La princesse Marie Josèphe, Louise, Elisabeth, Pia, Angea, Margarethe de Saxe voit le jour le 31 mai 1867 à Dresde. Elle est le 5ème enfant du roi Georg de Saxe et de la reine Maria Anna, née Infante du Portugal. La princesse fait partie d’une famille de 8 enfants : Marie Johanna (1860-1861), Elisabeth (1862-1863), Mathilde (1863-1933), Friedrich August (1865-1932) qui sera roi de Saxe de 1904 à son abdication en 1918, Johan (1869-1938), Maximilian (1870-1951) et Albert (1875-1900).
Le 2 octobre 1886, la princesse Marie Josèphe de Saxe épouse à Dresde l’archiduc Otto d’Autriche, deuxième fils de l’archiduc Karl Ludwig d’Autriche et de la princesse Maria Annunciata de Bourbon-Deux-Siciles. Le marié de deux ans son aîné est le frère de l’archiduc François Ferdinand (qui sera assassiné en 1914 à Sarajevo). L’archiduc Otto porte le sobriquet du « Bel archiduc » en référence à ses multiples conquêtes.
L’archiduchesse Marie Josèphe donne naissance à un premier fils Charles le 17 août 1887 au château de Persenbeug. Un deuxième fils Maximilian verra le jour à Vienne le 13 avril 1895. Parmi ses descendants figure l’archiduchesse Sophie, princesse de Windisch-Graetz récemment éprouvée par la mort de son fils Alexis.
En 1889, la mort de l’archiduc Rodolphe, fils unique de l’empereur François Joseph et de l’impératrice Elisabeth, bouleverse l’ordre de succession au trône, plaçant l’archiduc Otto en tant que 3ème héritier après son père l’archiduc Karl Ludwig et son frère l’archiduc François Ferdinand.
Il semble que l’empereur François Joseph ait finalement accepté le mariage morganatique de l’archiduc François Ferdinand avec la comtesse Sophie Chotek afin de ne pas devoir faire de l’archiduc Otto son héritier en raison de sa vie ponctuée de scandales et de liaisons.
En marge des frasques de son époux, l’archiduchesse Marie Josèphe se consacra pleinement à ses deux fils et à leur éducation au sein de la Cour impériale. L’archiduc Otto décède à Vienne le 1 novembre 1906 à l’âge de 41 ans.
Le 21 octobre 1911, le fils aîné de l’archiduchesse Marie Josephe, l’archiduc Charles épouse la princesse Zita de Bourbon-Parme à Schwarzau am Steinfelde. C’est l’un des derniers moments heureux au sein de la famille impériale.
Le 28 juin 1914, l’archiduc François Ferdinand, héritier au trône impérial et son épouse la comtesse Sophie Chotek sont assassinés à Sarajevo. L’archiduc Charles et son épouse l’archiduchesse Zita deviennent les héritiers d’un empire qui vacille peu à peu.
Pendant la Première Guerre Mondiale, l’archiduchesse Marie Josèphe ouvre les portes de son palais d’Augarten pour accueillir des blessés. En 1916, son fils devient empereur. En 1917, son fils cadet l’archiduc Maximilian se marie au château de Laxenburg avec la princesse Franziska de Hohenlohe-Waldenburg.
A la chute de l’empire, elle partira avec son fils l’empereur Charles et sa famille en exil. Elle aura la douleur de le perdre des suites de maladie à Madère en 1922.
L’archiduchesse Marie Josephe qui fut grand-mère de 10 petits-enfants, est décédée au château de Wildenwart en Bavière le 28 mai 1944. (Un grand merci à Patricio pour ses recherches – Copyright photos : DR)
21 octobre 2010 @ 07:06
Très beau reportage
21 octobre 2010 @ 07:54
Merci beaucoup à notre cher Patricio pour ce reportage.Je ne connaissais pas du tout l’histoire de la mère de l’empereur Charles. Grand merci !
21 octobre 2010 @ 07:59
Quel plaisir de débuter ma journée du jeudi avec cette rubrique. Un grand merci à Patricio.
Sait-on où est enterrée l’archiduchesse ? En Bavière ?
21 octobre 2010 @ 08:02
Mille mercis Patricio pour ce moment d’histoire et de découverte. Je ne connaissais pas cette princesse, et je découvre toujours avec ravissement ces photos anciennes, très belles. Les bijoux étaient fort présents et souvent importants. La vie de cette jolie femme ne fut pas idyllique, mais il semble qu’elle fit face avec courage et dignité, comme bcq d’épouses de cette époque.
