
Dans une interview il y a quelques mois, le roi Letsie a parlé de son successeur âgé de 18 ans : « C’est un jeune homme remarquable. Il a toujours été conscient de ses responsabilités. Il a une très grande discipline personnelle et j’ai vraiment de la chance parce que je n’ai jamais eu à lui donner de leçon sur la façon de se comporter, d’agir ou de réfléchir. Il a saisi les enjeux de façon innée, comme si ce sens du devoir et cette intelligence des situations faisaient partie de son ADN. Dès l’école primaire, ses professeurs m’ont confié que ses camarades l’écoutaient et se tournaient naturellement vers lui en raison de sa personnalité. Il termine à présent son lycée en pension. Je le taquine souvent sur le fait qu’il est trop sérieux. Et mes amis me taquinent, moi, en disant que lorsque j’avais 17 ou 18 ans, je ne ressemblais en rien à mon fils ! J’étais beaucoup moins sage. Clairement, ses qualités ne lui viennent pas de moi, mais plutôt de sa mère… Lerotholi souhaite aller à l’université, probablement au Royaume-Uni. J’aurais aimé qu’il passe un peu plus de temps avec nous au Lesotho, mais il veut poursuivre ses études sans année de césure« . (Copyright photos : page Facebook du gouvernement du Lesotho – merci à Petit Belge)

20 août 2025 @ 04:12
Comment la loi salique peut-elle exister dans une monarchie africaine? C’est un concept européen pour se passer le pouvoir régalien de mâle en mâle. Il serait de savoir qu’elles sont les règles de succession dans ce pays.
20 août 2025 @ 11:47
En l’occurrence, il s’agit d’une tournure de phrase pour expliquer, par analogie avec la France, que les filles ne peuvent pas succéder.
Avant de s’en offusquer, il faut aussi prendre quelques minutes de réflexion pour comprendre ou réaliser que le modèle occidental n’est pas transposable partout dans le monde.
21 août 2025 @ 10:43
Voilà !
20 août 2025 @ 12:52
Le terme de « loi salique » est effectivement européen mais se passer le pouvoir de mâle en mâle est un concept absolument universel qui n’a pas échappé aux petits royaumes africains passés et actuels (même si les reines mères-ne pas confondre se concept avec les reines mères en Europe- occupent une place plus qu’importante dans la hiérarchie).
20 août 2025 @ 13:01
La transmission du pouvoir et de la charge de mâle en mâle existe depuis des millénaires dans les sociétés les plus diverses géographiquement et anthropologiquement parlant.
21 août 2025 @ 12:13
Exactement.
20 août 2025 @ 14:28
Effectivement, il y a une confusion entre la primogéniture mâle absolue et la loi salique – qui en est une application européenne et plus encore, française.
22 août 2025 @ 03:23
Juste un petit rappel historique:
L’Angleterre (comme la France) a colonisé beaucoup de pays africains (au cas où cela vous aurait échappé!!).
Et l’expression est passé dans le langage courant des pays devenus anglophones (comme francophones)… Puisqu’ils ont alors été régis par des lois et institutions européennes!
Pas très compliqué à comprendre a priori…
Ce qui m’interroge, plutôt, c’est pourquoi ces pays continuent de suivre des règles coloniales d’un autre temps, que mêmes les pays colonisateurs ne suivent plus depuis longtemps en Europe.
24 août 2025 @ 08:50
Ces règles étaient là bien avant et probablement pas dans tous les royaumes.
C’est ça la diversité.
Universalisme que j’abhorre…
20 août 2025 @ 08:09
Il a l’air sympathique ce jeune prince , je lui trouve une bonne bouille .
20 août 2025 @ 10:52
J’allais justement l’écrire Perlaine .
22 août 2025 @ 08:10
Oui Perlaine et Kalistéa, un beau regard et un joli sourire sympathique.
20 août 2025 @ 08:22
Un prince héritier prometteur
20 août 2025 @ 08:26
La loi salique est surtout une invention des juristes français au XIVe siècle. Depuis l’arrivée des Capétiens sur le trône de France en 987, ils avaient toujours eu un fils pour succéder au souverain en place. Quand les trois fils de Philippe le Bel se sont succédés sans laisser de fils vivant…
Ailleurs, une fille, à défaut de garçon, pouvait succéder à son père : au XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine en est un bon exemple. En Espagne, un peu plus tard, on peut citer Isabelle la Catholique. Au XVIe en Angleterre, Elisabeth 1ère.
