Le grand-duc de Luxembourg a reçu en audience au Château de Berg, le Comte Jacques Rogge qui fut président du Comité International Olympique pendant 12 ans jusqu’en 2013. A cette occasion, le grand-duc Henri a décoré le président honoraire du CIO de la « Grand-Croix » dans l’ordre de mérite civil et militaire d’Adolphe de Nassau. Henri de Luxembourg fait partie des 111 membres actifs du Comité International Olympique. (merci à Bertrand Meyer – ©2015Cour grand-ducale/tous droits réservés.)
3 mars 2015 @ 08:30
Cela doit lui faire une belle jambe, à ce retraité !
Je ne minimise pas les mérites passés de Jacques Rogge, mais, âgé de 72 ans et anobli en 1993, il a sa carrière derrière lui…
3 mars 2015 @ 09:35
Le Comte Rogge a bien été anobli par le roi des Belges?
Titre transmissible?
Le Grand Duc du Luxembourg a t il le pouvoir d anoblir ?
Il y a t il une noblesse typiquement luxembourgeoise?
3 mars 2015 @ 17:16
Le Grand-Duc du Luxembourg a la possibilité, comme l’indique la Constitution (article 40), « de conférer des titres de noblesse, sans pouvoir jamais y attacher aucun privilège ». Mais il ne faut pas usage de cette prérogative. Avec des exceptions sous le grand-duc Adolphe et la grande-duchesse Charlotte pour le titre de Comte de Wisborg octroyés à des membres de la famille royale suédoise qui effectuèrent un mariage morganatique.
3 mars 2015 @ 18:03
Jay,
Vous posez d’excellentes questions auxquelles nos spécialistes vont se dépêcher de répondre, espérons-le.
3 mars 2015 @ 20:08
JAY,
Oui en 2002.
Il semblerait que ce soit à titre personnel.
Pour info
Belgique
Hiérarchie nobiliaire belge
La hiérarchie en Belgique est fixée par la loi du 12 décembre 1838 :
Prince [en néerlandais Prins(es)] ; il existe 8 familles princières : d’Arenberg (1576, admis en Belgique en 1953), de Ligne (Saint-Empire, 1601), de Croÿ (prince de Solre en 1677, prince du Saint-Empire en 1486), Lobkowicz (Saint-Empire 1624, admis en Belgique en 1958), de Merode (confirmation des titres de prince de Rubempré et d’Everberg en 1823, et prince de Grimberghe en 1842 pour l’aîné; prince de Merode à tous en 1930), Chimay (admis en 1824) et Béthune Hesdigneul (prince en 1781, duc en 1818 (titre français)) ; le titre personnel de prince a été concédé en 1938 à un Bernadotte.
Duc [en néerlandais Hertog(in)] ; il existe 5 familles ducales (d’Arenberg, de Beaufort-Spontin, de Looz-Corswarem, d’Ursel et de Croÿ). Le titre de « duc de Brabant » est traditionnellement porté par le prince héritier du royaume.
Marquis [en néerlandais Markgraaf ou Markies / Markgravin ou Markiezin] ; il existe 10 familles portant ce titre : d’Assche, de Beauffort, Imperiali, du Parc, de Radiguès, Ruffo, de Trazegnies, de Wavrin (titre français reconnu en Belgique), Westerloo (titre porté par l’aîné des princes de Merode), d’Yve.
Comte [en néerlandais Graaf / Gravin] ; il existe environ 85 familles portant ce titre, dont 40 anciennes portant celui de Comte du Saint-Empire telles que les: de Lannoy ; de Limburg Stirum; d’Oultremont; de Liedekerke; etc.
Vicomte [en néerlandais Burggraaf / Burggravin] ; il existe environ 35 familles portant ce titre.
Baron [en néerlandais Baron(es)] ; il existe environ 325 familles portant ce titre.
Chevalier [en néerlandais Ridder, pas d’équivalent féminin] ; il existe environ 120 familles portant ce titre.
Écuyer [en néerlandais Jonkheer / Jonkvrouw] : le titre ne se porte pas en français, mais l’état civil mentionne « Messire » au lieu de « Monsieur » et «
Dame » au lieu de « Madame ». Ce titre signifie l’appartenance simple à la noblesse (environ 500 familles).
4 mars 2015 @ 08:50
est il vrai que les nouveaux titres donnés aux femmes belges, le sont également a leur mari comme en Espagne?
l époux d une nouvelle baronne sera baron ?
4 mars 2015 @ 13:26
JAY,
J’ai d’énormes doutes mais vous pouvez toujours demandez au charmant(e) Naucratis.
