La maharani Gayatri Devi fut la dernière reine de Jaipur. Née princesse Cooch Bihar, elle s’installe à Jaipur après son mariage. Elle y vit somptueusement, vêtue des plus beaux saris, s’adonnant à la chasse, encourageant son époux grand amateur de polo, voyageant en Europe ou accueillant d’importantes personnalités dans son palais rose.
A côté de tout ce faste de la grande époque de l’Inde des Maharajas, la maharani de Jaipur est très engagée pour la cause des femmes de son pays. Elle est à la base de la création d’une école pour jeunes filles en 1943.
Suite à son veuvage précoce, elle se lance en politique. Elue et contestant les décisions du régime, elle sera emprisonnée sur ordre d’Indira Gandhi. Ces dernières années, elle se consacrait au mécénat et à sa ville chérie de Jaipur. Elle y est décédée en juillet 2009.
Cet ouvrage -qui sort aujourd’hui en librairie- dont les textes sont de Dharmendar Kanwar (auteur de plusieurs livres sur le Rajahstan) est richement illustré de plus de 400 documents d’archives.
La dernière reine de Jaipur. la vie légendaire de la Maharani Gayatri Devi », Textes de Dharmendar Kanwar, Directrice editoriale Valéria Manferto De Fabianis, Editiosn White Star, 272 p. 2010
3 février 2010 @ 07:48
Le Rajahstan est une région merveilleuse de l’Inde.
On se sent totalement dépaysé dans les villes grouillantes de monde où la circulation ne se fait
qu’avec le kaxon. Les anciens palais des Maradjas transformés en hôtels de luxe sont splendides.
La vision du Taj Mahal est à couper le souffle.
Mais, il ne faut pas oublier que cette grande richesse côtoie une pauvreté extrême.
3 février 2010 @ 08:59
La princesse a étudié en Suisse, en Angleterre et a fréquenté 6 ans (en secret, sa mère n’en voulait pas pour sa fille car il avait été marié 2 fois)avant de l’épouser Man Singh II, Maharaja de Jaipur.
Il était venu la rejoindre à Londres.
Elle aimait jouer au tennis, monter à cheval, porter des pantalons.
Choses exclusivement réservées aux hommes à cette époque là.
Elle eut une vie bien remplie, il y a un article intéressant sur le site:
http://dp.mariottini.free.fr/carnets/inde/maharani-gayatri-devi.htm
3 février 2010 @ 09:00
Ce livre a l’air superbe. Déjà rien que la couverture.
3 février 2010 @ 09:04
Quelle personnalité ! elle a du souffrir durant son emprisonnement.
Tous ceux qui visitent le Radjastan en reviennent émerveillés.
3 février 2010 @ 09:16
Quel incroyable destin ! Une grande dame.
3 février 2010 @ 09:33
Superbe photo ! La maharani était une femme d’une grande beauté mais aussi très impliquée au niveau social. Je me souviens que son décès l’été dernier avait provoqué uen vague d’émotion à Jaipur.
3 février 2010 @ 09:33
Je me rappelle avoir lu un autre article sur le deces de cette derniere reine de Jaipur le 30 Juillet 2009 dans la rubrique de l’Inde dans ce site!Elle a eu un fils,mais j’ignore s’il a une descendance.
3 février 2010 @ 10:56
Un autre livre très intéressant qui nous plonge dans un monde d’un luxe inouï: les mémoires de la maharani de Jaipur intitulées « Une princesse se souvient » par Gayatri Devi. L’ouvrage est paru en français en 1997 aux Ed.Kailash.
3 février 2010 @ 12:26
permettez-moi de partager avec vous ce lien
http://dp.mariottini.free.fr/carnets/inde/maharani-gayatri-devi.htm
découvert suite à quelques recherche sur cette reine
4 février 2010 @ 00:23
moi aussi je me rappelle du sujet consacré à cette princesse sur ce site lors de son décès. sa photo était très touchante et me rappellait ma grand-mère avec la douceur de son visage.
4 février 2010 @ 22:18
Oui Danielle l’Inde est magnifique,j’y suis allé pour »Taj Mahal »clouée sur place,tellement qu’il est beau.
Mais,si on va dans les quartiers,où »règne…les castes »l’horreur,des rats,des singes »sacrés »de partout,des vaches maigres et également »sacrées »,couchées,qu’on doit pas les chasser,des gens qui vivent dans des maisons en tôle,entassés avec une nichées de gosses….sales,etc.
Vous assistez à une « revue » avec des éléphants(ceux des princes)parés de bijoux à vous couper le souffle,etc.
Oui,l’Inde est belle,mais 80%….vivent dans la pauvreté