Il y a 40 ans, Juan Carlos prêtait serment et devenait roi d’Espagne deux jours après le décès du Général Franco. Une nouvelle ère s’ouvrait alors pour le pays. Surnommé moqueusement « Juan Carlos le Bref » car rares étaient ceux qui misaient sur une longévité de son règne, Juan Carlos succédait à son grand-père le roi Alphonse XIII parti en exil en 1931, et ce au détriment de son père le comte de Barcelone.
Premières élections démocratiques, multipartisme, adhésion à la communauté économique européenne, autant d’actes impulsés par le roi Juan Carlos. Presque 40 ans de règne qui furent ternis à la fin par des erreurs d’appréciation et des ennuis de santé répétitifs.
22 novembre 2015 @ 05:04
Il aurait voulu fêter ces 40 ans au pouvoir , puis partir après ,a -t – on dit …
Parmi ses soutiens , Rainier & VGE ,les voisins de Méditerranée .
La reine, très belle, parfaite , semblait soucieuse.
22 novembre 2015 @ 08:25
Quel roi extraordinaire. L’histoire lui rendra plus justice que ne le fera la simple actualité.
22 novembre 2015 @ 09:02
En effet beaucoup ne donnaient pas cher de son règne…..Ce fut un grand roi et il ne faudrait pas le réduire à sa fin de règne qui elle, n’a pas été très glorieuse.
22 novembre 2015 @ 09:17
Un grand jour pour l’Espagne.
Un grand jour pour la démocratie.
Un grand jour pour la liberté.
Jamais, je n’oublierai cette journée que j’ai tant souhaitée.
22 novembre 2015 @ 12:10
Mais , Gibbs , les dictateurs ont la peau dure …les exemples ne manquent pas & quand ils meurent , perdent leur place , c’est le chaos cf Libye ,Irak …Pas ici , grâce à Lui .
L’Histoire lui donnera toute sa place …
22 novembre 2015 @ 19:53
Framboiz07, votre commentaire est un magnifique oxymore historique !
N’oubliez pas que si don Juan Carlos a réussi (brillamment disons-le) la transition institutionnelle c’est grâce à l’intelligence et par la seule volonté du » dictateur ». Décision qui, souvenez-vous, fut prise contre bien des avis contraires, tant politiques que familiaux et dynastiques.
Je résumerai en disant « Quien te hizo rey ? » (Qui te fit roi ?)…
23 novembre 2015 @ 13:14
Je dirais le peuple español en votant en masse la constitution de 1978.
Amitiés
Patricio
22 novembre 2015 @ 13:12
Merci Gibbs, vous résumez mon ressenti
Amitiés
patricio
23 novembre 2015 @ 09:22
Je le pense sincèrement Patricio.
J’ai tant attendu ce jour.
Amitiés
Gibbs
22 novembre 2015 @ 10:13
un grand roi qui mérite le respect .
22 novembre 2015 @ 10:50
Ce jour extraordinaire pour l’Espagne , après 40 ans de dictature
Je n’oublierai jamais ce moment qui a permis à l’Espagne de devenir enfin ,un membre à part entière de la communauté des pays libres
Ce Roi fut un très grand Roi
Il a donné à l’Espagne la démocratie , la liberté
Et ce ne sont pas quelques frasques qui doivent faire oublier tout ce que Juan Carlos a apporté à son pays
Merci Majesté
22 novembre 2015 @ 19:28
Un grand roi en effet, sans lequel l’Espagne aurait été confrontée à une nouvelle guerre civile. On peut aussi, à l’instar du roi Felipe lors de son intronisation, associer l’exceptionnelle reine Sofia à cet hommage.
22 novembre 2015 @ 11:35
Cacher son jeu vis à vis de Franco n’a pas du être facile. Grand roi pour moi, on oubliera la fin de règne !!
22 novembre 2015 @ 11:53
En effet ! Et tous ceux qui l’ont critiqué, voire blessé et obligé à abdiquer, n’ont rien compris à la marche de l’Histoire.
On n’entend plus les défenseurs des éléphants en ce moment, pourtant, ils se font toujours tuer, y compris par des grands de ce monde.
Respect, Sire ! Et merci pour ce que vous avez fait.
22 novembre 2015 @ 17:35
le choeur des défenseurs des éléphants et des femmes trompées n’a pas encore sonné la charge.
22 novembre 2015 @ 12:01
Lettre de Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie à son secrétaire Ramón de Alderete, le 18 avril 1962 :
« Mon cher Ramón : si comme quelques journaux s’en sont fait l’écho, le titre de prince des Asturies devait être concédé à mon neveu Juan Carlos par le général Franco ou par mon frère Jean ou par quelque autre entité – à l’occasion de son prochain mariage – je te demande expressément de faire connaître en mon nom mon opposition solennelle et formelle à cette décision.
