Marie eut l’impression d’être une machine dont on pouvait faire tout ce que l’on voulait. Elle n’était plus qu’un automate, une marionnette dans les mains de plus puissants qu’elle, à commencer par son mari. Elle attendit effrayée que s’accomplisse son sacrifice. Entre dix et onze heures du soir, on vint la chercher, on la mit en voiture, on l’accompagna, on la fit entrer dans une maison inconnue, on l’assit sanglotante sur un fauteuil et quand elle essuya ses larmes, elle vit Napoléon à ses pieds, lui disant : « Vous me haïssez, je vous inspire de l’effroi…vous en aimez un autre plus heureux que moi. »

Tremblante, sanglotante, elle lui répondit « Non, ce n’est pas cela. j’ai honte de vous. J’ai honte de moi-même. » Napoléon ne la comprenait pas, il la pensait amoureuse d’un autre, voire de son vieux mari dont il se demanda comment cela était possible. A cette évocation Marie revint à la réalité de vie, la fidélité. Elle ne pouvait pas trahir les liens sacrés du mariage. C’était un péché impardonnable à ses yeux. Napoléon lui reprocha à nouveau de la haïr et lui répondit qu’au contraire, elle l’admirait, elle l’aimait comme le seul espoir de la Pologne. L’empereur fut soulagé de savoir qu’elle ne le haïssait pas.

Napoléon sut alors se montrer compréhensif et s’intéressa à elle, à son éducation, à son milieu. Il l’apprivoisait doucement car il n’avait pas renoncé à conquérir son coeur.
Quand il fut temps de partir, il lui dit : « Et bien, ma douce et plaintive colombe, sèche tes larmes, va te reposer et ne crains plus l’aigle. Il n’a d’autres forces auprès de toi que celles d’un amour passionné, mais d’un amour qui veut ton coeur avant tout. Tu finiras par l’aimer, car il sera tout pour toi ! Tout, entends le bien. »

En la raccompagnant il lui demanda de lui promettre de revenir et elle promit. Selon son récit Marie n’a donc pas cédé à l’empereur le premier soir, mais il est possible qu’elle ait été séduite par l’empereur qui lui promettait tant pour sauver son pays, mais aussi par l’homme. « Son regard avait quelque chose d’étonnant; c’était un regard fixe et profond, nullement l’air inspiré et poétique. Ce regard prenait une douceur infinie, quand il parlait à une femme. » ( Stendhal, Vie de Napoléon)

La comtesse Potocka par Elisabeth Vigée-Lebrun

La comtesse Potocka, née Anna Tyszkiewicz dans ses mémoires raconte « combien l’impression qu’on ressentait en l’apercevant pour la première fois était profonde et inattendue ».
Non seulement il était le maître mais, sans n’avoir hérité aucune couronne, il était l’homme qui s’était fait par son intelligence et une personnalité unique. Marie Walewska n’a pas du échapper à l’attraction que Napoléon exerçait sur tous.

Mais le grand homme manquait souvent de finesse. Le lendemain il lui fit porter un écrin avec un bouquet en diamants magnifiques. Marie en fut offensée, jeta l’écrin et son contenu à terre. Elle demanda que le présent lui soit retourné. « Que ces bijoux me sont odieux » dit-elle. Une lettre accompagnait l’écrin. « Marie, ma douce Marie ! Ma première pensée est pour toi, mon premier désir de te voir ! Tu viendras, tu l’as promis, sinon l’aigle volerait vers toi. » Et il lui demande de porter de ce bijou au dîner et convient d’un langage muet. Quand Napoléon mettra la main sur le coeur, cela voudra dire qu’il est tout occupé d’elle, malgré la foule qui l’entoure, et elle lui répondra en touchant ce bouquet en diamants.

