Ils trônent sur Regent Street et sur Old Bond Street à Londres. Argentier-orfèvre des princes et des Maharadjahs, Mappin & Webb symbolise à la fois le luxe et la tradition. La reine Victoria prenait son thé dans un service signé « Mappin and Webb« , le prince Charles en fait autant.

En Angleterre, on ne plaisante ni avec le thé, ni avec les habitudes. Or, Mappin & Webb, c’est une tradition british au même titre que l’accent de Cambridge, les chapeaux fleuris de la reine, la semaine d’Ascot et les pique-niques à Glyndebourne. La maison est fière de ses « warrants » et d’être fournisseur officiel de Buckingham Palace.

En 1774, Jonathan Mappin commença à ciseler ses premières pièces d’argenterie selon les méthodes d’usage à Sheffield. En 1858, l’affaire familiale compte déjà 500 employés. Jonathan s’associe alors avec son beau-frère George Webb et tous deux ouvrent au cœur de Londres un magasin où va défiler tout ce que l’Empire britannique compte d’ambassadeurs et princes. Chacun veut rapporter sa pièce d’orfèvrerie comme un trophée du royaume.

Aller chez eux aujourd’hui, c’est respirer un parfum d’Angleterre victorienne. Au-delà des caprices de la mode, la maison est gage de qualité. (Merci à Bertrand Meyer)