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Lorsque l’on pense à l’Egypte, on pense forcément à la période des pharaons et à leurs legs architecturaux. Mais l’Egypte, ce fut aussi un royaume avec la dynastie de Méhémet Ali de 1805 à 1952 jusqu’à la chute du roi Farouk.

Une période où le pays connaît un rayonnement culturel important. Les membres de la famille royale vivent dans le luxe et le raffinement. Des palais sont construits puis abandonnés à la mort du souverain. Ses héritiers en construisent généralement d’autres à leur goût, parfois encore plus opulents.

Caroline Kurhan, historienne qui a vécu une quinzaine d’années en Egypte, a recensé tous ces fabuleux palais, détaillant avec une riche iconographie (en noir et blanc) les choix architecturaux, leur ameublement et l’atmosphère qui y régnait. Gros plan également sur les trains royaux moyens de transport de prédilections des souverains égyptiens.

En 2015, il ne reste presqu’aucun de ces somptueux palais bâtis d’Héliopolis à Alexandrie. Ainsi, le palais de la princesse Semila Hussein à Zamalek est devenu une bibliothèque mais son superbe plafond a été démonté et vendu morceau par morceau. De cette splendeur passée sont encore en état le palais du prince Méhémet Ali Tewfik à Manial et celui du prince Amr Ibrahim à Zamalek.

« Palais oubliés d’Egypte », Caroline Kurhan, Editions Riveneuve, 2015, 239 p.