A 94 ans, le duc d’Edimbourg ne ralentit pas pour autant le rythme de ses activités. Il suffit en effet de consulter l’agenda des futurs engagements officiels que pour le constater. Le duc d’Edimbourg sera présent le samedi 24 octobre au stade de Twickenham pour la demi-finale de la coupe du monde de rugby.
Mardi 27 octobre, il recevra l’association de la bataille de Gallipoli. Le lendemain, remise de prix à Buckingham puis dîner du prix « Duc d’Edimbourg » au Palais Saint James.
Le 29 octobre, toujours au Palais Saint James, le duc d’Edimbourg recevra une association de pilotes de l’air de l’armée et le soir dîner au Guildhall à Londres. Le vendredi 30 octobre, réunion à Frogmore House et le lendemain retour au stade de Twickenham pour la finale de la coupe du monde de rugby. (Copyright photo d’archives : getty images)
23 octobre 2015 @ 06:07
Quelle vitalité ! ! mais qu’a t’il fait dans la vie? la guerre en 39/40 ?
23 octobre 2015 @ 07:17
Il a fait ce qu’il devait faire, son job de prince consort!
23 octobre 2015 @ 11:33
Il faut lire sa carrière, en 1939 il est sur l’eau dans la Royal Navy pendant les années de la guerre.
23 octobre 2015 @ 06:16
Superbe !
23 octobre 2015 @ 06:43
Toujours aussi flamboyant !!!!
ml
23 octobre 2015 @ 07:33
engagé dans la navy dés 1939, il participe au debarquement des alliés en Sicile en 1943 contrairement a « ses confréres consorts » ses médailles ne sont pas en chocolat…
23 octobre 2015 @ 08:05
un homme extraordinaire qui a été pour son épouse un soutien sans faille !
Il a tenu son rôle de prince consort avec intelligence et modestie : il n’a jamais pris la première place ce qui ne devait pas être facile compte tenu de son caractère et de ce qu’il avait vécu auparavant : son rôle actif en particulier dans la guerre 39-40. On ne peut que s’incliner devant une telle abnégation.
24 octobre 2015 @ 13:45
Après ses études à Paris, en Grande-Bretagne et à Salem au pays de Bade, puis à Gordonstoun, en 1939 le prince Philippe de Grèce entra dans la Royal Navy et l’année suivante intégra le collège royal naval de Dartmouth où il fut le meilleur cadet de son année. Il obtint en effet le dirk (couteau écossais) du roi et le prix Eardly-Howard-Crockett (soit 2 £ de livres).
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le prince, devenu aspirant en janvier 1940, passa quatre mois sur le cuirassé HMS Ramillies qu’il rejoignit à Colombo et qui protégeait les convois de la force expéditionnaire australienne dans l’océan Indien et il a également servi brièvement sur le HMS Kent, le HMS Shropshire et à Ceylan. En octobre 1940 après l’invasion de la Grèce par l’Italie il devait être transféré en Méditerranée sur le cuirassé HMS Valiant basé à Alexandrie, où il fut affecté en janvier 1941. À bord du Valiant il a servi pendant la bataille de la Méditerranée. Il a également participé à la bataille de Crète et à la bataille du cap Matapan au sud du Péloponnèse où il était chargé des projecteurs de surveillance du cuirassé. Il a reçu la croix de guerre grecque de 1940 à cette occasion. Il a également été responsable des chaudières du navire de transport de troupes RMS Empress of Russia. Après de nouveaux cours à Portsmouth il a été promu sous-lieutenant et a obtenu la meilleure note dans quatre des cinq parties de l’examen de qualification. En juin 1942 il a été affecté au V and W-class destroyer chef de file de la flottille HMS Wallace qui escortait les convois sur la côte est de la Grande-Bretagne ainsi que pendant l’opération de transport et de débarquement en Sicile. Il a été promu lieutenant le 16 juillet 1942. En octobre 1942 il a été nommé premier lieutenant du HMS Wallace, il avait alors 21 ans et était l’un des plus jeunes premiers lieutenants de la Royal Navy. Lors de l’invasion de la Sicile en juillet 1943 il débarqua sur l’île. Il était commandant en second du HMS Wallace qu’il a sauvé d’une attaque de bombardiers de nuit. Il avait conçu un plan consistant à lancer un radeau sur la mer porteur de flotteurs de fumée pour distraire l’attention des bombardiers tandis que le navire demeurait inaperçu. L’idée était de faire croire que le navire avait été coulé les flotteurs donnant l’aspect de débris fumants.
En 2003 l’ancien timonier Harry Hargreaves, alors âgé de 85 ans, se souvenait ainsi de cette nuit tragique : « Le premier lieutenant [Philip] a rapidement entrepris de parler au capitaine et immédiatement un radeau en bois a été assemblé sur le pont. En cinq minutes le radeau était lancé à la mer et à chaque extrémité avait été fixé un flotteur de fumée. Quand il a touché l’eau les flotteurs de fumée ont été activés formant des nuages de fumée entrecoupés de petits éclats de flamme qui donnaient une imitation convaincante de débris enflammés dans l’eau.
