Georg Friedrich de Prusse est né le 10 juin 1976 à Brême. Il est le fils aîné du prince Louis-Ferdinand de Prusse (3ème fils du prince Louis Ferdinand de Prusse, chef de la Maison de Prusse et de la Grande-Duchesse Kira de Russie) et de la comtesse Donata zu Castell-Rüdenhausen.
Son père décède le 11 juillet 1977 des suites des graves lésions engendrées par un accident lors de manoeuvres au sein de l’armée allemande où il servait en tant que réserviste. Le prince s’étant retrouvé coincé entre deux blindés, dut être amputé d’une jambe en mai 1977, décédant 3 mois plus tard. Une petite soeur Cornelia Cécile voit le jour en janvier 1978.
Suite à cette tragédie familiale, c’est son grand-père Louis-Ferdinand qui prend la petite famille sous son aile protectrice.
Georg Friedrich sera dès son plus jeune âge formé pour être à la tête de la Maison royale de Prusse et ce suite aux mariages morganatiques contractés par le deux frères aînés de son défunt père. Il apparaît fréquemment en compagnie de son grand-père et de sa mère lors d’événements officiels.
Le remariage de sa mère en 1991 avec le duc Friedrich August d’Oldenburg brise cette harmonie familiale. Le vieux prince Louis Ferdinand n’acceptant pas que sa belle-fille se remarie et de plus avec l’ex-mari de sa fille la princesse Marie Cécile de Prusse…
Le prince étudie dans des lycées à Brême puis à Oldenburg et achève l’équivalent de son baccalauréat en Ecosse au Glenalmond College.
En 1994, le prince Louis-Ferdinand s’éteint. Conformément aux dispositions prises de son vivant, c’est le prince Georg Friedrich qui lui succède à la tête de la Maison de Prusse. Ses oncles Michel et Frédéric-Guillaume contestent cette position et intentent un procès, estimant discriminatoire le fait d’avoir été écartés de la ligne de succession suite à leurs mariages morganatiques.
Après une première sentence favorable aux oncles du jeune prince, la Cour de justice fédérale d’Allemagne cassa ce jugement et renvoya l’affaire devant les tribunaux d’Hechingen et de Stuttgart qui se prononcèrent en faveur de Georg Friedrich. Après de multiples recours notamment devant la Cour constitutionnelle, le jugement final reconnaît le prince Georg Friedrich comme l’héritier de son grand-père mais concède une part d’héritage aux oncles et à leurs descendances.
Le prince est diplômé en gestion d’entreprise de l’Université de Freiberg. Il préside la Fondation Princesse Kira de Prusse qui accueille pendant les vacances scolaires des enfants déshérités au château de Hohenzollern.
15 janvier 2009 @ 10:45
Merci pour ce portrait. J’ignorais que des conflits avaient émaillé la succession du prince Lousi Ferdinand.
15 janvier 2009 @ 11:31
Encore une famille qui a subi bien des épreuves !, mais actuellement laquelle peut se prévaloir de ne pas en traverser ; prenons donc exemple sur Géraud de Sabran et essayons de rester sages, philosophes et positifs.
15 janvier 2009 @ 14:58
J’aimerai savoir ce qu’est devenue la Comtesse Donata depuis son remariage ainsi que la princesse Cornélia-Cécile ; je me souviens de reportages anciens dans PDV sur Donata, cette femme semblait fort symtahique.
15 janvier 2009 @ 18:47
Le plus « drôle » serait qu’un jour Georg-Friedrich se marie, lui aussi, avec une roturière! Comme il est le Chef de sa Maison, il sera libre de faire ce qui lui plaît et de changer les lois de la Maison de Prusse.
15 janvier 2009 @ 19:40
mince s’il a un accidant demain et qu’il soit tuè (ce que je ne lui souhaite pas à ce jeune homme) s’est les monarchiste allemand s’il y en a encore qui seront embêtès?
16 janvier 2009 @ 02:17
Clémentine,
Il faut avouer que c’est plutôt un joli garçon !
16 janvier 2009 @ 07:50
Cornelie-Cecile est handicapée, ce qui a ajouté aux douleurs de Donata, mais il n’y apas eu de nouvelles depuis le remariage de Donata avec son ex beau-fere
16 janvier 2009 @ 15:05
cher pierre gaston, oui ce prince a un bien charmant minois……mais,
d’ une part, les monarchistes en prusse n’ existent quasiment plus……..d’ autre part, les allemands de manière générale n’ ont pas oublié que l’ arrière arrière grand père du jeune homme , Guillaume II ,qui après avoir échappé a une haute cour de justice et a la révolution , n’ a pas manqué de féliciter Hitler personnellement en juin 40 quand les allemands sont entrés à Paris, que son arrière grand père le Kronprinz était un nazi déclaré,comme son arrière grand mère d’ ailleurs, et comme plusieurs de ses frères , militants encartés du NSDAP ou parti nazi, que son grand père a servi dans la wehrmacht durant la seconde guerre mondiale…….. cette dynastie n’ est vraiment pas de celles dont les français peuvent se soucier avec une émotion non exempte de mémoire…..ni sans de très mauvais souvenirs…………
16 janvier 2009 @ 16:05
Odile, vous traduisez toutes mes pensées, je n’ai même plus besoin de faire des commentaires !