Ces reportages sont toujours intéressnts car on y retrouve aussi des prénoms encore utilisés par certaines familles princières et notamment les Habsbourg. (et pour cause)
La princesse devait avoir un bel écrin, savons nous ce que sont devenus ces bijoux ? Le diadème de la première photo m’a lair particulièrement beau. Bonne journée à tous.
21 octobre 2010 @ 08:13
Voilà le luxe des toilettes, des colliers, des perles, des coiffures du 19ème siècle !
Chicarde
21 octobre 2010 @ 09:16
Charlotte (3)
Comme son mari, l’archiduchesse Maria-Josepha est inhumée dans la crypte de l’église des Capucins à Vienne. Son tombeau porte le n°141.
Audouin
21 octobre 2010 @ 09:35
Merci à Patricio pour son travail.
L’archiduchesse Marie-Josèphe appartient à une temps où on ne commentait pas la vie et les états d’âme des princesses, par tradition et par obligation droites, dignes, discrètes et dévouées.
Je sais qu’il existe un courant, au sein de N & R, de gens admiratifs et nostalgiques de cette façon ancienne d’être princesse, le côté « never explain, never complain », subissant sans larme ni éclat son éventuelle infortune conjugale, remplissant son devoir sans faillir, impertubablement, dignement.
Cependant, si les personnalités royales d’aujourd’hui nous offraient ce visage raide, sérieux et sans tâche, on s’ennuirait beaucoup, on n’aurait aucune envie de les regarder vivre et de commenter leurs actions et leurs apparitions.
Cette archiduchesse ne respirait pas la gaieté. Peut-être était-elle une belle et bonne personne, mais comment savoir qui se cache réellement derrière ces portraits parfaitement posés, corsetés et impassibles ?
Chaque fois que je regarde des photos anciennes, je me pose toujours ce genre de question. Ce qu’on voit-là est une princesse d’autrefois, du temps de la vieille Europe, dans ses attributs de princesse. Mais qui était-elle vraiment ? Quel caractère était le sien ?Que pensait-elle ? Comment occupait-elle son temps ? Qu’aimait-elle et que détestait-elle ?
L’avantage de notre époque est qu’on dispose d’un peu plus d’éléments pour cerner ces questions-là. Davantage de choses nous sont montrées à partir desquelles on peut commenter et interpréter. Mais la vérité oblige à dire qu’on se trompe sans doute souvent en croyant savoir ou avoir compris.
21 octobre 2010 @ 09:48
J’ai lu quelques part que lors de la chute de la monarchie, lorsque la famille impériale a quitté Schoenbrunn, l’archiduchesse Marie-Josèphe s’est littéralement couverte de bijoux pour partir en exil ne se souciant de rien d’autre !! Une assurance pour le futur qui semble être vite partie en fumée ou du moins être tombées dans les mains d’escrocs.
21 octobre 2010 @ 10:44
l’archiduc Otto d’Autriche passait pour un original et même un « malade »
Certaines biographies rapportent que le prince se promenait nu dans les couloirs du palais et même montait à cheval nu.
d’une realtion avec Maria Schleinzer, l’archiduc Otto eut un fils illégitime Alfred von Hortenau né en 1892.
Ce fils fut le père d’une fille Elisabeth née en 1921.
En 1938, pour fuir la guerre, Elisabeth et sa mère partent pour les Etats-Unis. Installées à Phoenix (Arizona), où sa mère tient un motel, Elisabeth change son nom en Lisa Lanett.
Durant l’hiver 1944-1945, elle rencontre un jeune officier de la navy venu en convalescence après une opération du dos : John Fitzgerald Kennedy.
une romance née entre eux qui durera plusieurs mois.
Au début de l’année 1945, Elisabeth découvre qu’elle est enceinte.
Un fils Antonio (Tony) Bolher naitra en septembre 1945. Elisabeth raconte dans une biographie « qu’elle en a informé Kennedy qui lui a proposé de l’épouser » mais c’etait sans compter avec la famille Kennedy…
Il est donc probable qu’Antonio Bolher soit le fils de John Kennedy. Il a lui même appris assez tard ce secret que sa mère gardait pour elle. Actuellement Tony Bolher ne revendique rien, mais serait prêt éventuellement à des test ADN…
en tout cas ce Monsieur descend des Habsbourg : son grand père étant le demi frère de l’empereur Charles.
