Les éditions Calmann-Lévy publient une autobiographie romancée d’Eugène de Beauharnais sous la plume talentueuse de Michel Peyramaure. Et c’est une réussite. Eugène de Beauharnais est l’un de ces hommes remarquables que leur loyauté, leur dévouement, leur désintéressement ont rejeté injustement dans l’ombre de l’Empereur.

Napoléon Bonaparte lui-même ne s’y était pas trompé. S’il considéra longtemps, faute d’héritier, le fils de Joséphine comme successeur pour le trône, ce fut parce qu’il reconnut immédiatement en lui les plus grandes qualités. Le garçon de seize ans dont il fit son aide de camp s’illustrera sur tous les champs de bataille. Celui qui devint vice-roi d’Italie sut gagner l’estime de toutes les cours d’Europe et garder une place dans l’ordre qui s’instaurera après la chute de l’Aigle.

« Le sourire du prince Eugène », Michel Peyramaure, Calman-Lévy, 2017, 368 p.