La balalaïka, instrument russe

La balalaïka est un instrument qui fait partie de l’orchestre des Choeurs de l’Armée Rouge.  Symbole de la musique traditionnelle russe, la balalaïka (балалайка) aurait été inspirée d’un instrument importé en Russie par les Mongols d’Asie Centrale lors des invasions du XIIème siècle.

En 1648, influencé par l’église orthodoxe russe, le tsar Alexis interdit l’usage de tout instrument de musique. Les musiciens, troubadours et bardes furent envoyés en exil et leurs instruments brûlés. C’est alors qu’apparut la balalaïka, car c’était un instrument facile à produire.

La première trace écrite de l’existence de la balalaïka date de 1688, il est consigné sur une main-courante que des gardes d’une porte du Kremlin à Moscou ont arrêté deux serfs ivres jouant de la balalaïka. Un deuxième document de 1715, écrit de la main de Pierre le Grand, mentionne quatre balalaikistes, dont le prince Obolenski.

En 1762, Volkov, fondateur du théâtre russe, invita un ensemble de balalaïkas aux cérémonies de couronnement de Catherine II.

Au XVIIIème siècle, la balalaïka avait beaucoup de succès auprès des nobles. Il était fréquent d’assister à des concerts avec violons, flûtes, trompettes et balalaïkas. Au XIXeme siècle , la balalaïka a commencé à disparaître.

C’est la musicien Vassili Andreev (1861-1918), considéré comme le père de la balalaïka, qui a modernisé et développé la balalaïka et d’autres instruments de musique folklorique russe. (Merci à Agnès pour ce reportage –  sources : http://www.russie.net/music/im_balalaika.htm , http://www.balalaika.fr/ )