Si les Etats-Unis avaient été un royaume, elle en aurait été la reine. Près de 20 ans après son décès, Jackie Kennedy est restée ce mythe qu’elle était déjà de son vivant. Cette biographie fouillée de Bertrand Meyer se lit avec un réel plaisir. Ce n’est pas un enième livre sur Jackie mais un ouvrage qui repasse ce destin hors norme. Sa jeunesse en tant que Jacqueline Bouvier, son mariage avec un politicien à l’avenir prometteur qu’était John Fitzgerald Kennedy, sa présence lors de sa conquête de la Maison blanche, son charme et son style inégalables, ses rencontres avec les Chefs d’Etat dont le général de Gaulle totalement sous le charme, ses relations avec sa sœur la princesse Lee Radziwill chez qui elle aimait se rendre à Londres, son bonheur de mère, la tragédie de Dallas et sa dignité lors des funérailles nationales, la période où elle était la veuve de l’Amérique, ses voyages en Europe notamment chez la duchesse d’Albe en Espagne, son remariage polémique avec le richissime Aristote Onassis, son goût effréné pour le shopping et la décoration, son job aux éditions Doubleday à New York et sa fin de vie aux côtés du belge Maurice Tempelsman.

« Jackie Kennedy. Pouvoir et fortune » perce un peu ce mystère qui a toujours entouré la First Lady la plus adulée des Etats-Unis en dévoilant ses habitudes lorsqu’elle vivait à New York, son cercle d’amis, ses week-ends dans le New Jersey,…

Gros plan aussi sur sa fortune, l’héritage laissé à ses enfants John-John et Caroline. Un livre nourri des témoignages de ceux qui ont connu Jackie à la Maison Blanche, à New York et à Athènes.

« Jackie Kennedy. Pouvoir et fortune », Bertrand Meyer-Stabley, Editions Pygmalion, 2013, 285 p.