aussi de faire connaissance avec de jeunes talents de demain.