Or, malgré les efforts des souverains du royaume napolitain, Ferdinand IV et Marie-Caroline, pour maintenir leur indépendance face aux ambitions de Napoléon, l’Empereur entend faire en 1806 du royaume de Naples non seulement le laboratoire de sa politique progressiste, mais aussi un terrain d’implantation de familles françaises.
Les Napolitains n’ont pas leur mot à dire, ni sur le choix de leurs institutions, ni sur le découpage administratif qui leur est imposé ; seuls le fatalisme et l’habitude d’être gouvernés par des dynasties étrangères leur permettent de prendre ces changements avec un certain détachement.
Mais l’esprit de la Révolution française et de l’Empire peut-il se confronter à une telle cité, au risque de se voir mis devant ses propres contradictions ? »
« Un printemps à Naples », Vincent Haegele, Passés/Composés, 2025, 272 p.
11 mai 2025 @ 07:37
Naples….quelle magnifique ville que l’on aime ou que l’on déteste car il faut ignorer la saleté et admirer le patrimoine.
Je l’ai découverte tard restant toujours cantonnée dans les villes du nord et ne me rendant pas plus bas que Rome comme de nombreux piémontais.
C’était une erreur vite rattrapée avec la découverte de tout le sud.
11 mai 2025 @ 08:59
Naples me fait de la peine. C’est vrai qu’au 18e S c’était un phare culturel. Tout les gens importants,, titrés ou lettrés , y passaient. Elle a de beaux restes mais la Reunification de l’Italie lui donna un coup dont elle ne se releva pas. Elle devint une ville de seconde zone, du Mezzogiorno. Exactement comme la Principauté de Liege, état indépendant qui devint une ville de province dans la nouvelle Belgique.
Ce livre doit être intéressant.
Pas mal de mémorialistes du18e parlent de Naples. Madame de Genlis, qui accompagnait la duchesse d’Orleans et ses enfants alla à la cour du roi « Nasone » et de sa femme Marie-Caroline.
Je me demande si le Roi avait l’accent napolitain, que je trouve très laid. Le « s » qui est devant une consonne comme « p » devient un « ch ».
Mais il est possible qu’il ait disparu avec la television . Celle-ci a fait disparaitre l’accent toscan qui zappait les » c ».
C’est pas Vittorio Emanule II qui a réunifié l’Italie mais la RAI, la television nationale.
11 mai 2025 @ 12:15
Ce serait bien que ce livre restaure la réputation ternie de Naples par le mauvais entretien de cette ville. Pourtant, cette ville aurait pu mettre à profit de manière plus réfléchie la richesse de son histoire.
13 mai 2025 @ 11:59
Vincent Haegele est diplômé de l’Ecole nationale des Chartes et de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques. Il a été conservateur des bibliothèques de Compiègne et, actuellementn de la ville de Versailles. Parallèlement à ses activités d’historien et de conservateur, Vincent Haegele est compositeur et critique musical. il a remporté le concours de l’Orchestre universitaire de Strasbourg.
Il nous avait donné une conférence très intéressante sur « vienne en 1805 ».
13 mai 2025 @ 19:26
Naples est entre deux volcans en activité, le mythique Vésuve et les Campi Flegrei où depuis des mois les secousses sismiques se succèdent et angoissent les habitants. Cet après midi même deux tremblements dont l’un de magnitude 4,4 a provoqué l’effondrement d’un immeuble heureusement inoccupé.
14 mai 2025 @ 11:17
Je suis revenu hier d’Italie, et à cause du tremblement de terre, ou terremoto, j’ai dû louvoyer entre les trains pour le nord et vers la France. Le train ou j’avais réservé ne serait pas parti du sud. Je me suis retrouvé dans un tortillard où j’ai pu admirer la campagne lombarde et piémontaise. J’avoue que je suis inquiet. Ce séisme de magnitude 4.4 me semble de mauvais augure. Les grosses cata’ comme Pompéi ont toujours des signes annonciateurs.
13 mai 2025 @ 20:24
Naples est une ville enivrante, enthousiasmante, épuisante mais je l’aime pour toujours.
19 mai 2025 @ 15:54
Da visitare : via San Gregorio degli Armeni !