21 octobre 2010 @ 10:51
splendide, j’aime ces rubriques historiques avec ses anciennes photos
merci Regine et merci Patricio
la princesse Marie-Josephe de Saxe était la cousine germaine du roi Carlos du Portugal, époux de la princesse Marie-Amélie d’Orlens
21 octobre 2010 @ 11:02
8 enfants c’est beaucoup mais quand on aime on compte pas comme dit un proverbe. Son chignon ressemble à un chapeau en tout cas ça lui va bien
21 octobre 2010 @ 11:34
Merci Patricio pour ce beau reportage,les photos sont superbes.La princesse Marie Josèphe était une belle jeune femme dans sa magnifique robe mariée.Dommage que l’archiduc Otto son mari, avait peu de considération pour sa charmante épouse.
21 octobre 2010 @ 11:46
Tres interessant, merci beaucoup a Patricio.
les bijoux etaient vraiment le symbole d un statu, d’une lignée, d’un héritage …..
les temps changent ….
21 octobre 2010 @ 11:48
Merci, Patricio, pour ce magnifique reportage, qui m’a appris qui était la mère du dernier empereur d’Autriche; je ne savais pas non plus qu’elle avait suivi son fils et sa famaille à Madère, et je découvre les liens de Sophie de Windish-Graetz avec cette famille.
21 octobre 2010 @ 11:53
une petite question… la rivière de diamants que l’on voit sur cette photographie (3 rangs de diamants) n’est-il pas porté aujourd’hui par la Grande Duchese du Luxembourg ?… qui peut me renseigner ?… bonne journée !
21 octobre 2010 @ 12:00
Merci beaucoup pour ce portrait d’une archiduchesse qui m’était totalement inconnue. En sait-on plus sur sa vie lors de l’exil ? Vivait-elle auprès de l’impératrice Zita ?
10 mars 2013 @ 13:33
De 1919 à 1921 la famille était en exil, ensemble en Suisse. A partir de 1921 elle est retournée en Allemagne tandis que son fils partait à Madère.
21 octobre 2010 @ 12:39
Merci beaucoup, Patricio, pour le portrait de cette archiduchesse peu connue.
Elle était un modèle de vertu, ce qu’elle a su transmettre à son fils Charles, ce qui n’était pas le cas de son mari, l’archiduc Otto. Celui-ci scandalisait beaucoup son oncle, l’empereur François-Joseph, notamment après être arrivé dans une taverne viennoise entièrement nu, avec son uniforme peint sur le corps pour seule tenue… Évidemment, la cour de Vienne en était offusquée, d’autant que les héritiers se faisaient rares pour le vieil empereur.
Otto est décédé de la syphilis en 1906 et est inhumé dans la crypte des Capucins, mais j’ignore où se trouve la tombe de son épouse, décédée en 1944, après avoir assisté à bien des bouleversements en Europe…
Pourriez-vous m’éclairer, Patricio ? Je suppose qu’étant décédée en Allemagne, elle doit reposer dans le mausolée de la famille royale de saxe, mais ce n’est qu’une supposition…
21 octobre 2010 @ 13:09
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/1.jpg
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/2.jpg
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/3.jpg
je pense que ce diademe est toujour dans la famille, la base du diademe ( avec perles au lieu de’ emeraude) a ete portee par l’ archiduchesse Francesca lors de son mariage.
comme l’ a dit Audouin, l’ Archiduchesse Maria Josefa est enterree aux capucin de Vienne
amities
patricio
21 octobre 2010 @ 13:11
Francky (17)
Voyez mon message n°6
Audouin
21 octobre 2010 @ 14:57
Charles fut le vrai héros de cette famille minée par l’adultère et les frasques de son père.
Charles a été béatifié à Rome, le 3 octobre 2004, par le pape Jean-Paul II. Les raisons de cette béatification tiennent à la fois aux tentatives que Charles fit pour trouver les voies de la paix en 1917, tant par la médiation de ses beaux-frères les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, que par son soutien apporté à la médiation du pape Benoît XV, et à ses vertus chrétiennes.
Il avait en effet placé sa vie sous le signe de l’Eucharistie et s’était engagé à suivre les enseignements du Christ dans sa vie privée et publique. Il sut également suivre l’enseignement social de l’Église et les premières mesures prises par lui, en tant que souverain, furent de supprimer le train de vie de la cour d’Autriche afin de pouvoir aider les pauvres sur ces économies, et d’adopter les réformes sociales nécessaires. Il créa, sous l’influence de l’Impératrice Zita, le premier ministère des affaires sociales au monde. Il fut en son temps appelé par l’Arbeiter Zeitung (Le Journal des Travailleurs), « l’Empereur du peuple », ce qui entraîna les moqueries de l’aristocratie.
