Le voilà désormais concentré sur un terrain plus intime, mais non moins stratégique : la plante des pieds.

Car c’est bien là que commence toute élégance durable. Marcher droit, certes. Mais marcher beau, surtout.
Avec ses nouveaux slippers, la maison opère un glissement subtil : du jardin au boudoir, de la terre au velours, du plein air à l’art du chez-soi. Plus question de bottes crottées ni de sabots approximatifs. Ici, le confort se fait aristocrate, et le pied, enfin considéré, accède à une forme de reconnaissance patrimoniale.
Velours profond, broderie délicate, allure faussement désinvolte : ces slippers ont l’élégance de ceux qui n’ont rien à prouver.
À 370 euros, le pied est traité avec le respect dû à un membre essentiel de la noblesse corporelle. Ni trop guindé, ni trop négligé, le slipper devient un manifeste silencieux : oui, le confort peut être cultivé avec autant de soin qu’un potager à la française. (Merci à Bertrand Meyer)