Bien à vous,
6 mars 2015 @ 10:41
Il y a par ailleurs d’autres princes en Belgique :
le prince Stéphane de Lobkowicz, déjà cité, né en 1957, homme politique et ami des souverains, chef de la branche belge, cadet de cette maison médiatisée, est le fils du prince Ladislas (1925-1985) qui a été enregistré dans la noblesse belge comme prince de Lobkowicz et altesse sérénissime le 31 août 1957 et selon diplôme du 12 février 1958 (ce qui naturellement correspond à leurs titres du Saint-Empire).
Par ailleurs les deux fils de l’archiduc Charles Louis d’Autriche, frère cadet de l’archiduc Otto, ont été également incorporés dans la noblesse belge avec les titres de prince de Habsbourg-Lorraine et altesse sérénissime : il s’agit de l’archiduc Rudolf par lettres patentes du 29 mai 1978 et de son frère cadet l’archiduc Carl Christian, époux de la princesse Marie-Astrid de Luxembourg, de Bourbon de Parme et de Nassau, par lettres patentes du 19 août 1983. Naturellement comme l’archiduc d’Autriche-Este créé prince de Belgique et altesse royale, ils conservent leurs titres d’origine de prince impérial et archiduc d’Autriche, prince royal de Hongrie et Bohême et altesse impériale et royale.
3 mars 2015 @ 20:15
JAY,
Il n’y a plus de noblesse au Grand-Duché de Luxembourg.
La famille grand-ducale
En tant que monarque régnant mais non royal, il ne peut avoir le droit au prédicat de Sa Majesté. L’appellation théorique serait « Son Altesse grand-ducale », bien que cette appellation soit correcte du point de vue protocolaire, étant liés aux familles royales de France, d’Espagne, d’Angleterre et de Russie, les grands-ducs de Luxembourg et la famille grand-ducale sont appelés Son Altesse royale suivi du titre de grand-duc et du nom du grand-duché.
Le prédicat d’Altesse royale utilisé depuis 1919 par la maison grand-ducale de Luxembourg ne vient pas de la maison de Nassau-Weilbourg mais de la maison de Bourbon-Parme. En effet, c’est de cette famille qu’était issu Félix de Bourbon-Parme (1893-1970) époux de la grande-duchesse régnante Charlotte (1896-1985).
Les autres membres
Les autres membres de la famille grand-ducale peuvent utiliser le prédicat de Son Altesse suivi du nom et de l’énoncé du nom du grand-duché.
Il n’y a plus de noblesse au Luxembourg et le grand-duc ne confère pas de titres de noblesse, à l’exception du titre de comte Bernadotte af Wisborg (4 bénéficiaires dont le prince Sigvard de Suède).
4 mars 2015 @ 08:04
Ohhhh … me voilà déçue … j’étais sur le point de mettre mon pus beau chapeau pour me rendre au palais pour me faire anoblir par Henri…. dommage.
Non, mais elo emol seriö : concernant l’appellation AR …. j’ai crû comprendre lors d’une conférence historique que nos grand-ducs doivent ce prédicat au fait qu’avant Adolphe I (de Nassau-Weilburg), le roi Guillaume IIII, roi des Pays-Bas était en même temps grand-duc de Luxembourg. Faute de descendant mâle, la « couronne » du grand-Duché revint ensuite au Nassau-Weilburg.
8 mars 2015 @ 22:47
De fait quand après la période néerlandaise son altesse Adolphe, duc de Nassau devint grand-duc de Luxembourg il devint en effet altesse royale selon la proclamation du Conseil de gouvernement du 23 novembre 1890 et son fils aîné fut altesse royale aussi sans doute depuis le 23 novembre 1890 mais les autres enfants furent altesses grand-ducales et ce n’est que grâce à Félix de Bourbon-Parme que les cadets furent altesses royales.
L’arrêté grand-ducal faisant d’Adélaïde la grande-duchesse héréditaire le 25 février 1908 lui conférait aussi l’altesse royale.
4 mars 2015 @ 08:48
merci beaucoup pour ces info tres precieuses
5 mars 2015 @ 20:15
JAY,
Avec plaisir.
Désolée pour ma remarque … vous avez lu la suite.
4 mars 2015 @ 10:10
Merci Wikipedia.
4 mars 2015 @ 13:25
Naucratis,
Encore faut-il prendre le temps de faire les recherches !
4 mars 2015 @ 19:31
Ne prenez pas ma remarque pour une critique, même si des guillemets s’imposaient !
Il se trouve que j’ai également fait la recherche et suis tombé sur les mêmes souces que vous.
5 mars 2015 @ 20:16
Naucratis,
Un peu de précision évite ce genre de remarques.
5 mars 2015 @ 23:51
Gibbs, et des guillemets évitent certains commentaires.