« Le capitaine ordonna de mettre en route le navire pour l’éloigner du radeau pendant cinq bonnes minutes puis il fit couper les moteurs. Notre sillage avait disparu, nous étions dans l’obscurité et nous maudissions les étoiles, ou du moins je l’ai fait. Un certain temps passa jusqu’à ce que nous entendions les moteurs d’un avion en approche.
« Le bruit de l’avion a augmenté de plus en plus jusqu’à ce que je pense qu’il était juste au-dessus et j’ai rentré ma tête dans les épaules en prévision des bombes. Ce que nous entendîmes alors ce fut le sifflement des bombes mais à une certaine distance. La ruse avait fonctionné et l’avion a été bombarder le radeau. Je suppose qu’il a pensé qu’il nous avait atteints lors de sa dernière attaque et qu’il fallait juste finir le travail.
« Nous avons attendu que l’avion s’en aille et on a pensé qu’il s’agissait d’une attaque solitaire, dès lors nous étions convaincus qu’il ne reviendrait pas. Tout cela a été pensé en un éclair, transmis à une équipe prête à mettre l’idée en action, comme si ç’avait été répété.
Et depuis son domicile de Westport, en Ontario, au Canada, Hargreaves disait à The Observer : « Le prince Philip nous a sauvé la vie cette nuit-là. Je suppose qu’il aurait pu y avoir quelques survivants, mais certainement le navire aurait été coulé. Il a toujours été très courageux et débrouillard et il pensait très rapidement. Si vous disiez : « Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? » Philip avait tout de suite une idée. »
Le prince a raconté plus tard cet épisode à sa manière et comment il avait eu l’idée de mettre le feu à des ordures mais alors que le timonier évoquait la peur de tout l’équipage croyant leur dernière heure arrivée Philip conclut : « ce fut un moment très désagréable ».
En 1944 le prince fut affecté sur un tout nouveau destroyer le HMS Whelp qui participa à la flotte britannique du Pacifique dans la 27e flottille de destroyers. Il était présent dans la baie de Tokyo lorsque l’instrument de capitulation du Japon a été signé. En janvier 1946 il est retourné au Royaume-Uni sur le Whelp (lequel resta dans la flotte active jusqu’en 1976) et a été affecté comme instructeur au HMS Royal Arthur, l’école des officiers mariniers de Corsham, Wiltshire.
Je passe sur ses engagements suivants mais il dut quitter la marine alors qu’il était commandant lors de la mort de son beau-père.
23 octobre 2015 @ 08:08
Qu’-a-t-il fait de si fatiguant dans sa vie après la guerre. Les sorties officielles sont toutes préparées, minutées, ils se font conduire assistent à des spectacles il y a quand même plus fatiguant dans une vie on peut comprendre qu’ils vivent vieux tant mieux pour eux mais leur style de vie doit quand même aider.
23 octobre 2015 @ 18:41
Oui c’est certain Jocelyne de !
24 octobre 2015 @ 07:41
On ne peut guère lui reprocher. Sa marge de manœuvre est étroite. Il a bien fait ce qu’on attendait de lui. On ne peut autant de tout le monde. Prince ou pas.
23 octobre 2015 @ 08:33
Au même âge, j’espère avoir le même dynamisme !!!
23 octobre 2015 @ 14:04
Au même âge, il est probable que « nous fumerons les mauves par la racine ».
23 octobre 2015 @ 15:48
Moi aussi!!
24 octobre 2015 @ 00:50
Ben non pourquoi Nania ? il est possible surtout nous les femmes que nous arrivions à 94 ans…pas de cigarettes, très très peu d’alcool, un rééquilibrage alimentaire et 50′ de marche rapide/jour, cela peut aider et…on verra bien !
Bien sûr, on est moins bichonnées que la reine !
23 octobre 2015 @ 08:41
Le prince Philip démontre avec éclat que les hommes et les femmes peuvent être utiles à la société très très longtemps.
(J’ai lu un article un peu terrifiant dans « Le Monde » d’hier sur la grande difficulté de la jeunesse française de trouver un travail et d’avoir un revenu convenable alors que la génération du « baby boom » s’en sort bien.)
23 octobre 2015 @ 21:00
Oui , Zeugma , il faut travailler plus longtemps , mais les jeunes attendent que les plus âgés partent …Difficile de résoudre le problème …
23 octobre 2015 @ 09:48
Fabuleux ! Et quelle chance qu’ils soient aussi en forme tous les deux. Ils sont mariés depuis combien de temps ? Je vais faire le calcul.
