La princesse Therese, Charlotte, Marianne, Auguste de Bavière est née à Munich le 12 novembre 1850. Elle est le troisième enfant du prince régent Luitpold (1821-1912) et de l’archiduchesse Auguste d’Autriche, princesse de Toscane qui décède lorsque Therese n’a que 14 ans. Douée pour les langues (elle en parle et en écrit 12…), elle se passionne très tôt pour la zoologie, la botanique, la géologie et l’anthropologie. Elle effectue plusieurs voyages à travers le monde pour découvrir la faune et la flore locales. Elle se rend à plusieurs reprises au Brésil où elle rencontre l’empereur Pedro II et découvre l’Amazonie.
Son frère Ludwig devient roi de Bavière en 1913. Membre de la société géographique de Munich et première femme à avoir reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’académie des Sciences de Munich, elle a légué une importante partie de ses collections au musée d’ethnologie de Munich. La princesse qui était une avant-gardiste et considérée comme un idéal de réussite par les féminisites, est décédée à Lindau en 1925. En 2002, le musée Mona Bismarck de Paris exposa ses couronnes de plumes indiennes. Deux livres viennent de paraître en allemande. L’un biographique, l’autre sur l’un de ses voyages au Brésil. (merci à Alberto)
15 février 2014 @ 09:12
Cette princesse était-elle célibataire ?
15 février 2014 @ 09:28
La princesse est tombée follement amoureuse du prince Otto de Bavière. Futur roi Otto. Malheuresement il se croyait un chien et il aboyait et essayait de mordre même des menbres du Gotha comme l´infante Eulalie d´Espagne.
La mère d´Otto avant de mourir a fait la princesse Therese promir de soigner le roi fou. Ce qu´elle a fait avec beaucoup de sens de devoir et tendresse.
Point de Vue Histoire en parlera davantage.
15 février 2014 @ 20:48
Promettre, pardon.
15 février 2014 @ 10:08
La princesse Thèrèse de Bavière, décédée le 19 septembre 1925 dans sa villa Amsee près de Lindau sur le lac de Constance, commença à voyager dès l´âge de 21 ans. En 1871, elle visite l´Italie et la Grèce; en 1875 et 1876 la Tunisie, l´Algérie, l´Espagne, le Portugal et la France; en 1881 le Danemark, la Suède et la Norvège; en 1882, la Russie et les steppes Kirghizes; en 1883, l´Asie mineure, la Turquie et la Roumanie; en 1885, la Hollande, la Belgique, la Grande-Bretagne. C´est en 1888 qu´elle entreprend son premier voyage en Amérique. Après une nouvelle excursion en Espagne et au Portugal, elle explore le Brésil central. En 1880, elle parcourt le Monténégro, l´Albanie, la Grèce, la Serbie et la Bulgarie, En 1893, elle cède de nouveau à l´attrait qu´exerce sur elle le Nouveau Monde et cette fois c´est vers l´Amérique du Nord qu´elle se dirige, le Canada, les Etats-Unis, le Mexique reçoivent sa visite. Enfin, en 1898, c´est le grand voyage à travers les Indes occidentales, le Nord et l´Ouest de l´Amérique méridionale.
C´est une erreur de croire qu´il s´agissait de voyages faciles aux étapes soigneusement préparées; en réalité, la princesse Thérèse de Bavière voulait faire et faisait vraiment de l´exploration, supportant avec bonne humeur et courage les dangers, les fatigues et les accidents de la vie d´aventure dans des régions souvent inhospitalières.
Elle aimait passionnément la nature et s´intéressait tout particulièrement à l´observation des populations qu´elle visitait. L´Amérique l´avait spécialement séduite à ce point de vue, et lorsqu´elle fut rentrée en Allemagne, elle étudia patiemment le passé et rentra en relations avec les savants les plus qualifiés en américanisme. ,,,,,,
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P.Rivet – Nécrologie Princesse Thérèse de Bavière
Journal de la Société des Américanistes, année 1927
La princesse Thérèse de Bavière était Abbesse à l´abbaye Sainte-Anne de Munich. L’Ordre a été fondé par la veuve de l’électeur Maximilien III., Maria Anna Sophie, sur ses propriétés, en 1784, au profit de la noblesse bavaroise.
La princesse Thèrèse de Bavière, chercheuse en botanique, docteur de plusieurs universités, laisse son nom attaché à la découverte de nombreuses plantes.
Michèle
15 février 2014 @ 11:20
Merci, Michèle.
La princesse lors de la Grande Guerre n´avait personne pour la servir et elle faisait le linge, couisinait, réparait la maison, etc, toute seule. Elle disait que ça ne l´ennuyait pas, seulement elle regretait le temps perdu pour suivre ses travaux intelectuels…
dont les féministes allemandes l´ont pris comme modele. Les femmes d´aujourd´hui doivent faire face aux travaux domestiques sans aide de bonnes et elles regretent le temps perdu dans les affaires de chez elles.
15 février 2014 @ 12:10
Merci, Michèle, voici une figure très intéressante, d’avant-garde effectivement par tous les voyages effectués et aussi par ses centres d’intérêt .
15 février 2014 @ 13:45
en Europe nous avons de nouvelles bonnes : machine à laver le linge, la vaisselle, le pain .. le chauffage et de l’eau chaude sans même parfois devoir appuyer sur un bouton … et nous n’avons des fois même plus le temps d’appuyer sur les boutons :)
Je comprends qu’à l’époque où tout cela se faisait à la main, la cérébrale qu’était cette princesse devait rager de passer un temps fou aux tâches ménagères.
