Le 31 août 1997, Diana, princesse de Galles, âgée de 36 ans perdait la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris. Elle laissait deux orphelins William (16 ans) et Harry (13 ans) et des millions d’anonymes totalement désemparés.

Depuis son mariage avec le Prince Charles en 1981, la princesse Diana avait toujours mis sa notoriété au profit de nobles causes comme la lèpre, le SIDA, la malnutrition, la lutte contre les mines,…

Elle avait été très en avance sur son époque : serrant ostensiblement la main d’un malade du SIDA pour faire comprendre à l’opinion publique que la maladie ne s’attrapait pas de la sorte, tenant dans sa main le moignon d’un lépreux, encourageant les efforts d’une jeune fille avec sa jambe artificielle,…

Icône de la mode, elle avait aussi beaucoup contribué au début des années 80 à relancer l’industrie textile en Grande-Bretagne et permit l’émergence de jeunes créateurs anglais outre-Manche.

Accessible, proche des gens, elle offrit un autre visage de la monarchie, une monarchie à visage humain.

Son mariage malheureux et ses relations d’amour-haine avec la presse suscitèrent bien des commentaires mais le 31 août sous le pont de l’Alma, c’est une très grande dame que nous avons perdue.

Encore aujourd’hui, de nombreux admirateurs mais aussi des touristes s’arrêtent inmanquablement devant la flamme installée sur le pont et qui semble y avoir été installée de manière prémonitoire.

Lady Diana Spencer, Princesse de Galles repose sur une île au milieu d’un lac au domaine familial d’Althorp. L’an dernier, ses fils avaient organisé un gigantesque concert en son honneur dans le stade de Wembley. Cette année, son fils aîné investi en tant que chevalier de l’Ordre de la jarretière, lui a une fois de plus rendu hommage en incluant dans ses armoiries personnelles le dessin de coquilles Saint Jacques (issues du blason des Spencer).

Le Prince Harry s’est quant à lui démené tout l’été dans le cadre de la construction de logements pour enfants malades du SIDA au Lesotho. Preuves s’il en fallait que sa mémoire si souvent salie, est honorée par ceux qu’elle aimait le plus.