L’Impératrice Farah fête aujopurd’hui ses 70 ans. Née à Téhéran le 14 octobre 1938, Farah Diba est la fille unique de Sohrab Diba et Farideh Ghotbi. Son père, jurisite et membre de l’armée impériale, décède lorsqu’elle a 10 ans. La jeune fille sera élevée par sa mère et son oncle. Brillante étudiante, elle suit les cours du lycée français de la capitale iranienne, puis s’expatrie à Paris afin d’entamer des études d’architecture à l’école spéciale d’architecture située boulevard Raspail.

C’etts lors d’une renontre entre Mohammed Reza Pahlavi et ce groupe d’étudiants iraniens à Paris, qu’elle rencontre pour la permière fois son futur époux. Suite à d’autres rendez-vous organisés avec la complicté du beau-fils du Shah, Farah et Mohammed Reza se revoient à plusieurs reprises. Leur mariage est célébré le 21 décembre 1959. Il s’agit du 3ème mariage du Shah d’Iran déjà marié avec la Princesse Fawzia (divorce en 1948) et avec Soraya (divorce en 1958).

Farah devient reine suite à son mariage. Elle donnera au Shah 4 enfants : Reza (né en 1960), Farahnaz (née en 1963), Ali (né en 1966) et Leïla (née en 1970).

Femme cultivée, polyglotte, toujours très élégante, Farah offre l’image d’un Iran résolument tourné vers l’Occident. La jeune femme s’implique au niveau social et est l’une des chevilles ouvrières de ce que l’on appellera dans les années 60 la révolution blanche à un savoir un programme social développé par l’Etat iranien.  Sous son impulsion, des écoles, des hôpitaux et des léproseries sont ouverts dans tout le pays.

Le 26 octobre 1967, Farah entre dans l’Histoire en devenant la première femme à être sacrée impératrice d’Iran aux côtés de son époux. Elle porte alors le titre de Shahbanou et sera régente en cas de décès du Shah et ce jusqu’à la majorité du prince héritier.

Farah voyage beaucoup seule ou en compagnie de son époux, elle reçoit aussi les plus grands de ce monde à Téhéran notamment lors des fabuleuses fêtes de Persépolis en 1973.

Suite à l’aggravation de la situation dans le pays, et l’intensification des manifestations des étudiants, paysans et des religieux, le Shah et la Shahbanou quittent par une froide matinée de janvier 1979 leur pays pour ne plus y revenir. Le couple erre alors entre les Bahamas, le Mexique et les Etats-Unis où le Shah déjà gravement malade du cancer reçoit des soins. Dans ses mémoires, Farah racontera leur isolement sur une base militaire américaine où elle crut que les autorités américaines allaient les donner au nouveau régime iranien en échange des otages retenus à l’ambassade des Etats Unis à Téhéran.

Finalement, suite à l’appel du président Sadate, le couple s’envole vers Le Caire où le Shah s’éteindra entouré des siens le 27 juillet 1980. Il y recevra des funérailles d’Etat et sera inhummé à la mosquée El Rifaï. Farah, digne et courageuse, mènera le deuil et assurera la régence l’espace de quelques semaines jusqu’à la majorité de son fils Reza.

Depuis, cultivant l’art d’être grand-mère de Noor, Iman et Farah, elle se partage entre les Etats Unis où vit son fils et sa famille, Paris et l’Egypte. Ces dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour l’impératrice qui a perdu sa mère et sa fille Leila décédée à 31 ans des suites de l’absorption massive de somnifères. Toutes les deux sont enterrées à Paris.

Aujourd’hui encore, l’Impératrice Farah est présente lors des grandes festivités du Gotha, restées très amies avec la plupart des familles royales européennes et honorant de sa présence de rares soirées toujours à caractère bénéfique.