Je te demande de souligner que le titre de prince des Asturies m’appartient en ma qualité de fils aîné du dernier roi régnant espagnol, mon père Alphonse XIII, et que, de plus, aucun titre nobiliaire espagnol ou français ne peut être octroyé sinon par moi, en qualité de chef de la Maison de Bourbon.
Je te laisse toute latitude quant aux moyens pour que mon opposition soit portée à la connaissance des chefs d’État et du public. »
22 novembre 2015 @ 14:51
Ça a fait pschitt !
Il aurait pu économiser un timbre.
22 novembre 2015 @ 17:31
Comme son père avait bien fait de priver un tel benêt de la succession espagnole
23 novembre 2015 @ 09:48
Comme vous avez raison Aubert! et en plus il avait été d’accord pour renoncer…et pas qu’une fois!!!
22 novembre 2015 @ 19:23
Je crois que cette opposition devait être le cadet des soucis des Espagnols !
22 novembre 2015 @ 12:22
Quelques frasques? Demandez à sa femme ce qu’elle en pense on pourrait être surpris
22 novembre 2015 @ 16:12
Nous n’avons pas à juger leur vie privée
Certains se sont conduits bien pire.
Les histoires d’alcôves ne regardent que les intéressés.
Retenons de son règne, la liberté et l’essor économique qu’il a apportés à l’Espagne
22 novembre 2015 @ 16:38
Eh bien Jocelyne , pour ne pas être humiliée par les frasques en tant que femme,tout simplement savoir quitter la table comme dit la chanson…..
22 novembre 2015 @ 19:26
Pour les peuples ,je pense qu’il vaut mieux un bon chef d’Etat ,coureur de jupons qu’un chef d’Etat nul mais fidèle !
22 novembre 2015 @ 12:45
C’est le play boy en exil José Luis de Villalonga qui lui avait attribué le surnom de Juan Carlos le Bref.
Je viens de visionner la cérémonie sur YouTube. L’ambiance était lourde et sinistre aux Cortés.
Que cette Espagne est loin !
22 novembre 2015 @ 19:31
M. de Vilallonga a eu l’honnêteté de faire son mea culpa quelques années plus tard.
22 novembre 2015 @ 13:17
Gracias Majestad.
Un des plus grands roi que nous ayions eu et le seul qui nous a apporté une paix durable.
VIVA EL REY DON JUAN CARLOS I
VIVA EL REY DON FELIPE VI
ou comme nous disons en Espagne :
V.E.R.D.E. (Viva El Rey De España)
22 novembre 2015 @ 23:13
V.E.R.D.E.!!!!!!
VIVA ESPAÑA!
22 novembre 2015 @ 13:51
Je me joins aux autres intervenants de ce site dans leurs commentaires à propos du règne du Roi Juan Carlos d’Espagne. Certes, qu’il a commis des erreurs pedant les deux dernières années….Mais l’histoire et la mémoire des espagnols reconnaissants lui rendront justice.
22 novembre 2015 @ 14:50
Cela fait 40 ans que l’Espagne a retrouvé la démocratie grâce au roi Juan Carlos I qui l’a restaurée. Il ne faut pas oublier qu’il a sauvé son pays lors du coup d’état manqué de février 1981 où tous les partis politiques lui ont rendu hommage, qu’il a autorisé les partis communistes et nationalistes à pouvoir parler librement. Il a sauvé l’Espagne et l’a fait entrer dans l’Europe. Vive le Roi Juan Carlos et la Reine Sophie. Vive l’Espagne.
22 novembre 2015 @ 17:20
Le coup d’état de 1981 était condamné d’avance car primo le roi Juan Carlos Ier était comme son père un démocrate convaincu et secundo, l’Espagne avait commencé les négociations d’adhésion à la CEE.
25 novembre 2015 @ 00:32
Facile de refaire l’Histoire après coup (…d’état ) !
22 novembre 2015 @ 16:06
Sous son règne, l’économie de l’Espagne a pris un essor formidable, la liberté aussi.
23 novembre 2015 @ 23:56
Merci Régine; voilà le genre de reportage qu’il fait toujours plaisir de lire : Pour l’Espagne, voilà plus de 40 ans de démocratie. J’imagine que pour nos amis espagnols, ce devait être une grande délivrance… eux qui avaient vécu mille morts et la désolation durant plus de 40 ans. Juan Carlos fut un très grand roi! FdC
24 novembre 2015 @ 13:28
Il est important de ne pas oublier le rôle primordial qu’a joué la reine au début de leur règne; elle est loin d’avoir été une potiche .
24 novembre 2015 @ 22:09
Vous avez raison, Olivier!!