23 octobre 2015 @ 11:15
Ca y est avec la énième bourde du duc d’Edimbourg avec son expression moqueuse et son doigt pointé vers une chose étonnante!
23 octobre 2015 @ 15:41
Oui, nous ! :D
23 octobre 2015 @ 11:48
Magnifique vielle chêne!
23 octobre 2015 @ 12:03
Après l’humour de la Reine , le sien , car tout le monde sourit de bon cœur !
23 octobre 2015 @ 12:23
Ultra-privilégié.
23 octobre 2015 @ 21:10
Tessa , qui a tiré le gros lot- sans vulgarité , please ! – à la loterie de la vie , quand il a épousé la Reine , alors qu’il était ruiné .Ne pouvant lui acheter une bague de fiançailles , il fit transformer un bijou de sa Mère …
Cela doit motiver …Pas mon préféré à ‘Buck’, même s’il est un soutien de la reine. Je le revois encore , aux obsèques de Diana , il aurait pu faire profil bas , vu son attitude antérieure à son égard …OK , Elle n’était pas parfaite , mais il avait beaucoup choqué, autour de moi …Surtout, les copines divorcées ,qui imaginaient mal leur beau-père, derrière elles, au cas où …
24 octobre 2015 @ 04:39
Leur ex -beau-père plus précisément …
24 octobre 2015 @ 07:45
Leur situation cependant n’est pas comparable cependant à celles de vos copines avec tous le respect que je leur dois. Le côté humain, privé, familial est largement mis derrière le côté public voire protocolaire.
24 octobre 2015 @ 14:18
Certes , Nathetvoila , mais , ça avait occupé les pauses-café , Philip derrière sa bru divorcée!
24 octobre 2015 @ 20:45
Moi aussi cela m’avait choquée…à l’époque ! arrivant deux pas derrière la reine aurait suffit…me semble-t-t-il. Qu’a-t-il voulu prouver ? ou alors « on » lui a plus ou moins imposé…? on ne le saura jamais !
23 octobre 2015 @ 12:40
Il a une santé extraordinaire, mais c’est dans ses gênes. Il descend de la reine Victoria qui était elle-même un phénomène en la matière
23 octobre 2015 @ 14:20
une vie juste ponctuée par la guerre ce qui est déjà énorme, mais depuis chouchouté et choyé , se lever le matin et que plein de personnes s’occupent de vous … pas de problèmes de fin de mois, de faire les courses, d’emmener la voiture au garage bref notre quotidien enfin le mien..mais avoir eu une famille dispersée et une jeunesse difficile il a épousé une femme amoureuse de lui et ils ont la chance d’être ensemble depuis des décennies mais en ayant des vies séparées ce qui renforce sans doute leur complicité alors je pense que tous les deux vont vivre encore pas mal de temps ! mais un tel agenda à 94 ans même si tout le travail est déjà fait bravo !!
23 octobre 2015 @ 15:49
Magnifique…. Tout simplement, LA GRANDE CLASSE!!!!
23 octobre 2015 @ 19:30
Un modèle pour ces messieurs.
23 octobre 2015 @ 19:35
Plein de qualités, et … un vrai teigneux. Heureusement pour lui, question de survie.
En plus, paraît que ça conserve .
24 octobre 2015 @ 13:33
C’est exact Leonor, j’en connais dans le genre !
23 octobre 2015 @ 20:00
Très élégant, beau maintien pour son âge, et l’oeil pétillant !
Quel plaisir de voir le duc d’Edimbourg.
23 octobre 2015 @ 21:50
La longévité et le dynamisme du couple royal britannique sont époustouflants! Ils sont tout simplement extraordinaires pour leurs âges respectifs. Leur joie de vivre prouve que la vieillesse n’est pas un naufrage pour tout le monde. Ils ont certes la chance d’avoir un mode de vie privilégié et de ne souffrir d’aucune pathologie invalidante ni dégénérative mais leur optimisme est un atout majeur pour combattre la dépression qui est aussi, et on l’oublie souvent, une très grave maladie chez les personnes âgées.
Respect et admiration!
24 octobre 2015 @ 12:33
Ultra privilégié, ou chouchouté, cela n’a rien a voir avec la longevité et le dynamisme…est ce que Georges VI ou Baudoin par exemple ne l’étaient pas ? ne voit -on pas en chine ou ailleurs de vieux messieurs qui ont bossé toute une vie .
24 octobre 2015 @ 20:49
Oui Jo de St Vic vrai…également ! comme quoi !
24 octobre 2015 @ 16:45
Il semblerait qu’il ait autant le sens de l’humour que sa femme. Cela conserve certainement…
25 octobre 2015 @ 11:03
Une veille carne dont j’adore le côté cinglant , insolent, libre de parole.
Des études très sérieuses sur les causes de la longévité ont montré que …. le ( sale) caractère était une caractéristique prononcée des centenaires.
Comme quoi, y’a pas que le régime alimentaire !