21 octobre 2010 @ 14:57
On connait bien la descendance du fils ainé de l’archiduchesse Marie-Josephe, l’empereur Charles
On connait moins la descendance de son second fils Maximilien marié à la princesse Franziska de Hohenlohe Waldenburg. Ils ont eu deux fils :
1-Ferdinand (1918-2004) marié à la comtesse Helene de Toerring Jettenbach et père d’Elisabeth, Sophie et Maximilien; grand-père de Maximilien, Alexis, Larissa de Windisch Graetz et de Nicolas et Constantin d’Autriche
2-Henrich (1925) marié à Ludmila von Galen d’où 4 enfants :
-Philipp (1962) marié à Mayasuni Heath, sans descendance
-Marie-Christine (1964) mariée à Clement Gggenberg von Riedhofen d’où Annalivia (1997) et Sophie (2001)
-Ferdinand (1965) marié à Katarina von Hardenberg d’où Jacob-Maximilien (2002), Paulina (2004) et Lara-Sophie (2007)
-Konrad (1971) marié à Ashmita Goswami (sans descendance)
L’archiduc Otto époux de Marie-Josephe de Saxe, avait deux frères et une soeur :
-l’archiduc François-Ferdinand (assasiné), père de trois enfants
-l’archiduc Ferdinand (marié, sans descendance
-l’archiduchesse Margrethe épouse du duc Albrecht de Wurttemberg, mère de sept enfants et grand-mère du duc Carl de Wurttemberg et de la duchesse de Montpensier.
du 2dn mariage de son père , l’archiduc Carl-Ludwig avec Maria-Teresa de Bragance, l’archiduc Otto aura deux soeurs :
-Maria-Annunciata sans alliance
-Elisabeth mariée au prince Alois de Liechtenstein, mère de huit enfants et grand mère du prince Hans-Adam
21 octobre 2010 @ 15:13
A pierre Yves (7)
La raison de ses visages froids, simplement qu’à cette époque ils devaient rester sans bouger plusieurs minutes sans bouger un cil. Certains appareils la pose pouvait monter à 20 minutes. Les premiers appareils c’était pire, allaient jusque 1 heure de pose.
Au fond d’eux ils devaient penser: encore combien de temps?? Pour cela qu’ils sont souvent assis ou appuyer sur quelque chose.
Donc nos aïeuls ont tous l’air figés, pas aimables,impassibles.
21 octobre 2010 @ 15:16
J’ai découvert cette dame et son histoire au sein de sa famille. Merci à Patricio, pour ses photos et le résumé de sa vie.
J’ai lu l’histoire que raconte, Corentine, au sujet du fils secret de J. Kennedy, peut être sur PDV.
Décidemment, à cette époque, aussi, les dames vivaient « libres » et c’est vrai, que les photos et documents où on les voit, seuls ou en famille, sont un peu « figés », et on ne savait pas trop rien de leurs caractères, à part qu’on connait à peu près tout de sa majesté, l’impératrice Sissi. J’aime bien les reportages de la rubrique « Portraits » de Régine.
21 octobre 2010 @ 18:03
Puisque l’archiduchesse est décédée en 1945 et qu’elle est enterrée à la crypte des capucins, la question que je me pose est : a-t-elle été inhumée directement ou des années plus tard ?
10 mars 2013 @ 14:05
Maria Josepha est décédée le 28 mai 1944. Elle est enterrée dans la « neue Gruft » de la Kapuzinergruft. Cette nouvelle crypte a été construite en 1960. On peut supposer qu’elle a été enterrée de 1944 aux années 1960 au Schloss Wildenwart et ensuite transférée à coté de son époux.
21 octobre 2010 @ 18:08
Curieux de savoir ce que pensait Josepha de sa belle-soeur, la scandaleuse Louise de Toscane, épouse de son frère roi de Saxe.
Louise avait abandonné son mari & ses enfants fuyant la cour de Saxe avec un aventurier pour se retrouver dans les bras d’un petit compositeur minable, Enrico Toselli.
Elle devait mourir abandonnée en 1947 dans un taudis de Bruxelles, 3 ans après Josepha en 1944.
S’il y a des souvenirs de famille, ça doit être salé.
*g
21 octobre 2010 @ 18:16
L’archiduchesse Marie-Josèphe, épouse bafouée, fut une mère aimante et attentive. Ses petits-enfants ont gardé le souvenir d’une bonne grand-mère. Elle a su inspirer à son fils, le Bienheureux Charles d’Autriche, la Foi qui a guidé sa vie. Comme sa belle-fille, l’Impératrice Zita, elle sut faire face à la perte de ses êtres chers, de sa fortune et de son rang, avec la plus grande des dignités.