Mais Marie Walewska ne l’entend pas ainsi. Même si elle a conscience qu’elle est poussée par tous au sacrifice de son honneur pour sauver son pays, et même si au bout du compte, le sacrifice ne sera pas si odieux, elle ne veut pas sembler être achetée. Elle n’est pas du genre à triompher d’être la maîtresse du prince. Le soir, Napoléon fut furieux de voir que Marie ne portait pas le bijou. Elle lui fit malgré tout le signe convenu et il s’apaisa. Duroc, le messager impérial, tenta de lui faire la leçon mais elle resta ferme. «  Je n’accepterai aucun cadeau de ce genre…dites lui bien que ce ne sont pas des récompenses personnelles qui peuvent contenter mon dévouement et ma vive admiration ! » Duroc lui dit combien il trouve l’empereur changé pour elle et lui demande de l’aider à apaiser son tourment, de l’aider à supporter les difficultés de sa position. C’était un langage qu’elle pouvait entendre. Et elle accepta une seconde visite tardive.

Palais Royal de Varsovie aujourd’hui

Napoléon lui reprocha de ne pas l’aimer et il se lança dans une diatribe sur l’inconstance de la nation polonaise, comme celle qu’elle montrait, en vraie polonaise qu’elle était. Elle s’est jetée à sa tête à Bronie, puis elle disparait et depuis se montre indifférente à ses sentiments. L’empereur ne peut pas la comprendre, pas plus qu’il ne peut comprendre la Pologne au caractère si inconstant qu’il ne lui semble pas digne d’être aidée. La violence de son discours, la violence de ses sentiments firent un tel effet sur Marie qu’elle s’évanouit.

Palais royal en ruine en 1945

Pudiquement Marie avoue : « Tirons un voile sur cette scène que je voudrais effacer au prix de mon sang de l’histoire de ma vie…Celui qui voyait l’univers à ses pieds était là aux miens. »

Salon au Palais Royal de Varsovie

Il est probable que c’est à ce moment là qu’elle est devenue sa maîtresse. Si elle y a consenti physiquement, elle n’était pas libre de refuser cet « holocauste pour vingt millions d’hommes. »
Le paradoxe de Marie Walewska tient dans ce qu’elle a considéré sa relation avec Napoléon, commencée sous des auspices si difficiles, indigne de la femme de devoir et d’honneur qu’elle était mais qu’elle ne l’en a pas moins aimé. Le remords qu’elle a éprouvé à commettre l’adultère sont effacés par la confiance qu’elle porte en lui, le sauveur de sa patrie, mais probablement aussi par l’amour qu’elle commence à éprouver. Certes il est empereur, mais il est aussi bel homme, il n’a pas quarante ans et peut satisfaire les désirs d’une femme. Elle n’a connu qu’un vieux mari, après avoir été amoureuse du comte Souvorov. Il est probable que sa vie de femme n’a été que frustration jusque là. Napoléon saura faire d’elle une femme à part entière.

La comtesse Potocka, dont la mère est née princesse Poniatowska, parente de tout ce qui compte en Pologne dont le dernier roi, et du prince Joseph Poniatowski dont il a été question plus haut, raconte les choses différemment.
Selon elle, Napoléon arriva à Varsovie subrepticement « à quatre heures du matin sur un mauvais cheval qu’il s’était fait donner au dernier relais » ( Mémoires de la comtesse Pootocka, publiées à Paris en 1897 – Librairie Plan – par Stanislas Stryienski ).

Ce récit assez peu vraisemblable entache les autres récits qu’elle fit de Marie Walewska et de sa rencontre avec Napoléon. La comtesse Potocka était-elle mal informée, ce dont peut douter ? Etait-elle jalouse de Marie Walewska, dont la gloire dépasse celle de toutes les grandes dames polonaises de son époque ? Il est difficile de répondre. Une chose est certaine, elle fut mauvaise langue.

