Il y a eu toutes sortes de cadets, certains résignés, d’autres rebelles, le plus insupportable de tous étant, sans conteste, Gaston d’Orléans, qui fit la vie dure à son frère Louis XIII avant de continuer allégrement avec son neveu, Louis XIV.
En réalité, les cadets n’ont que deux options : soit accepter stoïquement leur condition et éventuellement s’y épanouir ou, au contraire, tenter, par tous les moyens, de gêner leur aîné, voire de le remplacer.
Le choix de ce livre s’est porté sur la narration des histoires familiales et successorales les plus emblématiques, qu’elles soient conflictuelles voire tragiques, ou harmonieuses. Les huit chapitres démontrent que la jalousie des cadets est aussi vieille que le monde.
Tous ont plus ou moins souffert d’un sentiment d’injustice, à l’instar d‘Henri II et ses fils (les derniers Valois), de François-Joseph à Maximilien (les frères ennemis) ou du Britannique George VI, père de la future reine Elizabeth II et grand-père du roi Charles III, qui avait un jour confié à son Premier ministre : » Vous ne pouvez savoir ce que dix-huit mois (ce qui le séparait de son aîné Édouard VIII) peuvent changer la vie d’un homme. «
« La malédiction des cadets », Jean des Cars, Perrin, 2025, 288 p.
2 septembre 2025 @ 03:53
Une occasion supplémentaire pour cogner sur Harry,j imagine…
2 septembre 2025 @ 06:06
Et d’Artagnan pas cité ? Il était pourtant Cadet de Gascogne….🤭😉
2 septembre 2025 @ 07:03
On peut rajouter Margaret qui n’a pas eu le droit d’épouser un divorce…Andrew qui n’a jamais accepté d’être le second et à dérape…Harry bien sur…et au Danemark Joachim…