Elisabeth-Marie d’Autriche est la fille unique de l’archiduc Rodolphe d’Autriche et de la princesse Stéphanie de Belgique, petite-fille de l’empereur François-Joseph et de l’impératrice Sissi, de Léopold II et Marie Henriette, roi et reine des Belges. Elle n’a que 5 ans lorsque son père est retrouvé mort à Mayerling.

En 1900, sa mère se remarie et quitte la Cour de Vienne. Elisabeth-Marie qui était très aimée de son grand-père l’empereur épouse en 1902 le prince Otto de Windisch-Graetz. Le couple qui se sépare en 1924, aura 4 enfants.

Elisabeth-Marie vit une longue histoire d’amour avec le leader social-démocrate autrichien Leopold Petznek, ce qui lui vaudra le surnom de « L’archiduchesse rouge ».

L’historien autrichien Friedriech Weissensteiner revient sur l’histoire de l’archiduchesse qui vécut les fastes de la Cour, la chute de l’empire et les affres de la Deuxième Guerre Mondiale. Pour l’anecdote, lorsque convoquée par la police viennoise en 1934, elle est priée de décliner son identité et déclare : « Je suis la petite-fille de l’empereur François-Joseph et la fille du prince héritier Rodolphe ! Cela vous suffit-il ? ».

Elisabeth-Marie qui a épousé Leopold Petznek en 1948, décède en 1963 dans sa villa de Vienne, entourée de ses chiens. Un précédent ouvrage intitulé « L’orpheline de Mayerling » avait été rédigé par la princesse Ghislaine de Windisch-Graetz, née comtesse d’Arschot-Schoonhoven, belle-fille d’Elisabeth-Marie. (Merci à Conny et Bertrand Meyer pour l’info)

« L’archiduchesse rouge », Friedrich Weissensteiner, Payot, 2010, 224p.