Napoléon s’était fait précédé de Murat et de Davout. Parti de Poznan le 9 décembre 1806, il arrive à Varsovie le 18 décembre à minuit, après un voyage difficile, mais certainement pas avec une allure de d’Artagnan sur son bidet jaune.
Elle raconte que la rencontre entre Marie Walewska a eu lieu au bal donné par le prince de Bénévent, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ministre des Affaires étrangères, ancien évêque d’Autun.
« …Napoléon était venu s’asseoir entre cette future favorite et moi ; après avoir causé quelques minutes, il me demanda qui était son autre voisine. Dès que je l’eut nommée, il se tourna de son côté de l’air du monde le mieux informé.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, par Pierre-Paul Prud’hon, 1809

Nous sûmes depuis que M. de Talleyrand avait étendu ses attentions jusqu’au point de ménager cette première entrevue et d’aplanir les difficultés préliminaires. Napoléon ayant manifesté le désir de compter une Polonaise au nombre de ses conquêtes, elle fut choisie telle qu’il la fallait – délicieuse de figure et nulle d’esprit. »

La lecture de ce texte laisse songeur. En effet on ne voit pas l’empereur venir s’assoir en toute simplicité entre deux dames, lui qui avait instauré un protocole stricte à la gloire de Sa Majesté. Cette partie du récit est invraisemblable. Ensuite, tout le monde s’est accordée à reconnaitre une véritable intelligence à Marie Walewska. Jolie, elle était loin d’être idiote.

Madame de Rémusat, dans ses Mémoires raconte que ce fut Murat qui organisa la rencontre : «  Lors de la première entrée en Pologne, Murat qui l’avait précédé à Varsovie, reçut l’ordre chercher pour l’Empereur, qui allait arriver, une femme jeune et jolie, et de la prendre de préférence dans la noblesse. Il s’acquitta adroitement de cette commission, et détermina à cet acte de complaisance une jeune et noble Polonaise, mariée à un vieux mari »

Il y a dans ces deux récits, non seulement des inexactitudes, mais aussi un esprit de jalousie de la part de femmes qui auraient peut-être aimé être à la place de Marie.

Savary, duc de Rovigo, futur Ministre de la Police, à l’époque général participant à la campagne de Pologne, était à l’époque à Varsovie, fait, des ses Mémoires, un autre récit de cette rencontre : « L’Empereur, comme les officiers paya tribut à la beauté des femmes polonaises. Il ne put résister aux charmes de l’une d’elles; il l’aima tendrement et fut payé d’un noble retour. Elle reçut l’hommage d’une conquête qui comblait tous les désirs et la fierté de son coeur, et c’est la nommer que de dire qu’aucun danger n’effraya sa tendresse, lorsqu’au temps de revers, il ne lui restait plus qu’elle comme amie. »

Entre les Mémoires de deux femmes, sujettes à caution, et les Mémoires d’un homme, qui présentent un intérêt réel pour l’historien, on ne peut que donner plus de crédit à ce dernier. Savary ne s’étend pas sur les circonstance de la rencontre mais sur la beauté et la valeur de celle-ci pour Napoléon comme pour Marie.

La comtesse Potocka admit toutefois que « le temps, qui prête une couleur à tout, dont à cette liaison si légèrement contractée une peine de constance et de désintéressement qui effaça en partie l’irrégularité du début et finit par ranger Madame Walewska au nombre des personnes intéressantes de son époque. Délicieusement jolie, elle réalisait les figures de Greuze; ses yeux, sa bouche, ses dents étaient admirables. Son rire était si frais, son regard si doux, l’ensemble de sa figure si séduisant qu’on ne pensait jamais à ce qui pouvait manquer à la régularité de ses traits. » Mais la comtesse, d’une naissance plus haute que Marie, ne peut s’empêcher de continuer à médire en affirmant que « si Napoléon fut le dernier de ses amants, on prétendait qu’il avait pas été le premier. »

Or là aussi, il y a mensonge car dans le petit monde de l’aristocratie polonaise, il n’a jamais été dit que Marie ait eu des amants. Sa vie à Walowice dans une campagne reculée ne le lui aurait pas permis et sa présence à Varsovie faisait d’elle un objet d’attention et donc de surveillance. Elle s’était mariée à un homme bien plus âgée qu’elle mais sa conscience religieuse et le sens du devoir l’empêchaient de le tromper, si elle en avait eu envie.