20 août 2025 @ 13:45
une intuition avant les connaissances génétiques, qui posait que les hommes assuraient la transmission de la lignée par le Y, et les femmes amélioraient la lignée par sélection… pour les exceptions un mariage avec un cousin permettait de sauver la lignée. Les changements de lignée ont commencé au siècle dernier et s’accélèrent.. à suivre
21 août 2025 @ 10:10
Une vision de la génétique qui me paraît aventureuse ,je ne sais pas ?
Mais vous avez je trouve raison de souligner l’importance de la lignée dans le principe de primogéniture mâle.
21 août 2025 @ 06:47
Je pense que la primogéniture mâle est beaucoup plus répandue dans les cultures africaines et asiatiques ,pour des raisons sans doute prioritairement liées à la guerre .
Encore qu’il y ait eu l’exemple de la reine de Saba et de la dernière reine de Madagascar et peut-être de quelques autres ?
C’est comme ça, il n’y a pas de quoi en faire un fromage.
20 août 2025 @ 09:27
Le Lesotho s’enfonce dans la crise depuis l’instauration des tarifs douaniers américains.
22 août 2025 @ 14:09
Merci qui ? Merci Trump.
20 août 2025 @ 10:54
Alienot d’Aquitaine était une reine , ayant succédé à son père?c’est une grande nouvelle cela …
21 août 2025 @ 13:24
Si vous lisez correctement au lieu de lui rentrer dans le lard, vous verrez qu’Enide ne dit nullement qu’Aliénor d’Aquitaine était reine, elle dit simplement qu’elle a succédé à son père. Ceci dit elle n’a pas tardé à le devenir : Reine.
20 août 2025 @ 13:02
Il veut poursuivre ses études, c’est très bien. J’aime bien la deuxième photo.
20 août 2025 @ 13:13
This young prince seems friendly, I think he has a good heart ❤️
20 août 2025 @ 15:06
C’est bien que Mme Salens propose de connaître des princes non européens.Ce garçon semble sympathique.
21 août 2025 @ 10:42
Pour une fois nous sommes d’accord.
21 août 2025 @ 12:05
Of course…
20 août 2025 @ 17:13
la méconnaissance des régimes de succession et surtout la masculinophobie de certaines leur font dire n’importe quoi ! où avez vous vu dans l’histoire monarchique que les filles passaient devant les garçons ? c’est un concept moderne du 21ème siècle et de l’égalitarisme pro-féministe !
22 août 2025 @ 03:37
Encore une belle réécriture de l’Histoire qui se fiche des FAITS!!
Il y a eu plusieurs reine régnantes en France, avant que les Valois décident d’y mettre le ho-là, et surtout ailleurs.
Votre anti-féminisme ne repose que sur une méconnaissance flagrante de l’Histoire des femmes et de la spoliation dont elles ont fait l’objet au fil des siècles.
Mais, que cela vous plaise ou non, l’Histoire est en train de leur rendre (une partie de) leur droits spoliés.
20 août 2025 @ 22:35
Voilà un prétendant pour les filles
Castro !
21 août 2025 @ 11:21
Je ne le lui souhaite pas .
Et puis il a encore le temps d y penser;n en déplaise aux marieuses du site.
22 août 2025 @ 12:02
Je ne le souhaite pas non plus aux filles Castro…
20 août 2025 @ 22:56
Pas uniquement la loi salique, mais la fierté légitime du père ‘ roi ‘ envers son fils devenir roi à sa place !
21 août 2025 @ 11:06
Kalistéa,
Aliénor d’Aquitaine avait hérité le duché d’Aquitaine de son père à une époque de notre histoire où le roi de France n’était (presque, ça commençait à changer et je simplifie bien sûr) qu’un seigneur parmi d’autres, à la tête d’une principauté comme le royaume de France en comptait alors. D’où d’ailleurs le mariage avec le futur Louis VII afin de réunir le duché d’Aquitaine au royaume de France. On connaît la suite de l’histoire…
21 août 2025 @ 13:30
C’est vrai qu’il a une bonne tête et plus particulièrement enfant à côté de son père. Peut être sa future formation universitaire lui permettra de faire rayonner davantage le Lesotho et surtout agir pour améliorer les conditions de vie de ses habitants.
21 août 2025 @ 17:13
Il a l’air sympathique et je le trouve beau garçon. Bonne chance à lui et à son pays.
22 août 2025 @ 03:39
Très beau jeune homme au sourire avenant.
J’espère qu’il pourra se lier avec qui il voudra le moment venu. Et qu’il n’aura pas à subir une alliance forcée.