21 octobre 2010 @ 19:23
marie josephe et sa bru zita appartenaient par leurs meres respectives aux 2 branches ennemies de la maison bragance du portugal
21 octobre 2010 @ 19:35
Merci Régine pour ce dossier
21 octobre 2010 @ 19:36
Merci encore a vous Regine pour avoir crée ce blog ou nous avons la chance de rencontrés des gens passionner comme Patricio ou d’autres qui par le érudition et leurs savoir nous font tant partager , vraiment merci à tous et à toutes !
21 octobre 2010 @ 19:38
J’aime rentrer chez moi et découvrir ces portraits. Un grd merci
21 octobre 2010 @ 19:41
Merci Audouin et Patricio pour vos informations complémentaires. Mais comme Sophie, je m’interroge aussi sur le moment de son inhumation dans la crypte des Capucins, car en 1944, les Habsbourg étaient bannis d’Autriche, et je pensais que l’impératrice Zita avait été la 1ère à y entrer à nouveau…
A priori, ce fut son cas plus tôt…
21 octobre 2010 @ 19:49
Merci CORENTINE pour vos commentaires intéressants !
C’est ce genre d’anecdotes qui rend l’Histoire si passionnante.
21 octobre 2010 @ 19:59
Oui, Sylvie-Laure, le reportage sur le fils secret de Kennedy était bien dans PDV.
Merci à Corentine pour ses deux interventions, très intéressantes!
21 octobre 2010 @ 19:59
Voici le passage sur le départ en exil de la famille impériale : « A 18h35 l’empereur et l’impératrice descendent le grand excalier. La dignité du couple impérial à un moment aussi déchirant est inexprimable. La note discordante est fournie par l’archiduchesse Marie-Josèphe, la mère du souverain, qui rutile sous ses innombrables joyaux dont elle a préféré se charger elle-même. Elle est suivie par ses deux horribles chiens qui zigzaguent dans l’escalier, tenus en laise par sa femme de chambre »
21 octobre 2010 @ 20:46
Merci à Patricio pour ce beau reportage. Je ne connaissais pas cette princesse, ni même l’histoire raconté par Corentine (message 9)
21 octobre 2010 @ 21:03
Un grand merci à Patricio et à Régine : je me suis encore régalée à la lecture de votre article passionnant . Encore une figure méconnue du gotha qui méritait que l’on y consacra quelques lignes illustrées de magnifiques photos!
21 octobre 2010 @ 21:08
Le fils du comte de paris, décédé durant la guerre d’algérie, avait lui aussi un enfant « illégitime », qu’est-il devenu?
21 octobre 2010 @ 23:28
Cette Princesse ne respirait pas le bonheur!
Si elle avait affiché cette tête aujourd’hui dans les médias que n’aurait-on pas dit : malade mentale, suicidaire, incapable de s’adapter…
Mais comment pouvait-il en être autrement? Livrée telle un sac à patates à un époux volage et dégénéré, au sein d’une cour sclérosée et vieillissante, dans une ville et un empire où proportionnellement au reste de l’Europe qui connaissent le plus haut taux de prostitution, de prostitution enfantine, etc…comment combiner sa foi et ses idéaux sincères et la réalité de son pays et de sa famille (son mari scandaleux, un empereur François-Joseph qui a contaminé sa femme au début de son mariage par la vérole etc…)
21 octobre 2010 @ 23:29
@ Corentine; pas tout à fait nu car l’archiduc se promenait dans un corridor de l’hôtel Sacher, tentant de pénétrer dans la chambre d’une dame…….mais il portait son épée !
*g
22 octobre 2010 @ 08:03
J’ai quelques doutes sur la véracité de cet enfant illégitime(ça c’est plausible) dont la petite-fille eu comme par hasard un enfant de JFK, ça sent l’arnaque a plein nez cette histoire. Moi je vois bien la suite, une fois président, JFK reconnait l’enfant et établit à son profit une monarchie aux USA et le tour est joué, les Hasbourg règnent à nouveau !! Non vraiment j’y crois pas beaucoup
23 octobre 2010 @ 01:50
sur les photos 2,3 et4,elle rappelle Sissi,même style de coiffure et taille de guêpe.
23 octobre 2010 @ 02:21
en exil l’archiduchesse vivait-elle avec l’empereur
Charles et l’impératrice Zita?et après la mort de son
fils où vivait -elle?
personnellement, ce qui m’intéressent dans le gotha
c’est que ce sont des personnes différentes de moi,
c’est pour cela que je n’attends pas d’eux qu’ils se « banalisent trop!
23 octobre 2010 @ 02:23
pour les bijoux, elle a bien fait de les emporter!