Elle continue dans l’approximation en prétendant que le prince héritier de Bavière, Louis de Wittelsbach, présent à Varsovie, « baisait respectueusement la main de Napoléon toutes les fois qu’il pouvait s’en emparer; mais il avait l’audace d’être amoureux de madame Walewska ! Napoléon ne s’inquiétait nullement de cette rivalité. On dit même qu’il s’en amusait. Le prince horriblement disgracié par la nature était, de plus, sourd et bègue. »

Le prince royal de Bavière en 1807 par Angelika Kauffmann

Or selon ses portraits le futur Louis Ier de Bavière ne semble pas avoir été laid et il était certainement un prince intelligent qui, en helléniste accompli, a contribué de façon extraordinaire à l’enrichissement des collections royales. Lui prêter une telle servilité ne donne pas beaucoup de crédit à la comtesse Potocka.
Constant, le valet de chambre de Napoléon, dans ses Mémoires publiées à Paris en 1830, raconte ainsi les premières rencontres de Marie et Napoléon :

Louis Constant Wayri, premier valet de chambre de Napoléon

« Dans une de ces réunions, l’empereur remarqua une jeune Polonaise, madame V…, âgée de vingt-deux ans, et nouvellement mariée à un vieux noble, d’humeur sévère, de mœurs extrêmement rigides, plus amoureux de ses titres que de sa femme, qu’il aimait pourtant beaucoup, mais dont, en revanche, il était plus respecté qu’aimé. L’empereur vit cette dame avec plaisir, et se sentit entraîné vers elle au premier coup d’œil. Elle était blonde, elle avait les yeux bleus et la peau d’une blancheur éblouissante; elle n’était pas grande, mais parfaitement bien faite et d’une tournure charmante. L’empereur s’étant approché d’elle, entama aussitôt une conversation qu’elle soutint avec beaucoup de grâce et d’esprit, laissant voir qu’elle avait reçu une brillante éducation. Une teinte légère de mélancolie répandue sur toute sa personne la rendait plus séduisante encore. Sa Majesté crut voir en elle une femme sacrifiée, malheureuse en ménage, et l’intérêt que cette idée lui inspira le rendit plus amoureux, plus passionné que jamais il ne l’avait été pour aucune femme. Elle dut s’en apercevoir.

Le lendemain du bal, l’empereur me parut dans une agitation inaccoutumée. Il se levait, marchait, s’asseyait et se relevait de nouveau; je croyais ne pouvoir jamais venir à bout de sa toilette ce jour-là. Aussitôt après son déjeuner, il donna mission à un grand personnage que je ne nommerai pas, d’aller de sa part faire une visite à madame V…, et lui présenter ses hommages et ses vœux. Elle refusa fièrement des propositions trop brusques peut-être, ou que peut-être aussi la coquetterie naturelle à toutes les femmes lui recommandait de repousser. Le héros lui avait plu; l’idée d’un amant tout resplendissant de puissance et de gloire fermentait sans doute avec violence dans sa tête, mais jamais elle n’avait eu l’idée de se livrer ainsi sans combat. Le grand personnage revint tout confus et bien étonné de ne pas avoir réussi dans sa négociation. Le jour d’après, au lever de l’empereur, je le trouvai encore préoccupé. Il ne me dit pas un mot, quoiqu’il eût assez l’habitude de me parler. Il avait écrit plusieurs fois la veille à madame V…, qui ne lui avait pas répondu.