15 février 2014 @ 19:52
Michèle
Vous devriez citer vos sources. Votre papier est un copié-collé d’un extrait du Journal des Américanistes, année 1927, volume 19, pp 377-379, mis en ligne par la revue Persée…
AUDOUIN
16 février 2014 @ 10:31
Michelle a mentionné le nom du journal et la date…
16 février 2014 @ 14:23
Elle la cite justement sa source, alors quoi?…
16 février 2014 @ 15:05
au lieu de critiquer Michele de ne pas citer de reference, ce qu’elle ne veut certainement pas éluder, vous devriez l’admirer d’avoir retrouvé cet extrait de journal de 1927.
16 février 2014 @ 16:42
Bonsoir Audouin,
je cite bien mes sources puisque j´ai indiqué :
P.Rivet – Nécrologie Princesse Thérèse de Bavière Journal de la Société des Américanistes, année 1927 , mais je n´ai pas mis le lien, le voici :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1927_num_19_1_3631
On peut trouver dans les livres de la princesse Thérèse de Bavière toutes les informations sur ses voyages, les livres sont en allemand mais cela ne me dérange pas.
On ne peut pas toujours faire un « copier-coller » car il n´y a pas qu´internet pour trouver des informations, la recherche dans des livres journaux, ou revues d´époque, nous oblige à taper notre texte, et bien souvent à le traduire.
Très bonne soirée
Michèle
17 février 2014 @ 13:18
Je vous présente mes excuses, Michèle. J’ai manqué d’attention. La mention des sources m’a échappé.
Cordialement.
AUDOUIN
17 février 2014 @ 18:26
AUDOUIN,
j´ accepte avec plaisir l´explication de vos excuses et vous en remercie. J´ai tout simplement été surprise, car je ne voyais pas la nécessité de mettre le lien internet.
Cordialement
Michèle
16 février 2014 @ 14:20
Bonjour à tous,
Et merci à Michèle pour cet exposé qui nous fait mieux cerner la personnalité de cette dame.
L’article manque sur Wikipedia: pourquoi ne le mettriez-vous pas
car il est bien et vous citez les sources?
Bien à vous
15 février 2014 @ 10:26
Ah, que ça me plaît les princesses (et les princes, mais c’est encore plus valeureux pour une femme) qui sortent du cadre, qui ont l’esprit pionnier, l’esprit d’aventure et l’envie de faire progresser la connaissance du monde !!!!
Vive les gens qui ne ce contentent pas de se conformer au modèle traditionnel de leur époque et de leur rang, qui sortent un peu du lot commun et nous apportent quelque chose de plus, ou de différent ….
15 février 2014 @ 10:35
Merci pour ce portrait d’une princesse impressionnante finalement assez peu connue.
15 février 2014 @ 11:44
Très interessant.
15 février 2014 @ 14:34
Oui grand merci à Alberto et à Michèle pour tous ces renseignements sur cette princesse peu connue en France et quelle tristesse la vie du pauvre roi Othon de Bavière.
15 février 2014 @ 13:41
wouhaow ! Ca c’est une vraie vie ! Elles sont quelques unes a être sortie du cadre et ces femmes ont souvent rapporté les plus belles pièces d’histoire des voyages, aquarelles de la faune et de la flore, …. Et à leur époque voyager ce n’était vraiment pas simple.
15 février 2014 @ 14:06
Les livres cités sont-ils traduits en Français ?
15 février 2014 @ 18:06
Les livres sont en allemands.
15 février 2014 @ 18:17
allemand sans S
15 février 2014 @ 17:16
« Ich habe mich vor nichts im Leben gefürchtet » »
J´ai eu peur de rien dans la vie.
I´histoire extraordinaire de Thérèse princesse de Bavière 1850-1925
5, édition révisée 2013. S. 346: avec 51 illustrations, 4 cartes et 2 tableaux généalogiques dans le texte.
il est possible de voir plusieurs pages et photos de ce livre.
http://www.chbeck.de/Therese-Bayern/productview.aspx?product=863236
cliquez sur « Google vorschau »
Voir un aperçu du livre de la 4. édition 2012, photos différentes, 3 cartes, 2 tableaux de généalogie, ligne paternelle Wittelsbach, ligne maternelle Habsbourg-Toscane. Ils se complètent, mais il y a plus d´informations sur l´aperçu de cette édition
http://books.google.fr/books?id=GfstAAAAQBAJ&pg=PA327&lpg=PA327&dq=auguste+ferdinande+PRINZESSIN+LUITPOLD+VON+BAYERN&source=bl&ots=gxvr8kYITQ&sig=XggtuaRXjRm_6l18QjFftFgfE-s&hl=fr&sa=X&ei=FUT_Us7DDqeP7AbZoYDAAg&ved=0CH0Q6AEwEA#v=onepage&q=auguste%20ferdinande%20PRINZESSIN%20LUITPOLD%20VON%20BAYERN&f=false
Michèle
15 février 2014 @ 20:43
Je ne connaissais pas cette princesse, merci pour ce portrait.
Thérèse de Bavière était également une belle-soeur de la seconde fille de Sissi, l’archiduchesse Gisèle.