Henriette l’aînée, duchesse de Nevers, influence son mari Ludovic de Gonzague pour obtenir les faveurs de la Royauté. Catherine la cadette, mariée à un prince protestant Antoine de Croÿ, devient, une fois veuve, la duchesse de Guise et épouse la cause de la Ligue.
La dernière, Marie, grandit sous l’influence de la protestante Jeanne d’Albret avant de devenir l’épouse de Condé et le grand amour d’Henri III.
Claude Grimmer Fontange nous plonge dans l’intimité des princesses. À travers des archives inédites, l’auteure explore leurs relations complexes, entre religion et politique, fidélité et trahison, amour et rivalité. Comment maintenir les liens familiaux lorsque la France se déchire dans les guerres de Religion ? Découvrez le destin exceptionnel de ces trois soeurs, témoins et actrices de leur temps ».
« Les princesses de Clèves. Être soeurs dans les guerres de religion », Claude Grimmer Fontange, Fayard, 2025, 320 p.
2 juillet 2025 @ 05:30
Intéressant!
Merci!!
2 juillet 2025 @ 06:00
Impossible lorsque l’on habite Coulommiers de ne pas lire ce livre…tant le nom de « Clèves » y est associé. Et puis une forme de curiosité les soeurs de Clèves auraient-elles pu étre les ancêtres des soeurs Mitford ?
Une brève explication pour le lien entre la princesse de Clèves et Coulommiers.
Catherine de Gonzague, princesse de Clèves épouse en 1589, le duc de Longueville et lui apporte en dot le fief de Coulommiers. Un château « moderne » remplace alors le château médiéval.
Son fils, Henri II d’Orléans-Longueville, filleul d’Henri IV épouse Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, soeur du Grand-Condé. A l’inverse de sa pieuse belle-mère, Catherine, elle a de nombreux amants dont François de La Rochefoucauld, l’auteur des « Maximes ». Ce dernier, un peu goujat, fit des confidences à Madame de La Fayette qui peut-être lui inspirèrent le célèbre roman.
Pour en revenir au livre, il ne fait pas référence à ce qui précède, sauf à préciser que le mari d’Henriette, le duc de Gonzague fut bien gouverneur de Champagne et de Brie. La lecture est très agréable, le style précis et l’écriture ciselée. A glisser dans la valise des vacances.
2 juillet 2025 @ 06:08
Une belle lecture . Merci
2 juillet 2025 @ 07:06
Moi j’en suis resté au classique de Madame de La Fayette, dont j’ai toujours trouvé la fin invraisemblable. Balzac est plus crédible.
Ce livre présenté en rubrique a l’air intéressant.
2 juillet 2025 @ 07:15
Belle Charlotte qu’en pensez-vous ? (la fin invraisemblable )