Carlos Garcia Revenga fut le secrétaire particulier des infantes Elena et Cristina jusqu’à l’abdication du roi Juan Carlos. Toujours près des infantes même lors des moments familiaux. Sa fille fut l’une des demoiselles d’honneur de l’infante Elena lors de son mariage. Plus récemment, il avait été entendu comme témoin volontaire dans l’affaire Noos. 

Licencié mais sans indemnités pour ses 22 ans d’ancienneté au sein de la Maison royale en raison du contrat de travail qu’il avait signé en son temps, il est actuellement en procès avec son ancien employeur. Ce week-end, il a brisé pour la première fois le silence à la radio espagnole. Carlos Garcia Revenga ne cache pas son amertume. S’il comprend parfaitement que le roi Felipe se passe de ses services, les infantes ne faisant plus partie du cercle royal restreint, il aurait espéré que le roi Juan Carlos le recommande pour un autre emploi comme cela s’est fait avec d’autres employés également remerciés.

Les relations avec le roi Felipe étaient cordiales mais sans plus, quasi inexistantes avec la reine Letizia selon l’entourage royal.

Carlos Garcia Revenga est persuadé de l’innocence de l’infante Cristina. En ce qui concerne Inaki Urdangarin, il déclare lui avoir dit en son temps ce qu’il trouvait qui n’allait pas (sans préciser). Il lui déconseilla fortement l’achat de leur palais du quartier de Pedralbès à Barcelone en raison de la somme astronomique de ce bien mais de regretter que l’infante et son mari étaient entourés de « courtisans » qui n’avaient pas les pieds sur terre.

Il est resté en contact avec les infantes. Il a encore revu Cristina d’Espagne et les siens cet hiver à Vittoria. Il confie que le fils aîné de l’infante Juan Urdangarin a été très affecté par le procès de l’affaire Noos.    

Dans cet entretien radiophonique Garcia Revenga n’a certes pas dévoilé les secrets de la couronne espagnole mais cet homme jusque là de l’ombre pense à publier ses émories, tout simplement pour s‘en sortir fianncièrement car à 57 ans il est au chômage.