16 janvier 2009 @ 16:06
Je me permets d’indiquer que le grand-père de Georg Friedrich, le prince Louis Ferdinand (1907-1994) à l’inverse de son propre père, n’a jamais pactisé avec les Nazis. Il a certes servi en tant que citoyen allemand au sein de l’armée de l’air allemande jusqu’en 1940. Il a d’ailleurs été soupçonné de faire partie d’un complot visant à renverser Hitler. Il fut en son temps longuement interrogé par la Gestapo à ce sujet.
16 janvier 2009 @ 17:15
il me semble que le Prince Louis Ferdinand était estimable au contraire de ses pères et grand père
le Kaiser est mort âgé dans son lit après avoir nuit à toute l’Europe il a eu de la chance contrairement au Tsar ou à L’empereur Charles .
16 janvier 2009 @ 19:20
Odile je n’est pas dit que ce garçon etait jolie(c’est le commantaire suivant celui de remarquable Laurent) ce que je disait etait ironique tout ce que vous dite ensuite est vrai à 100 pour 100 et je ne peut qu’étre daccord avec vous
17 janvier 2009 @ 09:34
Guillaume II en exil n’a plus fait de politique jusqu’a sa mort, et, s’il a reçu ou donné des signes au régime d’Hitler, ce que l’on ne peut que critiquer, il n’a jamais ni combattu, ni cautionné le nazisme.
Son héritier, le Kronprinz, lui, a flirté avec, dans une légèreté consternante qui a été la caractéristique de toute sa vie de minable.
Celui qui a véritablement adhéré, milité pour le nazisme en servant Hitler est le prince Guillaume-Frédéric, un des fils du Kaiser.
Par contre, le prince Louis-Ferdinand, petit-fils de Guillaume II, son héritier en second et grand-père du jeune prince Georges-Frédéric, a toujours été un clair opposant au régime, sauvant ainsi l’honneur des Hohenzollern.
Il a d’ailleurs été toute sa vie une figure respectée en RFA, et a entretenu d’excellentes relations avec les autorités républicaines.
Vincent II a bien raison quand il relève la mansuétude dorée dont Guillaume II a joui jusqu’à sa mort tandis que Charles Ier d’Autiche-Hongrie était relégué avec les siens dans un exil lointain et le dénuement, et notre fidèle allié Nicolas II abandonné à la mort avec sa famille. A l’égard de ces 3 empereurs, l’attitude des Alliés, la France et la Grande-Bretagne surtout, a été on ne peut plus scandaleuse.
17 janvier 2009 @ 15:25
jean-luc,Guillaume II trouva refuge au royaume des pays-bas pays neutre donc les alliè était dans l’impasse et pour ne pas evenimès les choses ils ont decidè de laissè se personnage pour ce qu’il était un residu fècale de l’histoire (ce qui en passant n’empechas pas l’armèe allemande d’occupèes les pays-bas en 40)bon aujourdhui la prusse n’existe plus que pour quelques très vieux réfugiè allemand de prusse oriental.ce n’est je crois pas la même notion monarchique en allemangne quand france mais cela mèriterait d ètre confimès par des personnes connaisant la culture allemand(sur ce site il y a surmant des personne qui peuvent nous informè de la choses?)
6 mai 2009 @ 22:32
jean uc, le fils du kAISER QUI A VRAIMENT ETE NAZI ETAIT AUGUST WILHELM AUWI POUR SES PROCHES
7 mai 2009 @ 08:09
Peter, vous avez raison, je me suis mélangé dans les prénoms : il s’agit bien d’Auguste-Guillaume, et non de Guillaume-Frédéric.
28 mai 2009 @ 16:03
Les enfants n’ont pas à subir les « erreurs » de leurs ancêtres sinon la rancoeur ne s’arrêtera jamais.
4 novembre 2009 @ 16:13
comme les descendants de « philippe égalité », les bourbons-orléans.
3 novembre 2010 @ 12:19
Il ne pourrait pas changer les lois à cause de ses oncles qui lui ont fait plusieurs procès pour se voir reconnaitre chef de la maison de Prusse après avoir perdu leurs droits suite à leurs mariages et dont ils ont perdu le dernier.
7 juillet 2011 @ 21:32
ce jeune homme ressemblee un peu à guillaumme 2
en moins fanfaron, heureusement…