
Dans une interview il y a quelques mois, le roi Letsie a parlé de son successeur âgé de 18 ans : « C’est un jeune homme remarquable. Il a toujours été conscient de ses responsabilités. Il a une très grande discipline personnelle et j’ai vraiment de la chance parce que je n’ai jamais eu à lui donner de leçon sur la façon de se comporter, d’agir ou de réfléchir. Il a saisi les enjeux de façon innée, comme si ce sens du devoir et cette intelligence des situations faisaient partie de son ADN. Dès l’école primaire, ses professeurs m’ont confié que ses camarades l’écoutaient et se tournaient naturellement vers lui en raison de sa personnalité. Il termine à présent son lycée en pension. Je le taquine souvent sur le fait qu’il est trop sérieux. Et mes amis me taquinent, moi, en disant que lorsque j’avais 17 ou 18 ans, je ne ressemblais en rien à mon fils ! J’étais beaucoup moins sage. Clairement, ses qualités ne lui viennent pas de moi, mais plutôt de sa mère… Lerotholi souhaite aller à l’université, probablement au Royaume-Uni. J’aurais aimé qu’il passe un peu plus de temps avec nous au Lesotho, mais il veut poursuivre ses études sans année de césure« . (Copyright photos : page Facebook du gouvernement du Lesotho – merci à Petit Belge)

20 août 2025 @ 04:12
Comment la loi salique peut-elle exister dans une monarchie africaine? C’est un concept européen pour se passer le pouvoir régalien de mâle en mâle. Il serait de savoir qu’elles sont les règles de succession dans ce pays.
20 août 2025 @ 08:09
Il a l’air sympathique ce jeune prince , je lui trouve une bonne bouille .
20 août 2025 @ 08:22
Un prince héritier prometteur
20 août 2025 @ 08:26
La loi salique est surtout une invention des juristes français au XIVe siècle. Depuis l’arrivée des Capétiens sur le trône de France en 987, ils avaient toujours eu un fils pour succéder au souverain en place. Quand les trois fils de Philippe le Bel se sont succédés sans laisser de fils vivant…
Ailleurs, une fille, à défaut de garçon, pouvait succéder à son père : au XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine en est un bon exemple. En Espagne, un peu plus tard, on peut citer Isabelle la Catholique. Au XVIe en Angleterre, Elisabeth 1ère.