Ce dimanche 3 septembre, la Princesse Mako de Akishino et son fiancé Kei Komuro ont tenu ensemble une conférence de presse officielle pour la première fois.

La princesse a commencé par expliquer aux journalistes que, lors de sa rencontre avec son futur mari, elle a été immédiatement attirée par son « sourire lumineux », qui, selon elle, « ressemble au soleil ». Son fiancé a lui précisé que, depuis leur rencontre, la princesse « veille sur lui comme la lune ».

Le mariage est prévu en 2018, mais pas avant l’été (il semblerait que l’automne ait la faveur de l’agence impériale). Il se pourrait, donc, que le mariage coïncide avec l’année d’abdication de l’empereur Akihito.

D’ici là, les fiancés devront accomplir une série de rituels très codifiés afin de parvenir au jour J.

Leur engagement ne sera donc officiel, dans un 1er temps, qu’une fois que le jeune homme aura accompli le rituel appelé « Nosai no Gi » (prononcer NoSSai no Gui).

Un messager, porte-parole du jeune homme, devra se rendre dans les semaines prochaines à la résidence des parents de la princesse afin d’y porter des cadeaux symbolisant le bonheur, la longévité et la prospérité, en guise de demande officielle en mariage.

A cette occasion, la future épouse recevra un Obi (ceinture de kimono) symbole des vertus féminines, tandis que le futur époux recevra un Hakama (pantalon japonais traditionnel), symbole de fidélité.

Une longue suite de rituels aura lieu ainsi jusqu’au jour du mariage, comme celui du « Kokki no Gi », ultime rituel de l’annonce officielle du mariage lui-même.

La princesse Mako perdra le jour de son mariage son statut impérial et tous les privilèges afférents. Cependant, elle gagnera, à cette occasion, le droit de vote, puisque la famille impériale, elle, en est privée, en tant que garante de l’impartialité du pouvoir impérial. (Copyright photos : Japan Times – Merci à Olivier d’Abington)