Elle a été probablement réalisée au début de la dynastie Qing, d’origine mandchoue.
« Son décor présente un mélange de personnages mandchous, de symboles et d’éléments iconographiques traditionnels chinois.
On y trouve notamment des pivoines, symbole d’aisance matérielle et de haut statut officiel, mais aussi des éléments taoïstes comme les pêches, les pivoines, les grues… »(Source et copyright photos : Musée du Louvre)
7 juillet 2025 @ 09:12
Thiers pour moi était l’avocat, l’historien, l’homme d’état, indissociable de la Commune et de la chanson de 1870 : « Paris pour un beefsteak » dont une des phrases était » Bismarck attend au château de Ferrières, que dans Paris, Thiers lui dise d’entrer »
C’est en découvrant dans les pages culture d’un quotidien l’annonce de cette exposition que ma curiosité a été éveillée.
Adolphe Thiers avait cette passion pour la Chine depuis l’adolescence ( il en avait une également pour la Renaissance)
Collectionneur acharné d’images : paysages, architecture, costumes, expert reconnu de porcelaine chinoise, il avait étudié la langue, l’écriture et les trois « sagesses » : bouddhisme, taoïsme, confucianisme.
Sa position d’homme politique lui avait permis d’établir un réseau de diplomates, sinologues et d’acquérir ainsi des oeuvres de premier ordre notamment un exceptionnel rouleau du Qinming Shanghe Tu réalisé pour l’empereur Qianlong.
Le Qinming Shanghe Tu : » la fête sur la rivière, » est une peinture miniature reproduisant cette fête avec tous les personnages, les décors etc.
La collection de porcelaine de Thiers fut en partie détruite pendant la Commune, mais le reste de sa collection fut remise au Louvre par sa veuve, il me semble.
Cette appellation de « Boîte aux mille trésors » provient de la technique d’incrustation dite « aux cent trésors » ou Baibao.
Source : Jean-Baptiste Clais Commissaire de l’expostion que Régine présente ici.
7 juillet 2025 @ 09:31
Thiers est aussi l’instigateur des massacres du peuple parisien durant la commune. Il a beaucoup de sang sur les mains, tout comme les communards.