Tandis que le musée Fabergé de Baden-Baden fête son cinquième anniversaire, le compte à rebours est lancé pour le futur musée Fabergé de Saint-Petersbourg qui ouvrira à l’été 2014. Trois salles de l’aile Est du musée de l’Hermitage lui seront consacrées. Son ouverture coïncidera avec l’anniversaire fastueux des 250 ans du musée de l’Hermitage. (Copyright photos : – merci à Bertrand Meyer)
8 novembre 2013 @ 06:29
Merci Régine et Bertrand Meyer pour le reportage et les photos (surtout la troisième). Mes amitiés, FdC
8 novembre 2013 @ 18:07
Chère Francine, c’est un excellent choix car cet « oeuf aux muguets », présenté par Fabergé à l’Exposition Universelle de Paris en 1900, lui valut un grand succès et d’être décoré de l’Ordre de la Légion d’Honneur.
En appuyant sur le bouton se trouvant au sommet de la petite couronne, l’oeuf s’ouvre pour laisser apparaître une surprise : trois médaillons représentant le tsar Nicolas II et ses deux premières filles.
Sur la première photo, « l’oeuf au carosse du couronnement » daté de 1897, orné de l’aigle à deux têtes, est inspiré des matière, couleur et motifs du manteau du couronnement et la surprise qu’il contient est la réplique exacte du carosse de Catherine la Grande, utilisé lors du couronnement du tsar.
Sur la deuxième photo, « l’oeuf du 15ème anniversaire du couronnement » commémore les évènements cruciaux du règne du tsar Nicolas II et présente également les portraits de la famille impériale.
Karl Peter Fabergé était établi à St Petersbourg et c’est le tsar Alexandre III qui, le premier, fit appel à ce joaillier de génie en 1885, car il voulait offrir à la tsarine Marie Féodorovna son épouse un oeuf de Pâques exceptionnel et somptueux. Fabergé en confectionna un blanc immaculé, qui contenait une boule d’or figurant le jaune de l’oeuf, au creux de laquelle était nichée une petite poule d’or aux yeux de rubis, dissimulant elle-même une petite couronne impériale en diamants, assortie d’un rubis en pendentif.
Ce fut le début d’une collaboration fructueuse, qui se poursuivit plus tard avec le tsar Nicolas II, qui commandait chaque année à Fabergé un oeuf pour la tsarine douairière et un autre pour son épouse.
Hélas, quelques années plus tard la révolution survint, avec les conséquences dramatiques que nous savons. Je suis toujours sous le charme de ces merveilleux objets commémoratifs, liés au souvenir et à l’histoire des dernières années des Romanoff et je me fais une joie d’aller les admirer au musée de l’Hermitage, l’été prochain.
9 novembre 2013 @ 17:00
Merci pour tous ces apports qui se lisent comme un roman, Mélusine…Nous avons déjà échangé à ce sujet et c’est toujours un plaisir de vous lire ! Je connais bien l’ Ermitage pour l’avoir visité plusieurs fois, aussi je vous envie, surtout pour cette collection !
9 novembre 2013 @ 23:39
Merci Mélusine chérie; comme c’est intéressant. Il y aura une exposition Faberge ici (avril 2014) au Musée des Beaux Arts de Montréal et j’ai promis d’y assister. Bisous, FdC
8 novembre 2013 @ 06:58
Celui de Baden-Baden est déjà un rêve.
8 novembre 2013 @ 12:47
Bellebride,quelle veine si vous avez pu visiter le musée Fabergé à Baden-Baden!
En effet,c’est le musée d’orfeverie de Carl Fabergé ,le premier musée dans le monde entier dédié à son oeuvre!
8 novembre 2013 @ 15:21
Ouvert en 2008 dans la ville allemande de Baden-Baden, le musée Fabergé est le seul musée au monde exclusivement dédié au travail du célèbre joaillier russe Pierre-Karl Fabergé (1846-1920). Une collection qui s’agrandit d’année en année à la faveur d’Alexandre Ivanov. En l’espace de vingt ans, le collectionneur russe a déjà rassemblé près de 2 000 œuvres.
(700 sont visibles au musée de Baden-Baden),
La Voix de la Russie | 31 Mai 2013
Alexandre Ivanov, fondateur du musée de Fabergé à Baden-Baden, en Allemagne, s’est vu obligé de remettre à son ex-épouse, suite à son divorce, plus de 600 oeuvres d’art de sa collection, rapporte le service de presse du musée.
L’ex-femme du collectionneur a notamment reçu une horloge des Romanov en forme de griffon, une tabatière à l’effigie de Nicolas II et une bague d’un des emprereurs russes.
Alexandre Ivanov a fondé le musée de Baden-Baden en 2008. Le gros de la collection est composé d’ oeuvres de joailliers russes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles.
Michèle
9 novembre 2013 @ 17:01
Merci, Michèle !
10 novembre 2013 @ 13:57
Merci Michèle pour la passionnante histoire du musée de Baden, que je ne connaissais pas. Ses visiteurs peuvent donc être reconnaissants au collectionneur Alexandre Ivanov pour son initiative.
8 novembre 2013 @ 09:07
Je ne raffole pas de ces œufs que je trouve vraiment très kitsch ! (j’ai un doute sur l’orthographe de ce dernier mot….)
8 novembre 2013 @ 10:08
Qelles merveilles, que ces oeufs de Fabergé!
(Dommage que l’oeuf au muguet soit un peu trop chargé…) et cela me rappelle la réflexion de Wallis qui disait: « L’élégance, sait savoir retirer » (il faut dire qu’avec tout ce qu’elle possèdait, il risquait souvent d’y en avoir trop.
8 novembre 2013 @ 10:12
Les oeufs de Fabergé ne m’ont jamais fasciné, je trouve même en général ces objets assez vilains, mais le musée de l’Hermitage et la palais d’Hiver sont des merveilles qu’il faut essayer de voir au moins une fois dans sa vie.
8 novembre 2013 @ 13:09
Quelle belle initiative que ce nouveau musée Fabergé, à l’Hermitage.
Ces oeufs si précieux méritaient un écrin digne d’oeufs…ou d’eux, au choix.
8 novembre 2013 @ 17:45
;-);-) J’admire les œufs de Fabergé pour tout le travail qu’ils représentent et l’image qu’ils donnent du goût de l’époque…
8 novembre 2013 @ 13:40
On aime ou on n’aime pas mais le travail est remarquable et quelle finesse.
8 novembre 2013 @ 15:06
Le communistes avaient ils spolié la Famille Fabergé ou est elle partie a temps avec ses bijoux etc ??!!
8 novembre 2013 @ 15:37
Il faut reconnaître, à mon avis, que ces œufs sont des merveilles de joaillerie
et d’ingéniosité ; je les trouve pour cela merveilleux !
Quelle chance que de pouvoir visiter ces lieux !
8 novembre 2013 @ 21:24
J’ai très hâte à l’expo Fabergé du Musée des Beaux-Arts de Montréal en juin 2014!
8 novembre 2013 @ 21:31
J’aime beaucoup ces oeufs, dont la reine Elisabeth a une belle collection.