Son amour-propre était vivement piqué d’une résistance à laquelle on ne l’avait pas habitué. Enfin il écrivit tant de lettres et si tendres, si touchantes, que madame V… céda. Elle consentit à venir voir l’empereur le soir entre dix et onze heures. Le grand personnage dont j’ai parlé reçut l’ordre d’aller la prendre en voiture dans un endroit désigné. L’empereur, en l’attendant, se promenait à grands pas, et témoignait autant d’émotion que d’impatience; à chaque instant il me demandait l’heure. Madame V… arriva enfin, mais dans quel état! pâle, muette et les yeux baignés de larmes. Aussitôt qu’elle parut, je l’introduisis dans la chambre de l’empereur; elle pouvait à peine se soutenir et s’appuyait en tremblant sur mon bras. Quand je l’eus fait entrer, je me retirai avec le personnage qui l’avait amenée.

Pendant son tête-à-tête avec l’empereur, madame V… pleurait et sanglotait tellement, que, malgré la distance, je l’entendais gémir de manière à me fendre le cœur. Il est probable que dans ce premier entretien, l’empereur ne put rien obtenir d’elle. Vers deux heures du matin, Sa Majesté m’appela. J’accourus et je vis sortir madame V…, le mouchoir sur les yeux et pleurant encore à chaudes larmes. Elle fut reconduite chez elle par le même personnage. Je crus bien qu’elle ne reviendrait pas.
Deux ou trois jours après néanmoins, à peu près à la même heure que la première fois, madame V… revint au palais; elle paraissait plus tranquille. La plus vive émotion se peignait encore sur son charmant visage; mais ses yeux au moins étaient secs et ses joues moins pâles. Elle se retira le matin d’assez bonne heure, et continua ses visites jusqu’au moment du départ de l’empereur. »

Une grande partie de ce récit corrobore donc celui de Marie.

Celle-ci, si elle avait encore des remords de conscience, n’en eût pas moins une véritable histoire d’amour avec Napoléon. Son récit les montre dans une intimité charmante. Le destin de la Pologne n’était jamais éloigné de leurs esprits. Napoléon était amoureux et le lui disait. Marie dans on récit n’avoue pas son amour mais sa vie parlera pour elle. Mais Napoléon ne pourrait rester longtemps à Varsovie.

« Marie! Je pars demain ! De grandes responsabilités pèsent sur moi, je suis rappelé pour repousser les orages prêts à éclater sur mes peuples. Me priveras-tu pour toujours du charme de ta présence ? Ne suis-je rien pour toi ?
Je fondis en larmes et j’allais m’écrier ! Vous partez ! Sans avoir rien fait pour nous ! C’est là le sentiment qui m’oppressait et qui faisait bruit dans tout mon moi. Je ne proférerai cependant que les mots : Que vais-je devenir, grand Dieu – Tu viendras à Paris, ma bonne Marie, je te donne Duroc pour tuteur, il veillera à tes intérêts, tu t’adresseras à lui dans tous les cas, tes désirs seront remplis, à moins que tu n’exige l’impossible. »

Pour Marie, la seule chose qu’elle demande est la liberté pour son pays. Elle lui redit la confiance qu’elle a en lui et qu’elle attendra dans la retraite de sa campagne qu’il fasse ce qu’il lui promis.
« Je sais que ton coeur n’est pas à moi, tu ne m’aimes pas, Marie ! je le sais car tu es franche, sans art, et, c’est par cela même que tu me charmes, mais tu es bonne, douce, ton coeur est si noble, si pur ! Pourrais-tu me priver de quelques instants de félicité passés chaque jour auprès de toi ? Ah Marie, je n’en puis avoir que par toi…Ces paroles furent exprimées avec un sourire si amer, si triste qu’il m’inspira un sentiment étrange pour le souverain du monde ! La pitié me jette dans ses bras et je promis tout ce qu’il voulut »

Marie, dans ses écrits, n’arrive pas à avouer qu’elle aime Napoléon. (Merci à Patrick Germain pour cette cinquième partie)