6 mars 2015 @ 00:33
Quelle hypocrisie : C’était une critique… à peine déguisée. FdC
6 mars 2015 @ 10:45
En ce qui concerne la noblesse du Luxembourg on peut préciser que les lois fondamentales néerlandaises de 1814 et 1815, du temps où le grand-duché n’était pas séparé, n’ont pas restauré la noblesse ancienne contrairement à ce qui se passa sous la Restauration en France. Il n’y eut pas non plus sous le régime néerlandais comme depuis la séparation des deux États de reconnaissance véritable de noblesse. En conséquence stricto sensu seuls les descendants des personnes admises à l’état noble du Luxembourg entre 1815 et 1830 peuvent prétendre à la qualité nobiliaire. Or il n’y en a plus à l’exception des barons de Tornace lesquels vivent en Belgique, qui soient de nationalité luxembourgeoise, en sorte que l’on pourrait considérer effectivement qu’il n’y a plus de noblesse officielle sauf pour cette famille qui ne réside plus au Luxembourg, le cas des Bernadotte étant évidemment particulier, et sauf le cas fort ancien d’une demoiselle d’honneur qui fut admise sous son titre étranger à la Cour grand-ducale. C’est ce qui explique que certaines familles subsistantes ne portent plus aujourd’hui le titre qui était le leur. Dans les années 1977-1978, la somme L’ordre de la noblesse avait recensé 22 familles d’origine luxembourgeoise nobles ou anoblies mais elles étaient de nationalité étrangère. Il s’agissait de familles anoblies ou titrées sous l’Ancien Régime mais non reconnues et de familles nobles d’origine étrangère naturalisées luxembourgeoises.
C’est par exemple ce qui explique que la branche aînée, luxembourgeoise, des barons d’Huart ne porte plus le titre de baron que les cadets portent en France et en Belgique puisque c’est un titre du Saint-Empire porté par tous les membres de la famille. Les d’Huart sont chevaliers du Saint-Empire par lettres patentes du 15 septembre 1613 et barons par lettres patentes de Philippe V, roi d’Espagne, du 19 juillet 1709.
6 mars 2015 @ 11:22
Il existe bien entendu encore une noblesse au Luxembourg, pour n’en citer qu’un seul, le Comte d’Ansembourg. Mais il est vrai que le Grand-duc n’anoblit plus de nos jours, comme le fait son cousin Roi des Belges
5 mars 2015 @ 15:21
Le docteur Jacques Rogge, président du Comité International Olympique de 2001 à 2013 et président du Comité Olympique et Interfédéral belge de 1989 à 1992, fut créé chevalier par le roi Baudouin Ier en 1992. Il reçut par arrêté royal du 14 juillet 2002 concession du titre personnel de comte. Le comte Rogge qui aime la voile a pour armoiries : « d’argent à la voile carrée d’azur à la vergue et aux garcettes d’or chargée de trois épis de blé du même posés en pal et accompagnée en pointe d’une mer d’azur. L’écu timbré une couronne comtale sommée d’un heaume taré de trois quarts grillé et bordé d’or, fourré de gueules, couronné d’une couronne de noblesse, aux lambrequins d’azur et d’argent. Cimier : cinq épis de blé d’or. Devise : Nil volentibus arduum, c’est à dire à cœur vaillant, rien d’impossible, sur un listel d’argent ».
Il est marié et a deux enfants.
3 mars 2015 @ 10:15
Le comte Jacques Rogge, né le 2 mai 1942 à Gand en Belgique, est un chirurgien orthopédiste belge et ancien sportif. Il devient en 2001, le huitième président du Comité international olympique, autorité suprême du mouvement olympique. Il a été anobli par le roi Albert II de Belgique en 2002. Après 12 années et deux mandats à la tête de l’instance internationale, Jacques Rogge quitte son poste à l’occasion de la 125e session du CIO à Buenos Aires, le 10 septembre 2013.
3 mars 2015 @ 11:18
En dépit de son patronyme, Monsieur le comte, parait tout à fait aimable…
3 mars 2015 @ 20:10
PGE,
Je crois pouvoir dire qu’il est aimable.
Bien à vous,
3 mars 2015 @ 11:30
Le grand-duc Henri ne porte plus le deuil de son beau-frère.
3 mars 2015 @ 16:27
Septentrion, le deuil ne se porte pas spécialement dans les vêtements mais dans le cœur.
BAV.
4 mars 2015 @ 07:27
Bonjour Danielle,
En accord avec ce que vous dites, ma remarque ne concernait évidemment que les vêtements.
Cdt,
6 mars 2015 @ 19:15
le prince louis de luxembourg fils du gand duc henri et de la grand duchesse maria teresa a t il repris ces droits dynastiques
8 mars 2015 @ 23:22
Non le prince Louis et le prince Jean ont conservé leurs titres de prince de Luxembourg, Bourbon de Parme et Nassau, et leur prédicat d’altesse royale, mais n’ont pas repris leur place dans l’ordre dynastique et leurs enfants n’y figurent pas.